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Robert
Murphy est un mathématicien
né à Mallow (Irlande) en 1806, mort à Londres (?)
le 12 mars 1843. Fils d'un cordonnier, il attira sur lui l'attention, à
peine âgé de dix-neuf ans, par quelques solutions ingénieuses
de problèmes très ardus, devint en 1829 agrégé
du Caïus College, à Cambridge,
mais dut quitter cette université en 1832 à raison du scandale
de sa vie privée. Nommé en 1838 examinateur de mathématiques
et de physique à l'Université
de Londres, il mourut à trente-sept ans, dans une gène profonde.
Robert Murphy
était membre de la Société
royale de Londres. Il a publié dans les Transactions of the
Cambr. Philos. Soc. (1831-36), dans le Philosophical Magazine
(1833-42), dans les Philosophical Transactions (1837), de remarquables
travaux, pleins de vues originales, sur les intégrales
définies, sur la résolution des équations,
sur les fonctions réelles des quantités
imaginaires, sur les forces rectangulaires, sur la réfraction
atmosphérique.
Il a donné
à part : Principles of the Theory of Electricity, Heat
and Molecular actions (Cambridge, 1833-37, in-8); A Treatise on
the Theory of algebraical Equations (Londres, 1839, in-8).
(L. S.) |
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Arthur
Murphy est un auteur dramatique irlandais,
né en 1727 à Clooniquin (Roscommon), mort en 1805, fut tour
à tour acteur, journaliste, auteur, avocat, et obtint dans ses dernières
années un emploi important à la Banque de Londres. La plupart
de ses comédies sont restées au théâtre, entre
autres : Connaissez-vous vous-même (Know your own mind),
l'École des tuteurs, Tout le monde a tort, le Bourgeois, la Vieille
fille, le Mariage clandestin, le Moyen de fixer, l'Ile déserte,
etc. Parmi ses tragédies, on remarque : Alzuma, Zénobie,
Arminius, l'Orpheline de la Chine, empruntées pour la plupart
à des auteurs français, qu'il n'en dénigre pas moins,
Murphy a lui-même recueilli ses Oeuvres, 7 vol. in-8, Londres,
1786. |