| Mignot (Jacques). - Pâtissier-traiteur de Paris, est devenu célèbre par un trait satirique de Boileau : Car Mignot, c'est tout dire, et dans le monde entier Jamais empoisonneur ne sut mieux son métier. Pour se venger, il fit imprimer une satire de Cotin contre Boileau et s'en servit comme d'enveloppe pour ses biscuits : il obtint ainsi la vogue et fit fortune. | |
| Mignot (Étienne). - Docteur de Sorbonne, né en 1698 à Paris, mort en 1771, était membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. On a de lui : Discours sur l'accord des sciences et des lettres avec la religion, 1753; des Droits de l'État et du prince sur les biens du clergé, 1755; Mémoires sur les libertés de l'Église gallicane, 1756; Histoire du démêlé de Henri Il avec Saint Thomas de Cantorbéry, 1756; Histoire de la réception du concile de Trente, 1756. |
| Mignot (l'abbé V.). - Abbé de Scellières, neveu de Voltaire, né à Paris en 1730, mort en 1790, était conseiller-clerc au grand conseil. C'est lui qui recueillit le corps de Voltaire. On a de lui : Histoire de l'impératrice Irène, I762; - de Jeanne I, reine de Naples, 1764; - de Ferdinand et Isabelle, 1766; - de l'Empire ottoman, 1771, ouvrage estimé; des traductions françaises des traités de Cicéron Sur l'Amitié et la Vieillesse, 1780 ainsi que de Quinte-Curce, 1781. |