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Laurent-Désiré
Kabila
est un dirigeant congolais, né le 27 novembre 1939 à Bena Leka, dans
la province du Katanga (Congo belge), et mort 18 le janvier 2001, Ã Kinshasa
(République démocratique du Congo). Président de la république démocratique
du Congo de 1997 à 2001. Il a étudié la philosophie et la sociologie
à l'Université de Dar es Salaam,
en Tanzanie, et a ensuite rejoint le mouvement de libération nationale
congolais. En 1964, il a participé à la rébellion de la région du Katanga
contre le gouvernement central du Congo,
dirigé par le président Joseph Kasavubu. Après l'échec de la rébellion,
Kabila a fui en Tanzanie, où il a continué
à militer pour la cause de la libération nationale congolaise.
En 1967, Kabila a
fondé le Parti de la révolution populaire (PRP), qui visait à renverser
le gouvernement du président Mobutu Sese Seko,
qui avait pris le pouvoir au Congo en 1965. Le PRP a lancé une insurrection
armée contre le gouvernement de Mobutu, mais a été écrasé en 1969.
Kabila a alors disparu de la scène publique pendant plusieurs années,
avant de réapparaître dans les années 1990, lorsqu'il a rejoint l'Alliance
des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), une coalition
de groupes rebelles qui visaient à renverser le gouvernement de Mobutu.
En 1996, l'AFDL a
lancé une campagne militaire contre le gouvernement de Mobutu, avec le
soutien de l'Ouganda et du Rwanda.
Kabila a été nommé chef de l'AFDL et a mené les troupes rebelles Ã
la victoire contre les forces de Mobutu. En mai 1997, Mobutu a fui le pays
et Kabila a pris le pouvoir, devenant le président de la République
démocratique du Congo. Il a promis de mettre en place un gouvernement
de transition et de organiser des élections libres, mais a également
initié une série de réformes économiques et sociales qui visaient Ã
promouvoir le développement du pays.
Cependant, le règne
de Kabila a été marqué par des critiques pour ses methodes autoritaires
et pour son manque de transparence dans la gestion des affaires de l'État.
Il a également été accusé de violations des droits
humains et de corruption. En janvier 2001, Kabila a été assassiné
par un de ses gardes du corps, Rashidi Kasereka, qui avait été manipulé
par des éléments extérieurs. Son fils, Joseph Kabila, a pris le pouvoir
après sa mort et a continué à diriger le pays jusqu'en 2019. |
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