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Adolphe
Franck est un philosophe né à Liocourt (Meurthe) le
9 octobre 1809, mort le 11 avril 1893. Professeur de philosophie
dans les collèges de Douai; de Nancy,
de Versailles, il occupa cette chaire en 1840 au collège Charlemagne.
Il dut ensuite pour raisons de santé abandonner provisoirement l'enseignement
et voyager en Italie (1843-44). En 1847, il donnait à la Sorbonne
un cours de philosophie sociale, de 1849 à 1852 il était
suppléant de Barthélemy Saint-Hilaire dans sa chaire de philosophie
grecque et latine. En 1842, il avait été nommé
conservateur adjoint de la Bibliothèque nationale.
Enfin chargé du cours de droit de la nature et des gens au Collège
de France de 1854 à 1856, il fut titulaire de cette chaire de 1856
à 1881. Il était entré le 20 janvier 1844 à
l'Académie des sciences morales et politiques
où il avait succédé à Edwards.
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Portrait
d'Adolphe Franck, par Bastien-Lepage.
Adolphe Franck, penseur distingué
et fécond, spiritualiste convaincu et libéral indépendant,
a longtemps collaboré au Journal des Débats et a même
fondé et dirigé la Paix sociale, organe de la «
Ligue contre l'athéisme ». Grand travailleur, il a été
un des membres les plus actifs de plusieurs sociétés de propagande
politique ou religieuse, a fait partie du conseil supérieur de l'instruction
publique et a été vice-président du consistoire israélite.
Ses ouvrages les plus connus sont : la Kabbale ou Philosophie religieuse
des Hébreux (Paris, 1843, in-8; 2e
éd., 1889, in-8) et le Dictionnaire des sciences philosophiques
(1843-1852, 6 vol. in-8; nouv. éd., 1875, in-4) dont il a rédigé
la plus grande partie. |
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Franck.
- Famille d'artistes flamands au
XVIe s., a produit plusieurs peintres distingués-:
d'abord les trois frères Jérôme, François et
Ambroise, puis Sébastien et François le jeune, tous deux
fils de François. Tous vécurent à Anvers;
cependant Jérôme, passa quelque temps à Paris
et fut nommé 1er peintre du roi
Henri III. Ils se sont surtout exercés
dans le genre d'histoire : on retiendra
Notre-Seigneur au milieu des docteurs, de François (à
Anvers); le Martyre de Saint Crépin, d'Ambroise; l'Histoire
d'Esther, l'Enfant prodigue, le Christ
en croix, de François le jeune. Leurs oeuvres prouvent des connaissances
anatomiques; leur couleur
a de la finesse. |
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