| Épîtres farcies, nom qu'on donnait, pendant le Moyen âge, aux épîtres de certaines messes solennelles dont les versets étaient chantés alternativement en latin et en rimes de la langue vulgaire. Ce mot vient du latin farcire (fourrer, remplir, entremêler). L'abbé Leboeuf en a inséré sept dans son Traité historique sur le chant ecclésiastique. Fétis (Revue de la musique religieuse, 1846) a signalé beaucoup d'autres morceaux farcis que l'on chantait dans les églises : quelques-uns sont restés en usage à Aix, à Dijon, à Reims, etc., jusqu'au XVIIIe siècle. (P.). | |