Dans cette rue, qui a le même aspect que la rue de Sèvres, étaient de nombreux couvents : les chanoines réguliers de l'ordre des Prémontrés, qui s'établirent au coin de la rue de Sèvres en 1661; le prieuré de Notre-Dame-de-Consolation, sur l'emplacement duquel a été ouverte la rue d'Assas; le couvent du Bon-Pasteur, etc. 
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Les maisons des n^os 14 et 18 portent sur leurs façade des décorations du XVIII^e s. On peut voir au n°19  une enseigne de la même époque. Autres adresses : n° 26, lieu où est mort Hullin, l'un des vainqueurs de la Bastille, gouverneur de Paris, président de la commission qui condamna le duc d'Enghien; n°40 hôtel qui appartint à Rochambaud; n°42 lieu de naissance de Léon Coignet; n°44, hôtel du XVIII^e où vécut Garat, membre de trois assemblées révolutionnaires, ministre de la justice en 1793, et où mourut l'abbé Grégoire; n°58, cour avec statue; au coin de la rue de l'Abbé Grégoire, hôtel où vécut Laennec; n°72, cour avec jardin privé au fond; n°86, fontaine figurant Jupiter; n°85, hôtel du Petit-Montmorency;  n°89, où vécut Mme Sans-Gêne (auj. ambassade du Mali); n°95, hotel particulier (portail, fronton, ferronneries).

Entre 1853 et 1964, il y a eu aussi dans cette rue une prison militaire, qui faisait face autrefois à l'hôtel du Conseil de Guerre. Le capitaine Dreyfus y fut condamné en 1894. Le 11 novembre 1940, on y incacéra des lycéens et des étudiants qui, après l'appel du 18 juin se dressèrent les premiers contre l'occupant.Le capitaine de corvette d'Estienne-d'Orves, héros de la France libre y fut interné en 1941 avant d'être fusillé. Des résistants y furent incarcérés et torturés. (Th. Lavallée / Infos : Ville de Paris).
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Monument commémoratif élevé à l'emplacement de l'ancienne prison militaire
du Cherche-Midi. (© Photos : Serge Jodra, 2010).