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Les langues |
Le
monde des langues
Les langues sino-tibétaines |
Chinois | Mandarin(900 millions de locuteurs), wu(80 millions de locuteurs), yue( = cantonais, 50 millions de locuteurs), jinyu, xiang ( = hunanais),hakka, gan, minnan, minbei, min dong, pu-xian, etc. |
Langues
tibéto-birmanes |
Lolo-birman : birman (birman standard, arakanais, yangbye, tavoyan, etc.), lolo (une cinquantaine de langues), naxi. |
Himalayais : tibétain (tibétain propre, bodish, dhimal, tamangique), kanauri, mahakiranti, newari, etc. | |
Karen : pwo, bghai, sgaw, brek, kayash, zayein, karen noir. | |
Autres groupes : baï, jingpho, bodo, kuki-chin, nord-assamais, tangout, etc. |
Les langues
sino-tibétaines, originaires de la région de la Chine et du Tibet,
et qui ont ensuite migré vers d'autres parties de l'Asie de l'Est et du
Sud-Est, sont parlées par près de deux milliards de personnes dans le
monde. La principale de ces langues, par le nombre de ses locuteurs est
le chinois mandarin (près d'un milliard de locuteurs).
A l'image du chinois, les langues sino-tibétaines ont des systèmes tonals, ce qui signifie que le ton (hauteur de la voix) utilisé pour prononcer un mot peut changer complètement son sens. La plupart des langues sino-tibétaines utilisent des systèmes d'écriture basés sur des caractères chinois ou dérivées de l'écriture chinoise. Les caractères chinois sont des symboles qui représentent des mots et des concepts. Cependant, certaines langues, comme le tibétain, utilisent des systèmes alphabétiques distincts. Parmi les traits remarquables de ces langues, on notera l'absence de genres grammaticaux comme ceux qui existent dans les langues européennes. De plus, les pronoms personnels sont souvent omis. Les verbes sont souvent placés à la fin des phrases. Quelques exemples de langues de la famille sino-tibétaine : Le chinoisOn regroupe sous le nom de chinois plusieurs langues proches, qui comptent au total environ 1,3 milliard de locuteurs dans le monde, principalement en Chine, à Taiwan et à Singapour, ainsi que par de nombreuses communautés chinoises à travers le monde. La principale de ces langues, celle qui est - et de très loin - la plus parlée est le chinois mandarin, avec 900 millions de locuteurs.Le mandarin.
Le mandarin a quatre tons principaux ( haut, montant, descendant et montant-descendant). C'est une langue syllabique : les syllabes sont composées d'une consonne initiale, suivie d'une voyelle ou d'une diphtongue. L'écriture se calque sur cette caractéristique : chaque caractère représente une syllabe. Il a une signification individuelle, mais est souvent combinés pour former des mots et des expressions. La grammaire en mandarin est relativement simple par rapport à certaines autres langues asiatiques. Il n'y a pas de conjugaison des verbes, et la forme de base des verbes ne change pas. Des particules grammaticales peuvent modifier le sens d'une phrase. Les pronoms personnels en mandarin diffèrent selon le contexte et la relation entre les locuteurs. Le birmanLe birman est une langue parlée en Birmanie et dans certaines régions limitrophes.C'est une langue tonale, avec quatre tons distincts (haut, bas, croissant et décroissant). C'est aussi une langue polysyllabique. Les syllabes peuvent être construites en utilisant des consonnes, des voyelles et des tons.En birman, des pronoms personnels différents sont utilisés en fonction de l'âge, du genre et de la relation qu'on a avec avec la personne à laquelle on s'adresse. Les postpositions sont préférées aux prépositions. Ainsi, les mots qui indiquent la relation entre les éléments d'une phrase (à , de, par, pour, etc.) viennent après le mot qu'ils modifient, plutôt qu'avant. L'écriture birmane utilise un système alphasyllabique : chaque lettre représente une syllabe plutôt qu'un seul son comme dans l'alphabet latin. Les caractères birman sont plus arrondis que les caractères chinois. Le tibétainLe tibétain, parfois considéré comme une langue isolée, est une langue parlée dans la région autonome du Tibet, ainsi que dans certaines régions voisines de l'Himalaya. Elle utilisée dans de nombreux textes religieux bouddhistes.C'est est une langue à quatre tons et agglutinante, ce qui lui permet une grande flexibilité dans la création de nouveaux mots et l'expression de nuances subtiles dans le langage. La grammaire utilise des postpositions plutôt que des prépositions, ce qui signifie que les mots qui indiquent la relation entre les éléments d'une phrase viennent après le mot qu'ils modifient, plutôt que devant. La structure de phrase est généralement en SOV (sujet-objet-verbe). Les pronoms personnels ont une utilisation spéciale : le pronom je, par exemple, peut être rendu en plusieurs façons, selon le contexte et la relation entre les locuteurs. L'écriture tibétaine est de type alphasyllabique. Les caractères ont une apparence très distincte, avec des lettres hautes et étroites et une utilisation fréquente de signes diacritiques. Les langues karenLes langues karen sont un groupe de langues parlées par les Karen, une population qui vit principalement dans les régions montagneuses de la Birmanie, de la Thaïlande et du nord-ouest du Laos. Certaines langues ont mutuellement intelligibles, mais ce n'est pas toujours le cas.Ces langues tonales ont un système de tons qui peut varier de deux à cinq tons selon la langue, avec une structure syntaxique relativement simple, où l'ordre des mots est sujet-verbe-objet (SVO) dans les phrases déclaratives. Les pronoms et les verbes sont, en revanche, souvent complexes, avec des formes qui peuvent varier en fonction du contexte. Les systèmes de conjugaison des verbes recourent à des suffixes pour indiquer le temps, le mode et l'aspect. Les langues karen n'ont pas de conjugaison pour les verbes être ou avoir, qui sont souvent exprimés par des constructions verbales ou des pronoms. Des distinctions grammaticales importantes indiquent le nombre et le genre, avec des marques de pluriel pour les noms et les pronoms. Certaines langues karen ont également des distinctions pour le cas, avec des marques pour le sujet, l'objet et la possession. L'écriture, développée au XIXe siècle par les missionnaires chrétiens, est basée sur l'alphabet latin. |
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