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Histoire de l'art |
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Aperçu
Les genres
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La
peinture occidentale
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La
Préhistoire et la Protohistoire
Les humains n'eurent recours à des couleurs pour donner aux choses et aux êtres qu'il dessinait une apparence naturelle que longtemps après que l'art de reproduire les objets par le trait et la sculpture avait çà et là , et pendant une certaine durée, atteint quelque perfection. Parmi les peintures, gravures et sculptures du Paléolithique, des grottes ornées du Midi de la France et du Nord de l'Espagne, il y a de véritables oeuvres d'art, dégageant une impression intense de gravité et de solennité. Les peintures de la grotte Chauvet (Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche) datent de 32000 ans, celles de la grotte Cosquer (Bouches-du-Rhône) de 20 000 ans, celles d'Altamira (Santander) de 18 500 ans, celles de Lascaux (Dordogne), de près de 15 000 ans. Une poignée de styles traversent cet art, parfois abstrait (bâtonnets, points colorés, quadrillages), souvent figuratif (Bovidés, Félidés, Cervidés, Chevaux, Mammouths, silhouettes de mains). On trouve également de beaux exemples de peintures pariétales ailleurs dans le monde : à Ubirr, au Nord de l'Australie, cetraines pourraient remonter à plus de 30 000 ans, au Brésil et dans le Cône Sud, certaines peintures sont datées d'au moins 10 000 à 15000 ans. Les artistes du Paléolithique ne disposaient
que de poudre de charbon, de craie, de peroxyde de fer pulvérisé, d'ocre.
Ils avaient des mortiers pour les pulvériser. Après eux, les populations
néolithiques (Levant espagnol, Proche-Orient, Afrique du Nord, Sahara,
Afrique australe, etc.) se livrent à un art pariétal d'apparence beaucoup
plus libre. Les représentations humaines, presque complètement absentes
de la peinture paléolithique, font leur
apparition, et interviennent, par exemple, dans des scènes de chasse débordantes
de vie. On peint aussi le corps des morts
et le os des morts décharnés. La première application étendue de matières
colorantes, a eu ensuite pour objet l'ornementation des poteries, dont
la Chine
par exemple, donne dès cette époque de beaux exemples. Dans les sépultures
néolithiques de l'Egypte,
il y a déjà des vases couverts de peintures
représentant des motifs ornementaux, spirales, lignes, palmes, des animaux
etc. Par une coutume qui fut très générale et est encore répandue,
on peignit surtout en rouge, même en Grèce,
les statuettes et autres oeuvres d'art primitives. Les anciens Egyptiens
surent colorier de la nuance la plus approchante de la réalité les objets,
humains et animaux, qu'ils représentaient par le dessin
au trait.
Copie d'un Bison fait au pointillé, grotte de Marsoulas (Haute-Garonne). L'Antiquité L'Egypte.
On y voit que le peintre égyptien n'a jamais cherché à rendre les jeux de lumière et d'ombre que présente la réalité. Point de perspective : c'était un assemblage de silhouettes coloriées, disposées toutes à la même distance du regard. Essentiellement monumentale, cette peinture valait surtout par le dessin, curieux mélange de roide convention et d'habileté. En Egypte, la façon d'exprimer la figure humaine est d'une certaine fantaisie, et, voulant tout rendre, sans se préoccuper d'indiquer la différence des plans, les artistes ont fait des tableaux souvent peu intelligibles. Conventionnelles aussi étaient leurs couleurs : le rouge brun pour le nu des hommes, le jaune clair pour les femmes. Et pourtant ils ont réussi à exprimer la vie, avec une justesse et une intensité remarquables; ils ont excellé, surtout, dans l'expression des traits propres à chaque peuple. Passés maîtres dans le portrait, à cause de leurs idées religieuses autant que de leur savoir faire, ils savaient peindre avec son vrai visage le défunt assis ou debout sur les parois de la chapelle funéraire. Ils furent aussi de grands animaliers. Mésopotamie,
Syrie et Iran.
La Grèce.
L'école attique du Ve siècle devait réaliser de plus décisives améliorations; de grands peintres apparaissent durant ces belles années où Athènes tient la tête de la civilisation grecque. Le premier pour l'ancienneté et peut-être pour le talent fut Polygnote, qui peignit Ilion prise, dans la Lesché de Delphes, vaste portique servant de promenoir aux pèlerins d'Apollon, décora les sanctuaires de Thespies et enrichit de plus d'un tableaux la Pinacothèque de l'Acropole. Polygnote recherchait de préférence les situations où pouvaient paraître des troubles intérieurs qui bouleversent l'âme : son art était dramatique et réaliste, et il avait le sens de la couleur locale. Malheureusement ses oeuvres ont été anéanties. Micon et Punainos travaillèrent sous sa direction et contribuèrent avec lui à décorer le Poecile. Parmi les maîtres qui suivirent Zeuxis, Parrhasios et Timanthe sont les plus grands. Zeuxis s'inspirait surtout de la mythologie, et semble avoir eu quelque prédilection pour les figures féminines. Au point de vue technique, ce fut un chercheur, et il s'essaya à rendre les jeux de la lumière et de l'ombre. Parrhasios, qui vivait, comme lui, vers la fin de la guerre du Péloponnèse, représentait plus volontiers les légendes mises en honneur par la tragédie. Il excella dans la composition et mit dans ses tableaux une symétrie savante à laquelle n'avaient pas songé ses prédécesseurs; il fit plus, il donna aux corps de l'épaisseur et fit succéder le modelé à la teinte plate. C'est donc les Grecs qui ont accompli ce pas décisif vers la peinture moderne. Avec Timanthe, la peinture grecque atteint, dans l'expression des sentiments, une force et une souplesse qu'elle ne dépassera guère; elle donne à penser. Au temps d'Alexandre, toutes les grandes villes de la Grèce avaient une école célèbre de peintres : celle d'Ephèse, avec le grand nom d'Apelle, est restée la plus illustre. Apelle fut le peintre attitré de la déesse Aphrodite, et s'attacha, d'ailleurs, aux abstractions divinisées, aux personnifications de phénomènes de la nature. En même temps il cultiva largement l'art du portrait, et représenta surtout Alexandre, dans toutes les attitudes, à cheval, tenant la foudre, groupé avec les Dioscures et la Victoire, etc. Son habileté technique était très grande. Les documents nous manquent pour apprécier le talent de Protogène, son contemporain et son émule. A côté de ces maîtres, enfin, il y avait une foule de peintres secondaires et même d'enlumineurs qui mettaient à profit les découvertes des grands artistes et entretenaient partout le goût de la couleur. Il ne paraît pas que les Grecs aient peint sur toile. Quant aux procédés, il sembla qu'ils aient connu de bonne heure la fresque, la détrempe et l'encaustique. Ajoutons qu'Agatharque avait les lois de la perspective, et Apollodore, celles du clair-obscur; et aussi que l'école ionienne-attique (Ve s.), l'école dorienne de Sicyone (VIe s.), la première plus dramatique, la seconde plus scientifique, marquent les deux tendances principales de la peinture grecque. Ce sont les traditions de l'école de Sicyone qui l'avaient emporté à Alexandrie. L'Italie antique.
On ne doit pas plus accorder aux Romains le goût de la peinture que celui de la sculpture. Ils ne s'en occupèrent nullement pendant plus de quatre siècles, et les plus anciennes peintures que l'on connaisse à Rome, du moins par tradition, furent exécutées par des Étrusques. Ce n'est que la vue des cités luxueuses de l'Asie et de l'Égypte poussa les Romains dans la même voie qu'elles, et dès lors les peintres grecs travaillèrent pour leurs maîtres et se soumirent à leurs exigences. Les sujets les plus tragiques de l'histoire héroïque et les portraits, voilà pour la peinture de chevalet; la décoration des maisons et des villas suivant le goût du temps, voilà pour le plus grand nombre des artistes. La peinture murale reçut donc un nouveau développement durant la période impériale; cette scénographie intérieure donna naissance à la véritable peinture de paysage, dont la création remonte à Ludius, sous le règne d'Octave; toutefois le paysage était plutôt emprunté à la campagne, telle que les Romains l'avaient faite, qu'à la nature libre des fleuves, des montagnes et de la mer : des villas, des jardins, animés par des scènes d'une gaieté comique, tels étaient les sujets de Ludius. Les chrétiens des Catacombes empruntèrent et adaptèrent à leurs croyances les motifs et les types de l'art païen, en même temps qu'ils créent une symbolique propre. le Moyen Age la peinture byzantine.
Miniature du XVe siècle représentant le secrétaire de Philippe le Bon. La Renaissance L'Italie.
La puissance de l'école florentine, la première en date de toute l'Italie, est définitivement fondée avec Masaccio au XVe siècle. Cette école, qu'illustreront les oeuvres de Fra Angelico, de Ghirlandajo, de Botticelli, de Léonard de Vinci, de Michel-Ange, d'Andrea del Sarto, se distingue surtout par la netteté de la conception, par la grandeur de l'inspiration, la correction du dessin. L'école romaine, qui se résume en quelque sorte dans Raphaël et dans Jules Romain, son élève, a la beauté des formes, avec la perfection du dessin et du coloris. Mantegna et le Corrège brillent dans l'école lombarde, dont le caractère est moins tranché. Venise est le pays des coloristes : Giovanni Bellini,Giorgione, Titien, le Tintoret, Véronèse. Et l'école bolonaise, qui n'apparaît qu'au XVIe siècle est purement éclectique : les trois Carrache, le Guide, le Dominiquin, l'Albane, le Guerchin, ne s'écartent pas de l'étude consciencieuse des devanciers les plus illustres. Les Pays-Bas et
l'Allemagne.
La France.
XVIIe siècle Flandre et Hollande.
L'Espagne.
L'Allemagne et
la France.
XVIIIe siècle La France.
L'Angleterre.
Le XIXe siècle Le XIXe siècle voit apparaître en Angleterre l'école préraphaélite : école spiritualiste, philosophique, poétique, mais encore éminemment nationale. En Allemagne, on retrouve à la même époque, avec les écoles de Munich et de Dusseldorf, une nouvelle inspiration mystique, d'ailleurs assez froide. Mais les évolutions les plus marquantes s'observent en France. Vers 1830, une révolution se fait contre l'école, dite néo-classique, représentée par David, et les romantiques, qui poursuivent le mouvement initié au siècle précédent, vantent le mouvement, le style dramatique, les sujets modernes, et proclament la supériorité de la couleur sur le dessin. Vers 1848, le réalisme triomphe avec Courbet, et, après 1870, l'impressionnisme est mis à la mode par Manet. Le Néo-classicisme
et le Romantisme.
« Qui nous délivrera des Grecs et des Romains ? »Si David est le père du classicisme, Gros, son élève, fut celui du romantisme, et cela sans le vouloir. Les Pestiférés de Jaffa (1804) sont le point de départ du mouvement. Le Radeau de la Méduse, de Gericault (Salon de 1819), fut la charte décisive d'affranchissement. Dès 1822, Delacroix inquiétait les classiques avec sa fameuse Barque de Dante; en 1824, avec le Massacre de Scio, il les épouvantait. Plusieurs débuts éclatants grossissaient bientôt la phalange romantique : Ary Scheffer, Eugène Deveria, Léopold Robert, et même Ingres, dont l'art déjà savant, mais nullement davidien, fit accuser le Voeu de Louis XIII de vague romantisme! En même temps, David d'Angers, remuait le marbre classique. Le Salon de 1827 marqua l'écrasement des classiques. Delacroix avec son Sardanapale, Louis Boulanger avec son Mazeppa, Scheffer avec ses Femmes souliotes, mirent en déroute les derniers réactionnaires. C'est alors que le drapeau classique fut relevé par Ingres, qui engagea avec Delacroix la fameuse querelle du « dessin et de la couleur », et débuta dans sa nouvelle manière par une grande oeuvre qui ressemble à une profession de foi classique, l'Apothéose d'Homère (1827). Ingres représente l'Ecole des beaux-arts et l'Institut; Delacroix compte pour lui les artistes et les critiques indépendants, les poètes, la jeunesse. La révolution de 1830 marque bientôt l'art de son esprit bourgeois. Malgré des pages étincelantes de beautés neuves, comme la Barricade de Delacroix, l'opinion ira bientôt à Scheffer, qui se range, à Heim, à Steuben, à Schnetz, à Cogniet, à Léopold Robert, qui a suivi Scheffer, à Horace Vernet, qui «-popularise-» l'armée, et surtout à Paul Delaroche, qui met la peinture d'histoire à la portée des foules. En même temps, la nouvelle école du paysage s'annonce avec Paul Huet; Théodore Rousseau brille à l'horizon; en sculpture, Barye fait rugir ses premiers fauves, et Corot débute. Le réalisme va succéder bientôt au romantisme. Le Réalisme.
L'Impressionnisme.
La Classe de danse, par Edgar Degas (ca. 1875). Ailleurs dans
le monde.
L'entrée dans l'art de l'Amérique latine a été plus tardive et moins éclatante. A l'Exposition de 1900, parmi les tableaux figurant à la Décennale, qui indiquait la situation de l'art dans le monde entier, à la fin du XIXe siècle, l'Équateur et le Pérou se trouvaient surtout représentés, et par des artistes très parisianisés; Cuba, le Mexique, le Nicaragua offraient quelques rares spécimens; il n'était question ni du Brésil, ni de la république Argentine, dont la participation se réduisait aux seules oeuvres d'Ulpiano Checa, évocateur brillant et superficiel de scènes antiques, au reste classé parmi les Espagnols. Le XIXe siècle a révélé aux Occidentaux la peinture orientale, qui avait poursuivi indépendament de toute influence occidentale une très longue tradition. L'art japonais se fit alors connaître principalement sous la forme d'estampes en couleurs. En 1806 disparaissait Outamaro, peintre de la courtisane idéalisée, représentant d'un XVIIIe siècle galant. Observateur précis, il n'accordait dans son oeuvre qu'une part secondaire à la nature, qui jouera un rôle essentiel chez d'autres artistes du XIXe siècle, à commencer par Hokusaï (1760-1849), peintre de paysages et de scènes réalistes. Hiroshighé (1797-1858) fut aussi un beau paysagiste. Ces estampes, introduites en France vers 1860, enthousiasmèrent des écrivains comme les Goncourt ou des peintres comme Manet et Degas. Le Japon avait contribué ainsi à la naissance de l'Impressionnisme. Par contre, l'ouverture du Japon à la influence européenne amena la décadence de l'estampe pratiquée par les élèves d'Hokusaï. Quant aux peintres proprement dits, ils formaient deux groupes : l'un avec Hashimoto Gako, Masao Gejo, suivait la tradition ancienne; l'autre avec des artistes comme Yoshida, Kuroda, Yerisaku Wada, Foujita, s'était rallié à l'art européen. La Chine cessa également au XIXe siècle de rester étrangère à l'esthétique européenne. Là aussi, certains artistes tels Yang-Yé ou Tchang-ticheng se tinrent dans la tradition chinoise ou s'inspirèrent de modèles Japonais; mais d'autres, notamment Emma Chang, se mirent à l'école de l'Europe. La peinture moderne et contemporaine La
peinture de 1880 Ã 1940.
En 1907, apparaît une autre réaction contre l'impressionnisme. Il s'agit du cubisme. Ce mouvement est initié par Pablo Picasso, Georges Braque et Juan Gris, et repose dans une large mesure sur les principes posés par Cézanne. Jusqu'à la Seconde guerre mondiale, toute la peinture est dominée par le Cubisme, dont émanent de très nombreux courants : le Futurisme, le Rayonnisme, le Vorticisme, l'Orphisme, le Néoplasticisme, le Constructivisme, le Suprématisme, le Purisme, etc. Le Cubisme, trouve, via nombre de ces courants, un prolongement obligé dans la peinture abstraite, qui a aussi eu en Allemagne, à partir de 1909-1910, avec Vassili Kandinsky et les expressionnistes du groupe Der Blau Reiter, une origine et un cheminement indépendant. Parallèlement, une autre piste a été ouverte, à l'époque de la Première Guerre mondiale avec le Dadaïsme (Duchamp, Picabia) qui se revendique comme un refus de l'art, et qui très vite, dans les années 1920, est supplanté par le Surréalisme (Max Ernst, Joan Miro, Yves Tanguy, Salvador Dali, René Magritte, etc.), un héritier des Symbolistes. Sur le continent américain apparaissent également vers la même époque deux écoles regroupées sous le nom de Réalisme social. De caractère expressionniste, elles puisent dans les divers courants formés en Europe (Symbolisme, Cubisme, etc.). Il s'agit, au Mexique, des Muralistes (Diego Rivera, Orozco, Siqueiros), apparus dans le contexte de la révolution mexicaine (1910-1920) et, Aux Etats-Unis, du Réalisme social de peintres tels que Ben Shahn ou Grant Wood, et qui s'est développé, quant à lui, sur fond de dépression économique, dans les années 1930. (Gaston Cougny / Etienne Bricon / Zaborowski /NLI / A19 / HGP). La
peinture depuis la Seconde Guerre mondiale
La seconde moitié
des années 1950 se signale par l'émergence de nouvelles formes d'art,
elles aussi principalement abstraites, et principalement américaines dans
leur développement. Il s'agit du Pop'Art (Roy Lichtenstein, Andy Warhol),
du Minimal Art (Frank Stella, Barnett Newman), de l'Art cinétique (Vasarely),
de l'Art conceptuel, etc. Autant de tendances où la
peinture
tient une place plus ou moins secondaire. Cette période se termine Ã
la fin des années 1970.
Un mural à Venice (Los Angeles). © Serge Jodra. Les années 1980 marquent le retour d'une "peinture de peintres", et aussi de l'art figuratif, jamais complètement abandonné, mais relégué au second plan. C'est l'époque de l'art Punk, avec ses peintres Néo-expressionnistes (Georg Baselitz, Jean-Michel Basquiat, Rémi Blanchard, etc); on assiste également à la même époque au développement de la peinture de rue (Art urbain). Les noms de Keith Haring et de encore de Basquiat sont associés à cette appropriation de l'espace urbain comme toile, avec des oeuvres souvent chargées de messages sociaux et politiques. Dans le années 1990, on parle à nouveau d'art conceptuel, mais aussi d'art post-conceptuel avec des artistes tels que Damien Hirst et Jenny Holzer. Dans leur peinture l'idée prime souvent sur l'exécution technique. Les installations et les oeuvres multimédia deviennent courantes. Autre tendance, l'appropriationnisme représenté par Sherrie Levine et Richard Prince, notamment. Ici, il s'agit de recourir à l'imagerie existante pour créer de nouvelles oeuvres. Manière dequestionner l'originalité et l'authenticité dans l'art. Le
début du XXIe siècle.
Les années 2010 font un place au réalisme magique et à un nouveau surréalisme où se combinent des éléments fantastiques et réalistes, créant des mondes imaginaires avec des détails minutieux. Artistes représentatifs : Julie Heffernan et Inka Essenhigh. Cette période est aussi celle de l'abstraction et du néo-géométrisme, avec, par exemple, Sarah Morris et Tomma Abts. Ces artistes représentent des formes géométriques et des motifs abstraits, souvent avec des techniques nouvelles et expérimentales. Plus récemment, la peinture a montré une attention accrue aux voix marginalisées et une célébration de la diversité culturelle et de genre dans l'art, mais aussi un intérêt pour les questions environnementales, avec des oeuvres qui questionnent le changement climatique et la durabilité. La fusion de la peinture avec d'autres disciplines artistiques comme la sculpture, la vidéo et la performance se poursuit.
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