.
-

 Arrière-plans > Préhistoire > Paléolithique

Le Paléolithique inférieur

Le Paléolithique inférieur, première phase du Paléolithique, correspond aux plus anciennes étapes de l'évolution humaine. Il commence il y a plus de 3 millions d'années et se  termine il y a environ 300.000 ans pour laisser la place au Paléolithique moyen. Cette période est caractérisée par une grande diversité d'hominidés. Chaque espèce a contribué à des aspects clés de l'évolution humaine, qu'il s'agisse de la bipédie, de l'utilisation des outils ou de la dispersion géographique. Les premières traces d'hominidés se rencontrent toutes en Afrique. Les premiers outils en pierre, datés d'environ 3,3 millions d'années, ont été découverts à Lomekwi, au Kenya. 

Jalons de l'évolution des hominidés au Paléolithique inférieur.
Les Australopithèques ont été les premiers hominidés utilisant ces outils (ex. : Australopithecus afarensis). L'Homo habilis, apparu il y a environ 2,4 millions d'années, est considéré comme le premier membre du genre Homo à avoir fabriqué des outils (culture oldowayenne). L'Homo erectus est le premier hominidé a avoir quitté l'Afrique, pour coloniser l'Asie et l'Europe. Des sites comme Dmanisi en Géorgie et Zhoukoudian en Chine témoignent de cette dispersion. Il apparaît il y a environ 1,9 million d'années. Il est associé à la culture acheuléenne, caractérisée par des bifaces sophistiqués.

Australopithèques (genre Australopithecus).
Les Australopithèques ont vécu en Afrique de l'Est d'environ 4 millions à 2 millions d'années avant notre ère. Ils avaient un cerveau plus petit que les hominidés ultérieurs (environ 400-500 cm³). Ils marchaient de manière bipède mais pouvaient encore grimper aux arbres. Les premiers représentants du genre Homo ont possiblement évolué à partir d'une des espèces d'Australopithèques. Espèces notables : Australopithecus afarensis, connue par le célèbre fossile Lucy; Australopithecus africanus , une espèce plus tardive d'Afrique du Sud.

Paranthrope (genre Paranthropus).
Les Paranthropes vivaient environ 2,7 à 1,2 millions d'années avant notre ère. Ils avaient le cerveau similaire en taille à celui des australopithèques. Leurs mâchoires et dents robustes étaient adaptées à une alimentation de végétaux durs. Espèces notables : Paranthropus boisei, connu pour ses molaires massives; Paranthropus robustus, une espèce sud-africaine similaire.

Homo habilis.
Apparu il y a environ 2,8 millions d'années, l'Homo habilis est considéré comme l'un des premiers membres du genre Homo. Il fabriquait et utilisait des outils en pierre simples (culture oldowayenne). Son cerveau est plus grand que celui des Australopithèques (environ 500-700 cm³). L'Homo habilis disparaît il y a environ 1,5 millions d'années.

Homo erectus.
Apparu il y a environ 1,9 million d'années, Homo erectus est l'un des premiers hominidés à avoir quitté l'Afrique et à avoir peuplé l'Asie et l'Europe. Son cerveau plus grand (600-1 100 cm³) et son corps estproportionné de manière similaire à celui des humains modernes. Il utilisait des outils plus sophistiqués, comme les bifaces de l'industrie acheuléenne. Espèces associées : Homo ergaster, parfois considéré par comme une version africaine de Homo erectus; Sinanthropus pekinensis (L'Homme de Pékin); Homo heidelbergensis, qui a vécu en Europe et en Afrique, et est considéré comme un ancêtre commun des Néandertaliens et des Homo sapiens. Les derniers Homo erecus disparaîssent il y a environ 110 000 ans avant notre ère.

Homo antecessor.
On trouve des Homo antecessor tout au long de la période qui va de 1,2 millions à 800.000 ans avant le présent. Cette espèce a été découverte en Espagne (site de la Sima del Elefante et Gran Dolina). Son cerveau plus grand que celui de l'Homo habilis mais plus petit que Homo erectus. On y voit un possible ancêtre commun des Néandertaliens et des Homo sapiens.

Technologie lithique.
Le Paléolithique inférieur a vu le développement des premières technologies lithiques (fabrication et utilisation d'outils en pierre) par plusieurs espèces d'hominidés. Chaque culture représente des avancées technologiques et des adaptations environnementales spécifiques. Ces industries sont réparties sur plusieurs périodes.

Lomekwien. 
Le Lomekwien fait référence aux plus anciennes traces d'outils en pierre fabriqués par des hominidés, découvertes sur le site archéologique de Lomekwi III près de la rivière Lomekwi et  du lac Turkana, au nord du Kenya, dans une région connue pour abriter de nombreux fossiles d'hominidés anciens. Ces outils ont été mis au jour en 2011 par une équipe dirigée par Sonia Harmand et Jason Lewis du West Turkana Archaeological Project. Les résultats de cette découverte ont été publiés en 2015. Datés d'environ 3,3 millions d'années, ces artefacts précèdent d'environ 700 000 ans les plus anciens outils du genre Homo, ce qui a bouleversé la compréhension que l'on a de l'évolution humaine et du développement technologique. 

Les outils trouvés à Lomekwi sont relativement grands et semblent avoir été fabriqués en utilisant des techniques simples. Ils se composent d'éclats de pierre, de noyaux et d'outils de percussion, probablement utilisés pour casser des noix ou d'autres objets. Ils ne semblent pas avoir été fabriqués avec la précision observée dans les industries lithiques ultérieures comme l'Oldowayen, ce qui suggère qu'ils ont été produits par des hominidés avec une motricité encore limitée ou moins sophistiquée.

L'une des implications les plus importantes de l'industrie de Lomekwi est qu'elle remet en question l'idée que la fabrication d'outils est une caractéristique exclusive du genre Homo. Les outils de Lomekwi sont antérieurs à l'apparition du genre Homo, ce qui signifie que des hominidés plus anciens, peut-être du genre Australopithecus ou même Kenyanthropus platyops, pourraient avoir été capables de fabriquer des outils.

L'Oldowayen.
L'Oldowayen correspond à l'une des premières cultures préhistoriques. Il marque les débuts de l'utilisation d'outils en pierre par les ancêtres de l'humanité, et tire son nom du site de la gorge d'Olduvai en Tanzanie, où les premiers vestiges de cette industrie ont été découverts par les archéologues Mary et Louis Leakey dans les années 1930. 

La culture oldowayenne est considérée comme un jalon de l'évolution humaine, car elle marque la première étape dans le développement des outils, une compétence qui a joué un rôle essentiel dans la survie et l'adaptation de nos ancêtres. La maîtrise des outils a probablement contribué à l'amélioration des stratégies de chasse, de cueillette, et à une meilleure capacité à exploiter l'environnement.

L'Oldowayen s'étend, en Afrique,d'environ 2,8 millions à 1,6 million d'années, principalement au cours du Pléistocène inférieur. Les outils oldowayens ont été découverts dans de nombreuses régions d'Afrique (Tanzanie, Éthiopie Kenya principalement), et aussi en dehors de l'Afrique, comme en Géorgie. Cela suggère une large diffusion de cette culture parmi les premières populations humaines. Les principaux acteurs de l'Oldowayen sont les premiers membres du genre Homo, comme Homo habilis et plus tard Homo erectus. Toutefois, d'autres hominidés, tels que des représentants du genre Australopithecus, pourraient aussi avoir fabriqué des outils de ce type dans ses phases initiales.

L'industrie oldowayenne (mode technique I) est caractérisée par des outils très rudimentaires, souvent fabriqués à partir de galets ou de blocs de pierre :

• Choppers. - Il s'agit de galets taillés pour obtenir une arête tranchante d'un côté.

• Éclats. Ce sont des morceaux de pierre détachés lors de la taille et utilisés comme outils coupants.

• Noyaux. - Correspondent aux blocs de pierre restants après avoir extrait les éclats.

Ces outils servaient probablement à des activités basiques telles que le dépeçage d'animaux, la découpe de végétation et la fracture des os pour en extraire la moelle. Les éclats tranchants pouvaient aussi être utilisés pour raser les peaux ou couper des racines.

L'industrie oldowayenne représente une étape cruciale dans l'évolution des capacités cognitives des hominidés, avec l'émergence d'une planification et d'une coordination pour la fabrication d'outils. Bien que simples, ces outils témoignent d'une première forme de technologie intentionnelle. La capacité à fabriquer et à utiliser des outils reflète un développement du cerveau et de la motricité fine, essentiels à l'évolution humaine. Elle est associée à une alimentation diversifiée, permettant l'accès à des ressources alimentaires plus variées, comme la viande, ce qui pourrait avoir influencé l'évolution du cerveau.

Les techniques lithiques oldowayennes ont été utilisée pendant plus d'un million d'années avant d'évoluer vers celles qui caractérisent l'Acheuléen, qui représente une industrie  plus sophistiquée associée principalement à Homo erectus. Ce passage s'accompagne de l'introduction de techniques de taille plus avancées et de la création d'outils bifaciaux, comme les haches à main.

L'Acheuléen.
L'Acheuléen est l'une des plus importantes et longues phases de l'évolution technologique humaine. ll se caractérise par des outils en pierre plus élaborés que ceux de l'Oldowayen et est associé à des espèces comme Homo erectus et plus tard Homo heidelbergensis. Cette industrie est surtout connue pour ses bifaces (haches à main), symboles emblématiques de l'évolution technique et cognitive des premiers hominidés.  L'Acheuléen reste une référence majeure dans les études sur l'évolution humaine. Il symbolise une étape où les premiers hominidés ont commencé à dominer leur environnement grâce à l'intelligence technique et à la collaboration sociale. Les outils bifaciaux, en particulier, sont devenus une sorte de signature archéologique permettant de tracer les migrations et les adaptations des premières populations humaines à travers le monde.

L'Acheuléen apparaît il y a environ 1,76 million d'années et perdure jusqu'à environ 300.000 ans, bien que certaines régions aient conservé cette technologie jusqu'à 100.000 ans avant notre ère. Pour l'Europe, on donne l'intervalle entre 1,4 millions d'années et 150.000 ans. Initialement développée en Afrique (vallée du Rift en Afrique de l'Est), la culture acheuléenne s'est ensuite propagée vers l'Europe (péninsule ibérique, sud de la France), le Moyen-Orient et certaines parties de l'Asie (Inde).

L'industrie acheuléenne marque un saut qualitatif dans la fabrication des outils lithiques par rapport à l'Oldowayen, avec une plus grande symétrie et efficacité dans la taille des outils :

• Les bifaces (haches à main). -  Ce sont les outils les plus emblématiques de l'industrie acheuléenne. Ils sont souvent en forme de goutte ou d'amande, avec deux faces soigneusement taillées pour obtenir une arête tranchante sur le pourtour. Ces outils servaient probablement à de multiples usages (dépeçage d'animaux, coupe de végétation ou même pour creuser dans le sol). Le biface était conçu pour une utilisation prolongée, ce qui reflète une capacité de planification chez les hominidés.

• Couteaux, racloirs et percuteurs. - Outre les bifaces, les Acheuléens fabriquaient également des éclats tranchants et des outils plus spécialisés, utilisés pour des tâches variées.

Les artisans acheuléens utilisaient une méthode de taille plus sophistiquée que leurs prédécesseurs. La technique de taille bifaciale implique un processus de débitage plus complexe et une maîtrise accrue de la pierre pour obtenir des outils symétriques et standardisés. La fabrication des bifaces et d'autres outils acheuléens montre une amélioration notable des capacités cognitives des hominidés par rapport aux cultures précédentes. La production de ces outils nécessitait une planification, une capacité à visualiser des formes à partir de la matière première et une motricité fine. Les bifaces montrent une tendance à la standardisation, ce qui suggère une transmission culturelle plus structurée et la possibilité d'une coopération accrue entre individus. Les outils acheuléens se ressemblent dans des zones géographiques très éloignées, ce qui témoigne d'une diffusion culturelle ou d'une transmission de connaissances sur de vastes distances.

Les principaux hominidés associés à la culture acheuléenne sont : Homo erectus (qui aurait été le premier à utiliser cette technologie), Homo heidelbergensis, une espèce plus récente qui a perfectionné l'industrie acheuléenne, et certaines populations de Homo neanderthalensis, qui ont également utilisé des outils acheuléens dans certaines régions d'Europe.

Les hominidés acheuléens étaient des chasseurs-cueilleurs. Ils utilisaient leurs outils pour chasser et dépecer des animaux, probablement en groupe. L'efficacité des outils leur permettait d'accéder à des sources alimentaires variées, notamment la viande et la moelle osseuse, ce qui a pu jouer un rôle clé dans le développement de leur cerveau. L'utilisation du feu, bien qu'elle soit associée aux hominidés acheuléens dans certains sites, n'est pas universelle à cette époque. Cependant, la maîtrise du feu vers la fin de cette période a sans doute contribué à l'amélioration des conditions de vie, notamment en facilitant la cuisson des aliments et la protection contre les prédateurs.

La fin de l'Acheuléen est marquée par une complexification croissante des technologies lithiques, des outils plus petits et plus diversifiés, et une diversification des matières premières utilisées. Cela reflète l'évolution cognitive des hominidés et leur adaptation à des environnements variés. L'industrie acheuléenne a été progressivement remplacée par des industries plus sophistiquées comme le Moustérien, qui est principalement associé à Homo neanderthalensis et, plus tard, par des industries du Paléolithique supérieur liées à Homo sapiens.

Il existe plusieurs variantes régionales de la culture acheuléenne, ou qui lui sont contemporaines. Citons :

• Culture abbevillienne (Abbevillien ou Chelléen). - Environ 1,5 million à 700.000 ans avant le présent. Principalement en Europe (sites comme Abbeville en France).  Bifaces grossiers, souvent moins symétriques que ceux de l'Acheuléen ultérieur. Utilisation de gros éclats et de galets pour créer des outils tranchants. Considéré comme une phase précoce ou régionale de l'Acheuléen, marquant les débuts de la technologie bifaciale en Europe. Hominidés associés : Homo erectus.

• Culture madrasienne (ou Attirampakkamien)  -  1,5 million d'années à 300.000 ans, environ, avant le présent. Fait partie des premières industries acheuléennes, caractérisées par des bifaces (haches en pierre) relativement élaborés, mais aussi des outils plus simples comme des racloirs et des éclats utilisés pour des tâches variées. Le site principal où ces outils ont été découverts est celui d'Attirampakkam, situé près de Chennai, dans l'État du Tamil Nadu, en Inde du Sud. D'autres vestiges similaires ont été trouvés dans plusieurs sites à travers l'Inde. Ces outils sont généralement attribués à Homo erectus, qui était l'hominidé dominant à cette époque en Asie. 

• Culture soanienne (Soanien ou Sohanien). - De 1,9 million à 125 000 ans environ, bien qu'il y ait des débats sur les dates précises. Certains vestiges pourraient remonter à plus de 2 millions d'années, ce qui en ferait l'une des plus anciennes industries lithiques d'Asie du Sud. La culture soanienne est nommée d'après la vallée du fleuve Soan (Sohan), située dans l'actuel Pakistan (région du Punjab). Elle couvre une vaste zone de l'Asie du Sud. Les outils soaniens incluent des éclats de pierre et des outils façonnés sur galets (culture à galets), similaires à ceux de la tradition chopper. Ces outils sont souvent comparés à ceux des industries oldowayennes ou acheuléennes, mais avec des spécificités locales en termes de matériaux et de techniques de taille. Les outils soaniens sont associés à des hominidés tels que Homo erectus et peut-être Homo heidelbergensis, qui étaient présents en Asie au cours du Paléolithique inférieur. La faible présence de bifaces dans la culture soanienne a conduit certains chercheurs à suggérer que cette industrie pourrait représenter une tradition différente de celle de l'Acheuléen, propre à cette région.

• Culture clactonienne. -  Le Clactonien (environ 400 000 à 250 000 ans avant le présent.) est principalement retrouvé en Europe de l'Ouest, notamment sur le site de Clacton-on-Sea en Angleterre, d'où il tire son nom.  Le Clactonien,  principalement associé aux premières populations d'Homo heidelbergensis et, dans certains cas, aux Néandertaliens,  est une industrie lithique caractérisée par la production d'éclats par percussion directe, sans façonnage des bifaces (typiques de l'Acheuléen). Les outils sont généralement simples, comme des racloirs, des choppers et des outils sur éclats bruts, souvent utilisés pour des tâches de découpe ou de traitement des matériaux organiques. L'absence de bifaces est l'une des principales caractéristiques qui différencie le Clactonien de l'Acheuléen proprement dit, qui domine à la même période dans certaines régions. On observe des éclats épais avec des bords généralement irréguliers, suggérant que l'efficacité de ces outils dépendait moins de la finesse de la taille que de la rapidité de production et de leur fonctionnalité immédiate.Le Clactonien est interprété comme une industrie opportuniste, où les hominidés privilégient des outils simples et rapides à fabriquer, adaptés aux besoins immédiats de leur environnement.

 â€¢ Culture tayacienne. - Le Tayacien (environ 400 000 à 250 000 ans avant le présent) est une industrie de taille relativement simple, caractérisée par des outils sur éclats bruts, sans bifaces typiques de l'Acheuléen. Les outils produits sont principalement des choppers et des racloirs simples. Cette culture, comme le Clactonien,  représente probablement une adaptation locale à des besoins spécifiques, et se trouve en concurrence avec des industries plus avancées comme l'Acheuléen et le Levalloisien.

• Culture yabroudienne. -  Le Yabroudien  environ 350 000 à 200 000 ans avant le présen) est principalement identifié dans la région du Proche-Orient, en particulier sur le site de Yabroud en Syrie, d'où son nom. Il est également retrouvé au Liban et en Israël. Le Yabroudien est une industrie transitionnelle entre le Paléolithique inférieur et moyen dans le Levant, caractérisée par des outils sur éclats et la présence d'outils à denticulations (éclats avec des encoches ou dents régulières sur le bord). Bien que cette culture produise également des éclats bruts comme le Clactonien, elle se distingue par la diversité des outils. On y trouve des grattoirs, des denticulés, et même des bifaces en petite quantité, suggérant une évolution progressive vers des industries plus sophistiquées comme le Moustérien. Le Yabroudien montre aussi des prémices de la méthode de préparation du nucleus, annonçant des techniques plus élaborées comme la méthode Levallois, qui sera prédominante au Paléolithique moyen.      Cette industrie est  vue comme un mélange entre des traditions acheuléennes anciennes et des innovations locales en réponse aux conditions écologiques changeantes du Levant. Ajoutons que le Yabroudien est l'un des rares exemples d'une culture lithique propre au Proche-Orient, suggérant une évolution culturelle indépendante dans cette région clé pour l'évolution humaine.

Modes de vie et compétence cognitives.
Les hominidés du Paléolithique inférieur étaient des chasseurs-cueilleurs. Ils se nourrissaient de plantes, de fruits, de tubercules, de petits animaux et de charognes. La chasse de gros gibier était probablement rare et opportuniste.Les premiers hominidés vivaient en petits groupes nomades. Les structures sociales étaient probablement simples, centrées sur la coopération pour la recherche de nourriture et la protection contre les prédateurs. Ils vivaient dans des environnements variés, des savanes africaines aux forêts et aux zones littorales. Les indications archéologiques montrent qu'ils utilisaient des abris naturels et construisaient parfois des structures temporaires.

Il y a des preuves suggérant que Homo erectus utilisait le feu pour se réchauffer, cuisiner et se protéger des prédateurs, bien que l'usage contrôlé du feu soit plus clairement établi au Paléolithique moyen. Bien que la langue parlée telle que nous la connaissons n'ait probablement pas existé, il est plausible que les premiers hominidés utilisaient des formes de communication vocale et gestuelle avancées. Il n'y a pas de preuves convaincantes d'art ou de symbolisme complexe au Paléolithique inférieur, bien que des objets comme les bifaces finement façonnés puissent avoir eu une signification au-delà de leur utilité pratique.

.


[Histoire politique][Biographies][Cartothèque]
[Aide][Recherche sur Internet]

© Serge Jodra, 2025. - Reproduction interdite.