| Hermachus, appelé quelquefois Hermacus, mais à tort, comme le montrent les fragments de Philodème retrouvés à Herculanum (vol. VI, col. 13, 20). Philosophe grec, disciple d'Epicure, à qui il succéda dans la direction le son école. Epicure le nomme, dans son testament, comme « ayant vieilli avec lui dans la philosophie ». Il était né à Mytilène, et il composa plusieurs ouvrages, dont Diogène Laërce nous a conservé les titres : 22 livres sur Empédocle, sur les sciences, contre Platon et contre Aristote. D'après Proclus, il faisait ce sophisme contre la prière : Si la prière est nécessaire à tout, elle l'est aussi à la prière elle-même, et ainsi de suite, à l'infini. D'après un fragment de son livre sur Empédocle, cité par Porphyre, Hermarchus soutenait que les lois ont été instituées pour protéger la vie humaine. Elles auraient ainsi pour fondement, non la force, mais le consentement de ceux qu'elles doivent régir il reste d'ailleurs entendu, comme pour tous les partisans d'Epicure, qu'elles n'ont d'autre principe que l'intérêt. | |