| Gail (Jean-Baptiste). - Laborieux helléniste, né à Paris en 1755, mort en 1829, fut professeur de grec au Collège de France, conservateur des manuscrits grecs et latins de la Bibliothèque nationaleis, et entra en 1809 à l'Académie des inscriptions. Il a contribué à relever l'étude du grec en France lors du rétablissement des études; cependant la solidité de son érudition a été mise en doute, et ses travaux philologiques obtinrent peu d'autorité. Il a donné des éditions et traductions de Théocrite, 1792, in-8; d'Anacréon, 1793, in-8; d'Homère, 1801, 7 volumes in-8; de Xénophon, 1797-1815, 10 volumes in-4; de Thucydicle, 1807, 10 vol.; une Grammaire grecque, 1798, ouvrage qui fut longtemps classique, et un recueil intitulé le Philologue, en 24 vol. in-8, 1817-1728, où il reproduisit une foule de mémoires et opuscules philosophiques publiés à diverses époques. | |
| Gail (Sophie, née Garre). - Musicienne, épouse de Jean-Baptiste Gail, née en 1776, morte en 1819. On lui doit les opéras des Deux Jaloux, 1813, et de la Sérénade, et un grand nombre de romances qui eurent la vogue. |