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Du
Fu (æœç”«), également connu sous le nom de Tou Fou ou Tu
Fu en romanisation Wade-Giles, est grand poète de la dynastie Tang
en Chine. Il est né en 712, dans le comté de Gongxian, dans la province
du Henan, en Chine, et est mort en 770, probablement dans la province de
Hunan. Son style poétique était caractérisé par sa clarté, sa précision
et son souci du détail, ainsi que par une grande sensibilité aux émotions
humaines. Du Fu était contemporain et ami de Li Bai.
Leur amitié a été marquée par un profond respect mutuel, bien que leurs
styles poétiques et leurs approches de la vie aient été différents.
Issu d'une famille
de fonctionnaires, Du Fu a reçu une éducation classique solide, étudiant
les classiques chinois ainsi que la poésie
et la littérature. Influencé par les oeuvres des grands poètes chinois
antérieurs, ainsi que par les événements tumultueux de son époque,
il a commencé à écrire de la poésie dès son jeune âge, montrant un
talent précoce pour l'expression poétique.
Du Fu (712- 770). Portrait imaginaire généré par une IA (OpenDalle). Il a entrepris des voyages à travers la Chine, cherchant l'inspiration et l'aventure. Il a ainsi connu de nombreuses régions où il a été témoin des souffrances du peuple et des ravages de la guerre. Après avoir soutenu la rébellion d'An Lushan contre la dynastie Tang, Du Fu a été capturé par les forces impériales et emprisonné pendant un certain temps. Par la suite, il a été contraint de vivre en exil pendant plusieurs années, une période difficile marquée par la pauvreté et la maladie. Il est décédé en 770 à l'âge de 58 ans, peu de temps après avoir été autorisé à retourner dans la capitale impériale. Ses expériences se reflètent dans ses écrits. Il était plus soucieux des affaires politiques et sociales de son époque. Ses poèmes traitent de la guerre, de la politique, de la nature, de la famille et de l'amour. Ils évoquent aussi la douleur de la séparation, la nostalgie et la recherche de la stabilité. Son oeuvre poétique, bien que méconnue de son vivant, est devenue célèbre après sa mort et continue d'être étudiée et appréciée. La poésie de
Du Fu.
En bon confucéen, il montre aussi une forte loyauté envers la dynastie Tang et un grand amour pour sa patrie. Ses poèmes reflètent souvent ses préoccupations pour le sort du pays et son désir de voir restaurée la paix et la prospérité. Mais ses poèmes contiennent également beaucoup de réflexions personnelles sur sa propre vie, ses échecs, ses aspirations et ses sentiments de frustration face aux injustices et à l'instabilité politique. Du Fu est reconnu pour sa maîtrise technique de la poésie. Il utilise des formes strictes comme la forme poétique du quatrain régulier, appelée "lüshi" (律诗), avec des règles précises de rime et de tonalité, et démontre une grande habileté dans l'utilisation de la structure formelle pour renforcer le contenu émotionnel et thématique. Il était un maître de divers styles poétiques, allant des vers courts et simples aux formes plus complexes et élaborées. Ses oeuvres sont riches en allusions littéraires et historiques, reflétant sa vaste érudition. Il fait souvent référence à des événements historiques, des classiques littéraires et des figures célèbres du passé, ce qui donne à ses poèmes une profondeur supplémentaire. Malgré son réalisme, Du Fu ne néglige pas la beauté esthétique. Il parvient à infuser même les descriptions les plus sombres et réalistes avec une sensibilité poétique qui transcende la simple narration des événements. Quelques vers.
Printemps
en guerre (春望, Chūn wà ng).
åœ‹ç ´å±±æ²³åœ¨ï¼ŒåŸŽæ˜¥è‰æœ¨æ·±ã€‚
La
nation est en ruine, mais les montagnes et les rivières subsistent.
Pensées
sur la nuit paisible (月夜, Yuè yè).
今夜鄜州月,閨ä¸åªç¨çœ‹ã€‚
Ce
soir, la lune brille sur Fuzhou, dans la chambre nuptiale, ma femme regarde
seule. J'ai de la peine pour mes jeunes enfants, qui ne comprennent pas
encore ce qu'est la nostalgie de Chang'an.
Montée
(登高, DÄ“ng gÄo).
風急天高猿嘯哀,渚清沙白鳥飛迴。
Le
vent souffle fort et le ciel est haut, les singes gémissent tristement.
La
cabane au toit de chaume brisée par l'automne (èŒ…å±‹ç‚ºç§‹é¢¨æ‰€ç ´æŒ,
Máo
wÅ« wéi qiÅ« fÄ“ng suÇ' pò gÄ“).
八月秋高風æ€'號,æ²æˆ‘屋上三é‡èŒ…。
En
août, le vent d'automne souffle avec fureur, il arrache les trois couches
de chaume de mon toit.
Mentionnons encore les oeuvres suivantes : Les
Trois Offrandes aux Autels" (三å, SÄn lì).
Chant
de la charrette de guerre (兵車行, BÄ«ng chÄ“ xÃng).
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