| Cagnoli (Antoine), célèbre astronome, né à Vérone en 1745, accompagna l'ambassadeur de Venise en Espagne. Passant à Paris, il vit par hasard l'observatoire; il avait alors 57 ans, et ne savait pas les premiers éléments des mathématiques. Cinq ans après, il était en relation avec les principaux astronomes de France et d'Italie, et rédigeait des observations, et des mémoires pour l'académie des sciences de Paris. De retour chez lui, il établit en 1782, dans sa maison même, un observatoire qu'il munit des instruments nécessaires, et se livra pendant 12 ans à des travaux qui lui méritèrent les prix et les éloges des académies, et la présidence de la célèbre société italienne. L'invasion des Français vint l'arracher à ses douces occupations. Nommé l'un des directeurs de l'observatoire de Milan, puis professeur à l'école militaire de Modène, il se démit de ses emplois à raison de sa santé, pour revenir à Vérone, où il mourut en 1810. Outre un grand nombre de mémoires dans les journaux, ou les recueils des sociétés savantes, on a de lui sous le titre de Dissertations, un traité élémentaire d'astronomie; Traité de trigonométrie rectiligne et sphérique, traduit en français par Chompré, 2eédition, Paris. 1807, in-4. | |