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Avenue de Clichy |
Avenue de Clichy, à Paris (XVIIe'arrondissement et XVIIIe'arrondissement). - Cette avenue est formée de l'ancienne Grande-Rue (jusqu'à la Fourche) et de l'avenue de Clichy réunies en 1868 sous la même dénomination. Elle fut plantée d'arbres en 1705 aux frais de la marquise de Vaubrun. Elle commence à la place de Clichy et marque jusqu'à la Fourche la limite entre les XVIIe et XVIIIe arrondissement. Au-delà, elle appartient au XVIIe arrondissement, pour aboutir au boulevard Berthier (porte de Clichy). Côté impair jusqu'à la Fourche, puis les deux côtés (XVIIe arrondissement). N° 7. Le Cinéma des cinéastes actuel est à l'emplacement d'un cinéma qui a porté, dans les années 1930, les noms de L'Eden puis Le Mirage. Il avait remplacé l'ancien Kursaal (music-hall). Là était situé aussi auparavant le fameux restaurant du Père Lathuile qui datait de 1793. En 1814 c'était encore une guinguette et Moncey y établit son quartier général. A ce sujet rappelons que le général prussien luffling voulait « bien allumer la ville » et les canons étaient pointés. L'empereur Alexandre s'opposa au bombardement. Le restaurant du Père Lathuile a disparu en 1906. De nos jours, le nom a été repris par un bar à vin qui se trouve juste à côté. N° 37. Rue Lechapelais (1841). Nom de propriétaire. Etait avant 1863 une voie de l'ancienne commune des Batignolles. N° 43. Rue Hélène. Classée en 1863. (Nom de propriétaire). A la hauteur du N° 57 : la Fourche. On appelle ainsi le point où l'avenue de Saint-Ouen prend naissance dans l'avenue de Clichy. N° 75. Rue La Condamine (1841). S'appela rue de la Paix avant 1568. Nom actuel en mémoire de l'explorateur (1701-1774). N° 76. Magasin Tati. On y voyait autrefois le Chante-Clair (concert, 1909). N° 80. Rue Saint-Jean. Ancien passage Moncey avant 1867. Au 14bis est la chapelle des catéchismes de l'église Saint-Michel des Batignolles. N° 86. Emplacement de l'ancienne salle Salle Ludo (concerts et bals). N° 89. Rue Jacquemont (1863). S'appela rue de Chartres avant 1869. Nom actuel en mémoire de Victor Jacquemont, voyageur et naturaliste (1801-1832). N° 100. Rue du Docteur Heulin (nom d'un médecin, 1869-1926). S'appelait rue Trézel avant 1927 et impasse Trézel (nom de propriétaire), avant 1870. N° 113. Rue Clairaut. S'appela rue Sainte-Thérèse. Nom actuel en 1867 en mémoire du mathématicien Claude Clairaut (1713-1765), qui à dix-huit ans fut reçu membre de l'Académie des sciences. N° 112. Rue Lacroix (1879). Nom de propriétaire. Le 17 est orné de médaillons (1880). Le 28 a été habité par Willette, artiste peintre. N° 118. Rue des Apennins. S'appela rue Saint-Georges avant 1877. Au 25, façade agrémentée, ainsi qu'au 27 (1852). N° 132. Rue Sauffroy. Nom de propriétaire. Sur la façade du 36, nous voyons les attributs des quatre arts. N° 129. Rue Brochant (1845). S'appela rue Notre-Dame avant 1869. Nom en mémoire du géologue Brochant de Villiers (1773-1840). A l'angle de l'avenue de Clichy se trouvait le concert du Libre Échange (le café qui se trouve à cet emplacement à repris ce nom). Au 26 est le marché des Batignolles qui antérieurement était situé rue La Condamine, au coin de la rue Boursault. Le marché actuel date de 1867. N° 142. Rue Gauthey. S'appela rue du Garde en 1863. Nom actuel en 1864 en mémoire de l'ingénieur Gauthey (1732-1806). N° 133. Emplacement de l'ancien casino des Charmettes. Triomphal-Cinéma (1908), ensuite salle de conférences et théâtre populaire (1910). Aujourd'hui immeuble un peu tristounet. N° 152. Rue Guy Môquet (nom d'un étudiant né en 1924, otage fusillé par les Allemands le 22 octobre 1941). Antérieurement portait le nom de rue Balagny (1846), qui devait son nom à un ancien maire des Batignolles, lors de la création de la rue. Plus anciennement encore, chemin des Boeufs (route départementale n° 36). N° 154. Cité des Fleurs (voie privée). Nous voyons là de nombreux petits pavillons avec jardins, qui détonnent agréablernent dans ce quartier. N° 162 Rue Pouchet. La partie comprise entre l'avenue de Clichy et la rue de la Jonquière s'appelait rue du Port-Saint-Ouen en 1863. La rue fut ensuite prolongée jusqu'aux fortifications et reçut son nom en 1875 en mémoire de l'industriel qui perfectionna le tissage du coton (1748-1809). Au 70 est le passage Pouchet qui se termine en impasse de l'autre côté de la rue. Au 8 du passage se trouve l'impasse Deligny. La rue Pouchet aboutit à la porte Pouchet. Au 83 se trouvait l'impasse Jacob qui a disparu. N° 168. Rue Berzélius (1859). S'appela rue Saint-Germain avant 1864. Nom actuel en mémoire du chimiste suédois (1779-1848). N° 163 bis. Impasse Chalabre, qui conduit au parc Clichy-Batignoles (parc Martin Luther King) où se trouvaient autrefois les ateliers et de la gare aux marchandises des chemins de fer de l'Ouest. (A droite rampe vers l'hôtel Ibis). N° 194. Rue Fragonard (1866). Ancien chemin latéral au chemin de fer de ceinture. Nom en 1875 en l'honneur du peintre (1723-1806). Côté pair depuis la Fourche (XVIIIe arrondissement). N° 38. Rue Ganneron. S'appela rue des Carrières avant 1877. Nom en mémoire d'Auguste Ganneron, banquier et député, qui fut l'un des fondateurs du Comptoir d'Escompte (1792-1847). Au 15 s'ouvre la rue Hégésippe-Moreau (1889) qui doit son nom au poète (1810-1838). La rue Hégésippe-Moreau a été prolongée en 1908 jusqu'au 33 de la rue Ganneron. Le peintre Eugène Carrière habitait le 15 de la rue Hégésippe-Moreau. Au 18 de la rue Ganneron s'ouvre la rue Cavalotti qui doit son nom à l'écrivain et homme politique italien (1855-1898). Au 10 de cette dernière rue est la rue Camille-Tahan (1902). N° 30. Impasse des Deux-Nethes. S'appela impasse d'Antin et passage Béranger avant 1877. Nom en mémoire d'un ancien département français. N° 22. Impasse de la Défense. S'appela impasse Capron avant 1877. Nom en mémoire de la défense de ce quartier en 1814. N° 18. Rue Capron. Nom de propriétaire. N° 12. Passage Lathuile. Son nom vient du célèbre restaurant du Père Lathuile qui se trouvait en face et qui a disparu au début du XXe siècle.. N° 6. Emplacement de l'ancien restaurant Boivin (1815). N° 4. Passage de Clichy. S'appela passage Saint-Pierre avant 1873. Place de Clichy, située sur l'emplacement de l'ancienne barrière de Clichy dont elle porta le nom de 1789 à 1864. La barrière fut vaillamment défendue en 1814 par la Garde nationale et les invalides commandés par le maréchal Moncey. Le monument commémoratif a été érigé en 1869 par les soins et aux frais de la Ville. Il est dû à Doublemare. A côté de la barrière se trouvait un grand bâtiment qui faisait partie de l'enceinte des fermiers généraux qui disparut en 1860 lorsque le village de Clichy fut incorporé. (F.de Rochegude). |
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