| Mousardou. - Bourgade de Guinée, par 8° 27' de latitude Nord; 8° 44' de longitude Est, à 608 m d'altitude, sur le plateau qui sépare la vallée du Kilos (affluent du Niger) du bassin des fleuves qui traversent le Libéria. Climat salubre. C'était la capitale d'un petit Etat mandingue, connue surtout par le voyage qu'y fit en 1868 Benjamin Anderson, parti de Monrovia. La carte d'Anderson manque, d'ailleurs, de précision scientifique. Mousardou était à cette époque le point le plus éloigné qu'ait atteint, dans l'Hinterland, un voyageur parti de Liberia. Anderson a signalé des mines d'or voisines de cette localité. Par le traité du 8 décembre 1892, le gouvernement libérien consentit à placer Mousardou dans la zone d'influence française. Un poste français a été établi en 1894, non loin de là, à Beyla, qui est aujourd'hui le ched-lieu de la préfecture guénéenne du même nom. (L. Del.). | |