|
Aucun
terrain spécial n'est nécessaire et c'est là l'une
des raisons qui expliquent le succès des courses
sur routes; en outre l'épreuve de «-Marathon
», qui intéresse vivement l'opinion, a ramené l'attention
du public sur ce sport. Cette épreuve, à sa création,
à la fin du XIXe siècle,
s'est d'abord disputée sur 40 kilomètres, distance et nom
sont empruntés à un fameux épisode de l'histoire grecque
: Philippidès, selon une légende, courut d'une traite de
Marathon
à Athènes
pour annoncer aux Athéniens la victoire remportée sur les
Perses et il mit une telle hâte
à porter l'heureuse nouvelle, qu'en arrivant, ajoute la tradition,
il tomba mort de fatigue.
A partir de 1908,
la longueur du marathon a été fixée à 42,195
km, distance qui sépare Windsor au stade de White à Londres,
les deux points entre lesquels cette épreuve donnait lieu à
la manifestation annuelle la plus connue. En 1975, un autre marathon important
a été créé à New-York;
celui de Paris
date de 1985. Ce sont des manifestations qui attirent chaque année
quelques sportifs de très haut niveau, une foule d'amateurs aux
performances parfois étonnantes... et aussi quelques inévitables
m'as-tu-vu.
Généralement
les courses sur routes comprennent de 12 à 40 kilomètres
et se disputent de mai à octobre; ce sont des épreuves assez
pénibles, dont les cardiaques feront bien de s'abstenir, et qui
exigent un entraînement particulier. Les spécialistes préconisent
la marche comme meilleur moyen d'entraînement; mais si l'on se prépare
à un concours, il faudra également couvrir à la course
des parcours de plus en plus longs; on ne tardera pas à obtenir
d'excellents résultats si on possède quelque résistance.
Parmi les records
établis dans les siècles précédents, on ne
peut passer sous silence la belle performance d'un laquais du comte de
Polignac qui
«
âgé de plus de soixante ans, fit le trajet du Puy à
Paris, aller et retour, soit environ 800 kilomètres en sept jours
et demi, ne dormant que quatre heures sur vingt-quatre et le reste du temps
arpentant les routes avec les jambes qu'il avait fort longues » (Ch.
Fleurigard, Jeux, sports et grands matches).
|
|