| May (Thomas). - Poète né à Mayfield (Sussex, en Angleterre), vers 1594, mort le 13 novembre 1650. Très riche, il fit partie de la cour, écrivit, à la demande de Charles Ier, des poèmes sur les règnes de Henri II (1633, in-8) et d'Edouard III (1635), embrassa dans la guerre civile le parti parlementaire. Enterré à Westminster, son corps en fut enlevé à la Restauration. Thomas Mays traduisit la Pharsale et la continua en anglais et en latin (Supplementum Lucani, sept chants; Leyde, 1640, in-422), écrivit cinq pièces de théâtre; Antigone (1631); The Heir (comédie, 1633); Agrippina (1639); Cleopatra (1639); The Old Couple (comédie, 1654); une superficielle History of the parliament of England, 1640 (Londres, 1647, in-fol.). (A.-M. B.) | |
| May (Sir Thomas Erskine), lord Farnborough, historien et juriste anglais, né en 1815, mort le 17 mai 1886. Il fit sa carrière dans le service administratif de la Chambre des communes (1831), dont il devint le chef en 1874; à sa retraite il fut créé pair avec le titre de lord Farnborough (10 mai 1886). Il a publié : A Treatise on the law, privileges, proceedings and usage of Parliament (1844; 10e éd. par Palgrave et Bonheim-Carter, 1893); Remarks and suggestions with a view to facililate the dispatch of public business in Parliament (1849); Rules, orders and forms of proceeding of the House of Commons (1854); Democracy in Europe (1877, 2 vol.); Constitutional History of England since the accession of George III, 1760-1860 (1861-1863, 2 vol.; 3e éd., 1871, 3 vol.), son oeuvre capitale. (A.-M. B.). |
| May (Edward Harrison). - Peintre né à New-York (Etats-Unis) en 1825. Il étudia les sciences appliquées avant de se livrer à la peinture. Fixé à Paris à partir de 1854, il entra dans l'atelier de Th. Couture et se révéla, comme un habile peintre de genre et d'histoire, avec une toile intitulée François Ier pleurant la mort de son fils, à l'Exposition universelle de 1855. Parmi ceux de ses ouvrages qui furent remarqués dans la suite, il faut citer : le Berger napolitain (1857); les Derniers Jours de Christophe Colomb (1861); Jane Gray allant au supplice (1863); Ophélia (1868); Madeleine au sépulcre (1873); Une Alsacienne (1876); la Chanson (1880); la Levée de mademoiselle (1881); le Repos (1882); Milton dictant à ses filles (1883); Pandore; le Bon Larron (1885), et une grande quantité de portraits. (G. G.). |