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Jack
London (John Griffith Chaney) est un écrivain
américain né né le 12 janvier 1876 à San Francisco et est mort
le 22 novembre 1916 à à Glen Ellen, en Californie. Il est l'un des écrivains
américains les plus emblématiques, connu pour ses romans d'aventures,
ses nouvelles et ses essais, généralement centrés sur la lutte pour
la survie dans des environnements hostiles et les réalités de la vie
sociale.
Jack London est né
dans une famille pauvre. Son père, William Chaney, gaganit sa vie en pratiquant
l'astrologie, mais il a abandonné sa mère, Flora Wellman, avant sa naissance.
Flora a ensuite épousé John London, un ouvrier agricole, qui a donné
son nom à Jack. Il a grandi dans la pauvreté à Oakland, en Californie.
Dès son jeune âge, Jack a été exposé aux dures réalités de la vie.
À 14 ans, il a quitté l'école pour travailler à plein temps. Il a pris
divers emplois, notamment dans une conserverie et comme livreur. Cependant,
son amour pour la lecture a nourri son ambition de devenir écrivain. Il
a également développé un goût pour l'aventure, rejoignant une bande
de jeunes pirates d'huîtres sur la baie de San
Francisco. En 1893, à 17 ans, London s'embarque à bord du bateau
le Sophia Sutherland pour chasser les phoques dans le Pacifique
Nord. Ce voyage est un tournant pour lui, car il découvre sa passion pour
la mer et l'aventure. À son retour, il raconte cette expérience dans
son premier essai publié, qui lui a valu un prix littéraire.
En 1894, il devient
vagabond et traverse les États-Unis
à pied, en train ou en stop. London est emprisonné pour vagabondage Ã
Niagara Falls. Cette période difficile lui a permis de rencontrer des
travailleurs précaires et des marginaux, ce qui marquera profondément
ses écrits futurs sur les inégalités sociales. En 1896, London s'inscrit
à l'Université de Californie à Berkeley, mais il abandonne ses études
après seulement un semestre faute de moyens financiers. En 1897, il rejoint
la ruée vers l'or au Klondike, dans le Yukon. Même s'il n'y fait pas
fortune, cette expérience dans le Grand Nord canadien influence profondément
ses oeuvres. C'est dans cet environnement impitoyable qu'il puise l'inspiration
pour des récits célèbres comme L'Appel de la forêt (The Call
of the Wild, 1903) et Croc-Blanc (White Fang, 1906).
De retour en Californie
en 1898, London décide de se consacrer pleinement à l'écriture. Il connaît
ses premiers succès littéraires avec des nouvelles publiées dans des
magazines populaires. Ses récits, centrés sur la lutte pour la survie,
s'inspirent de ses expériences dans des environnements extrêmes. Le succès
vient en 1903 avec la publication de L'Appel de la forêt, qui devient
un best-seller immédiat. Ce roman raconte l'histoire de Buck, un chien
domestique qui retrouve ses instincts sauvages dans le Grand Nord. C'est
une oeuvre qui aborde la relation entre l'humain et la nature, un thème
récurrent chez London.
Pendant la même
période, Jack London s'implique dans le socialisme,
inspiré par ses propres expériences de la pauvreté et de l'exploitation
des travailleurs. Il adhère au Socialist Labor Party et milite pour les
droits des travailleurs. Il publie des essais politiques et des romans
à contenu social, comme Le Talon de fer (The Iron Heel,
1908), une dystopie socialiste préfigurant l'avènement du fascisme
et de la répression des classes laborieuses. Jack London reste un grand
voyageur. En 1907, il entreprend un voyage autour du monde à bord d'un
voilier qu'il fait construire, le Snark, avec sa deuxième épouse,
Charmian Kittredge. Ce voyage devait durer sept ans, mais des problèmes
de santé et financiers le contraignent à rentrer en Californie en 1909.
Il raconte ces aventures dans La Croisière du Snark (The Cruise
of the Snark, 1911).
Au cours de ses dernières
années, London écrit plusieurs autres romans et essais, mais sa santé
se détériore en raison de son alcoolisme, de la dépression et d'une
maladie rénale. Il meurt le 22 novembre 1916 à l'âge de 40 ans, dans
son ranch de Glen Ellen, en Californie. Les circonstances de sa mort sont
controversées, certains évoquant un suicide, bien que la cause officielle
soit une insuffisance rénale. Il laisse derrière lui une oeuvre prolifique,
composée de plus de 50 livres, dont des romans, des recueils de nouvelles,
des essais et des articles journalistiques. |
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