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Martin Heinrich
Klaproth est un chimiste et minéralogiste né le 1er
décembre 1743 à Wernigerode, dans le duché de Brunswick-Wolfenbüttel
(Allemagne actuelle), et décédé le 1er
janvier 1817 à Berlin, en Prusse (Allemagne actuelle). Il fut
professeur à Berlin, et découvrit
plusieurs corps simples : le zirconium (1789), le titane (1795),
l'uranium (1789), le cérium (1803) et le tellure (1798). Il a également
contribué à l'étude des composés et des minéraux,
notamment en menant des recherches sur le cérium, le béryllium
ou le tantale. |
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Heinrich Julius
von Klaproth, fils du précédent, est un voyageur et
orientaliste, né en 1783, mort en 1835. Le gouvernement russe l'envoya,
en 1805, avec une ambassade, à Pékin;
mais il fut rappelé avant d'avoir passé la frontière;
il resta six mois à Irkoutsk, où il étudia plusieurs
langues asiatiques. En 1806, il explora seul une vaste étendue des
frontières chinoises. Il fut ensuite envoyé en mission dans
le Caucase,
et publia un récit de cette expédition. En 1812, par suite
d'un grave abus de confiance commis au préjudice du gouvernement
russe, il dut quitter la Russie et vint s'établir à Paris.
Dans les questions qui avaient trait à la géographie ou à
la philologie asiatique, Klaproth fit longtemps autorité; mais à
la fin du XIXe siècle, on a été
à même de constater que ses itinéraires dans l'Asie
centrale devaient beaucoup à la fantaisie, sinon à l'imposture.
(A19).
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En
bibliothèque - Archives
pour la langue, l'histoire et la littérature asiatiques (St
Petersbourg, 1840, in-4°). - Description géographique et
historique du Caucase oriental (Weimar, 1814), Asia polyglotta
(Paris, 1823, avec atlas in-fol.). - Tableau historiques de l'Asie depuis
Cyrus jusqu'à
nos jours (Paris, 1824-26. 4 vol.), Examen
critique des travaux de Champollion sur les
hiéroglyphes
(Paris, 1832). Voyage au mont Caucase et en Géorgie. |
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