| Hiéronyme, historien grec de la fin du IIIe siècle av. J.-C. Il était lié avec son compatriote Eumène, qu'il accompagna peut-être pendant l'expédition d'Alexandre en Asie. Il fut chargé de diverses missions par les généraux qui se disputaient l'héritage d'Alexandre, mais resta fidèle à Eumène. Fait prisonnier par Antigone, en 316, il fut bien traité par celui-ci et resta à son service, puis à celui de son fils Démétrius. Il a composé un ouvrage peu estimé, mais cependant souvent cité par les Anciens, pour les événements qui ont suivi la mort d'Alexandre. (Ph. B.). | |
| Hiéronyme, roi de Syracuse, né en 231 av. J.-C. Il était le petit-fils de Hiéron II et n'avait que quinze ans à la mort de son grand-père. Celui-ci n'avait consenti à lui laisser la couronne qu'en lui donnant un conseil de tutelle. Un des membres de ce conseil, Andranodore, oncle du jeune roi, acquit sur lui un véritable ascendant, le fit proclamer majeur et le poussa à une vie de débauches, profitant de l'insouciance du roi pour diriger la politique de Syracuse. Les projets de Hiéron furent délaissés, l'alliance avec Rome rompue et un traité conclu avec les Carthaginois qui s'engagèrent à renoncer à toutes prétentions sur la Sicile. Hiéronyme se disposait déjà à combattre Rome, lorsqu'il fut massacré avec tous les siens par des Syracusains désireux de délivrer leur ville de l'oppression royale. Il n'avait pas régné quinze mois, mais son règne devait avoir de funestes résultats pour Syracuse. Hiéronyme est le premier roi qui ait fait frapper des monnaies portant l'effigie royale. (C. Ganiayre). |