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Eyjolf

	Eyjolf Dadaskald (poète des gestes), scalde norrain, vivait vers l'an 1000 à la cour du jarl norvégien Eirik Hakonarson et il chanta ses hauts faits dans la Bandadrapa dont quelques strophes nous ont été conservées.
	Eyjolf Einarsson et Valgerdarson, magnat et scalde islandais du X^e siècle. Propriétaire des domaines de Jorunnarstads et de Moedruvells sur l'Eyjafjardara, il était cité, vers 940, comme l'un des plus puissants chefs du quartier septentrional. Aussi attentif à défendre son île contre l'ennemi du dehors que contre ceux du dedans, il composa un chant guerrier contre Harald Gormsson, roi du Danemark, lorsque celui-ci menaça d'envahir l'Islande et, vers 975, les proscrits étant devenus dangereux pendant une grande famine, il fit passer une loi par laquelle le banni qui en tuerait trois autres serait amnistié. Il se noya dans le Gnüpufellsà. Ses deux fils héritèrent de sa puissance. L'un d'eux, Einar, était aussi poète; l'autre, Gudmund, fut surnommé Riké. (B-s.).
	Eyjolf Jonsson, surnommé Loerdè (savant), annaliste islandais, né vers 1670, mort en 1745. Fils de Jon Eyjolfsson, vice-Ioegmann (1707-1716) des quartiers méridional et oriental, il fut pasteur de Thingeyraklaustré (1699), puis de Vells (1705). Il écrivit en islandais des Annales de 1659 à 1728; la biographie abrégée des évêques Jon Arason et Gudbrand Thorlaksson; et en latin : Catalogus episcoparum Islandiae; Sur la Signification du mot Bondi, et de nombreuses lettres, Il recueillit aussi des traditions et des rimas. (B-s.).

Dictionnaire biographique