1° dans la tragédie, l'anapestique dimètre ou de 4 pieds, dans lequel le dactyle et le spondée ont accès, et qu'on ne trouve guère que dans les dialogues où le choeur intervient; le couplet anapestique est ordinairement terminé par un dimètre catalectique ou vers de 3 pieds et demi, quelquefois par un monomètre (2 pieds), lequel petit aussi alterner avec les dimètres; 2° dans la comédie, l'anapestique tétramètre catalectique ou de 7 pieds et demi, appelé aristophanien, à cause du grand usage qu'en a fait Aristophane. D'après Héphestion (ch. VIII), le comique sicilien Epicharme avait composé deux pièces entières sur ce mètre.
(On donne aussi quelquefois le nom d'aristophanien au tétramètre iambique catalectique, et surtout au vers logaédique formé d'un dactyle et de deux trochées, Lydia die per omnes, appelé aussi archiloquien). (A. W. / P.).