| Rue Ménars, à Paris. - Cette petite rue du IIe'arrondissement relie en diagonale la rue de Richelieu et la rue du Quatre-Septembre. En 1726, c'était une impasse qui avait été formée sur les terrains de l'hôtel du président Ménars. Des lettres-patentes , à la date du 19 février de la même année, ordonnèrent que cette impasse serait prolongée sur l'emplacement de l'hôtel de Grammont; que cette nouvelle rue porterait la dénomination de rue de Ménars et aurait une largeur de 4 toises. Cette disposition n'eut pas alors de suite, mais renouvelée par lettres-patentes du ler juillet 1765, elle reçut son exécution le 30 septembre suivant. Dans cette rue a demeuré Anacharsis Clootz, « l'orateur du genre humain, l'ennemi personnel de Jésus-Christ, qui, en s'en allant à l'échafaud, mourait de peur que ses complices ne crussent en Dieu, et leur prêcha le matérialisme jusqu'au dernier soupir. » (L. / Th. Lavallée). | |