| On nomme sampi un caractère de l'écriture grecque qui occupait probablement la dernière place dans l'alphabet, mais dont il ne s'est pas conservé de trace sur les documents épigraphiques. On ne le rencontre en effet que dans les manuscrits, où il sert uniquement de signe numéral; sa valeur est 900. Son nom lui vient, à ce qu'il semble, de sa forme composée du pi () et du sigma (), appelé san par les Doriens, suivant Hérodote (I, 139). On a voulu reconnaître le sampi dans le signe T (avec sérif), différent de T (sans sérif), qui se trouve sur une inscription d'Halicarnasse avec la valeur probable : [ ts], grec classique ; c'est une pure hypothèse. (GH). | |