| Drolling (Martin). - Peintre de genre, né en 1750 à Oberhergheim (Haut-Rhin), mort à Paris en 1817, lutta longtemps contre la misère, reçut les conseils de Mme Lebrun et de Greuze, et réussit dans les scènes d'intérieur. On cite de lui : Maison à vendre, le Marchand forain, la Marchande d'oranges, la Laitière, la Cuisine, la Salle à manger, la Maîtresse d'école, la Dame de Charité. | |
| Son fils, Michel Drolling, 1786-1851, élève de David, obtint en 1810 le grand prix de Rome et se distingua comme peintre d'histoire. Il fut admis en 1831 à l'Institut et devint en 1831 professeur à l'École des beaux-arts. Ce peintre, éminemment classique, continua David, avec plus de couleur et de mouvement : ses sujets sont bien choisis, son style pur et élevé, son dessin correct et sa touche pleine de vérité. Ses meilleurs tableaux sont : la Mort d'Abel, Orphée et Eurydice, Ulysse enlevant Polyxène à sa mère, Richelieu mourant, le Bon Samaritain , le Christ au milieu des docteurs. |