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Aglaosthène
est un poète grec ancien, auteur d'un poème astronomique
intitulé Naxiaka ( = Naxiaques). Le nom d'Aglaosthène
apparaît parfois sous des formes légèrement différentes,
telles que Aglosthène ou Agathosthène. On sait
peu de choses sur sa vie; il est probable qu'il a vécu à
l'époque hellénistique (entre le IVe
siècle av. JC et le Ier siècle
av. JC).
Le titre de Naxiaka fait référence
à l'île de Naxos, qui était
connue pour être un lieu d'observation des étoiles et de l'astronomie
dans l'Antiquité. Il est possible que le poème ait été
écrit dans le cadre d'un culte ou d'une pratique religieuse liée
à l'astronomie.
Ce poème a été perdu,
et n'est connu que par les citations qu'en ont faites divers grammairiens
ou par celles que l'on trove dans les dans les Aratea (= les
Phénomènes d'Aratus) de Germanicus,
un poème latin qui a pour sujet l'astronomie. Ces citations donnent
un aperçu des thèmes abordés dans le poème,
mais ne permettent pas une compréhension complète de son
contenu. Tout au plus suggèrent-elles que ce texte visait à
guider les lecteurs dans l'observation des étoiles et des constellations,
tout en leur rappelant l'importance de l'harmonie et de l'ordre dans l'univers.
Voici quelques citations des Naxiaques
rencontrées dans les Aratea de Germanicus.
Qui que
tu sois, étranger, qui te promènes sur les sentiers de la
nuit, regarde le ciel, écoute le chant de ses étoiles et
tu comprendras peut-être l'ordre du monde.
Je te révèle
les noms de ces étoiles, leurs mouvements et leurs positions dans
le ciel. Mais n'oublie pas que leur danse éternelle est le reflet
de l'harmonie divine, une musique céleste que seule l'âme
pure peut entendre.
Elle [la
Grande Ourse] a sept étoiles, qui brillent
d'un éclat égal,
Sous la forme d'un
char d'élite ou d'un ourson." (Aratea).
Dans le De Astronomica de Manilius,
on trouve la description d'une éclipse de soleil, tirée des
Naxiaques
:
Quand l'astre
du jour, voilé par la Lune,
Éclipse sa
flamme et disparaît soudain.
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