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Acron

Acron (Hélénius ou Helenus), grammairien de la fin du IIe siècle; son commentaire sur l'Eunuque et les Adelphes de Térence est cité plusieurs fois dans les écrits de Charisius, par Julius Romanus, grammairien célèbre du début du IIIe siècle. Il a commenté également Horace (Milan en 1474, et à Leipzig, 1859, par Hauthol, et reproduit dans plusieurs éd. d'Horace), et peut-être Perse (publié sous le nom de Cornutus.). Un glossaire du VIIIe ou IXe siècle met déjà sous son nom un recueil de scholies relatives à Horace, qui remonte vraisemblablement au VIIe siècle; c'est ce que l'on appelle le Pseudo-Acron. (A. W.).
Acron, médecin d'Agrigente, né vers 480 av. J.-C., florissait à l'époque de la guerre du Péloponnèse. C'était un élève d'Empédocle. Mais, contrairement aux idées de son maître qui ne voyait dans la médecine qu'une partie de la philosophie naturelle et prétendait expliquer les phénomènes de la santé et de la maladie par les lois de la physique générale, Acron reconnut aux phénomènes organiques un caractère spécial et voulut fonder la médecine sur l'observation. Aussi a-t-on fait, à tort, il est vrai, remonter à cet auteur la fondation de l'école empirique, si tant est qu'il y ait lieu de discuter sur l'origine de cette école. D'après Plutarque, Acron sauva plusieurs malades, pendant la peste d'Athènes, en allumant de grands feux autour d'eux; la même chose a été dite d'Hippocrate. La relation de Thucydide prouve que le fait est controuvé pour l'un et pour l'autre. Selon Suidas, Acron  a écrit un ouvrage en dialecte dorien sur le régime des personnes en santé. (Dr L. Hn).
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Dictionnaire biographique
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