| La Princesse Georges. - Comédie en trois actes, en prose, d'Alexandre Dumas fils (Gymnase, 1871). Séverine a épousé le prince de Birac, qu'elle aime. Après quelques mois de mariage, elle apprend que son mari la trompe avec Mme de Terremonde, une femme que, la veille encore, elle considérait comme sa meilleure amie. Elle avertit de Terremonde. Celui-ci surprend sa femme avec. un homme qu'il croit être de Birac, et le tue. Ce n'est pas de Birac, c'est un autre amant de Mme de Terremonde, le jeune Fondette. Le prince, aux yeux duquel éclate ainsi l'infidélité de sa maîtresse, se prosterne devant sa femme en demandant pardon; et Séverine pardonne au prince « une erreur stupide où les sens seuls sont engagés ». La Princesse Georges est une des pièces les plus dramatiques d'Alexandre Dumas fils. C'est le dénouement. surtout qui prête à la critique. Lorsque le public vit que Fondette était tué ait lieu du prince, « il faillit se fâcher ». Mais, si Dumas n'a pas expliqué d'une façon bien satisfaisante la mort de Fondette, il a justifié le salut de Birac. Birac ne meurt pas, parce qu'on nous le donne comme devant se racheter et faire le bonheur de Séverine. (NLI). | |