Vidal-Lablache ca. 1910 | L'organisation de notre réseau de voies ferrées repose principalement sur la loi de 1842, qui régla le concours de l'industrie privée et de l'État, et sur la fusion, en 1857, des nombreuses compagnies qui s'étaient formées, en 6 principales qui en détiennent encore, malgré la constitution ultérieure d'un réseau d'État, la plus grande part. Chemins de fer en France. Les lignes fondamentales rayonnent de Paris aux extrémités, à l'exception de celle du Midi. L'obstacle du Massif Centrall se fait sentir dans l'élargissement des mailles du réseau, et les détours bien amoindris toutefois, qu'il impose aux communications entre Toulouse et Paris ou Lyon. Aux grandes lignes transversales et rayonnantes ont été ajoutées des lignes concentriques autour de Paris et le long des frontières. L'importance stratégique et commerciale augmente aux points où le réseau forme un noeud : Ex. Amiens, Orléans, Le Mans, Limoges, etc., où se croisent une demi-douzaine de lignes. Le trafic exprimé sur la carte est celui du tonnage des marchandises à petite vitesse. Les chemins de fer transportent près des deux tiers du poids total des marchandises qui circulent sur le territoire. Ce n'est que dans le nord et dans l'est qu'ils rencontrent une sérieuse concurrence dans les voies navigables. Le transport des houilles dans le nord et la vallée du Rhône, des fers et des matériaux de construction dans l'est, des vins dans le midi, influe manifestement sur l'intensité du trafic. (V.-L.). Chemins de fer en Europe. Cliquez sur les cartes pour les agrandir. | |