| Les Fleurs animées, compositions de Grandville, gravées par Geoffroy, accompagnées d'un texte de Taxile Delord, avec introduction d'Alphonse Karr (1845). Grandville, après avoir écrit les Animaux peints par eux-mêmes, voulut donner aux fleurs le visage, le costume et les moeurs de la femme ou plutôt de la Parisienne. Il a procédé à la création de cet herbier costumé avec les qualités et les défauts qui lui sont propres. Esprit ingénieux, fantaisiste ironique et souvent spirituel, il n'échappe pas à la lourdeur. Les Fleurs animées, malgré leur vogue, ne doivent compter dans le bagage de Grandville que pour une oeuvre à demi manquée, une de ces transpositions trop étudiées, décevant à la longue, après avoir un instant fait illusion par la nouveauté. | |