Higuchi Ichiyō

Higuchi Ichiyō  a grandi dans un quartier populaire de la ville, où elle a été exposée aux réalités de la vie des classes ouvrières. La mort précoce de son père a plongé sa famille dans des difficultés financières, et elle a dû travailler dès son jeune âge pour aider à subvenir aux besoins de sa famille. À l'âge de 24 ans, elle a perdu sa mère, ce qui l'a laissée responsable de sa famille. 

Sa passion pour l'écriture s'est manifestée très tôt. Elle a commencé à écrire de la poésie dès l'âge de douze ans, et à seize ans, elle a commencé à publier ses écrits dans des magazines littéraires. Son talent a rapidement été reconnu, et elle a été encouragée par des écrivains plus âgés, notamment Nakarai Tosui, qui est devenu son mentor. Après la mort de sa mère, elle a continué à écrire tout en jonglant avec les responsabilités familiales et financières.

Les écrits de Higuchi Ichiyō sont souvent centrés sur les luttes et les aspirations des femmes de sa classe sociale. Elle est surtout connue pour ses romans et ses nouvelles, qui abordent les thèmes de la pauvreté, de l'amour, de la perte et de la condition féminine dans la société japonaise de l'époque. Parmi ses oeuvres les plus célèbres, on peut mentionner :

• Takekurabe (Jeux d'enfants). - Ce roman court, publié en 1895, suit la vie de jeunes enfants des quartiers pauvres de Tokyo et explore leurs rêves et leurs aspirations face à la réalité de leur condition sociale.

• Nigorie (Des vagues troubles). - Ce récit, également publié en 1895, raconte l'histoire d'une femme de geisha qui lutte pour trouver sa place dans la société tout en poursuivant ses propres rêves et aspirations.

• Jūsan'ya (Treize nuits). - Une histoire touchante d'amour et de perte, qui suit les interactions entre un jeune homme et une femme plus âgée sur une période de treize nuits.