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Fukuda
Chiyo-ni, également connue sous le nom de Kaga no Chiyo, est
une poétesse japonaise de l'époque
d'Edo, née en 1703 dans le village de Matto, situé dans la région de
Kaga (aujourd'hui Ishikawa, préfecture du Japon) et morte le 2 octobre
1775. Son oeuvre est réputée pour sa beauté et sa profondeur, et elle
est considérée non seulement comme l'une des plus grandes poétesses
haïku de la littérature japonaise, mais aussi pour son influence significative
sur l'évolution du haïku en tant que forme artistique au Japon.
Son père était
un humble pêcheur. Elle perdit sa mère à un jeune âge et futé élevée
par son père et sa grand-mère. Elle montrera un talent précoce pour
la poésie et l'écriture. À l'âge de cinq ans, elle aurait déjà écrit
son premier poème. A l'âge de dix ans, elle rejoint une école de poésie
haïku, où elle a commence à étudier sous la direction de Matsuo Bashō,
le maître incontesté du haïku à l'époque.
Chiyo-ni a passé
une grande partie de sa vie à étudier et à écrire de la poésie, cherchant
à saisir la beauté et l'éphémère de la nature dans ses vers. Elle
est également devenue une figure respectée dans le cercle des poètes
de son époque.
Les oeuvres de Fukuda
Chiyo-ni sont principalement composées de haïkus, des poèmes
très courts qui capturent un moment de la nature ou une émotion de manière
concise et évocatrice. Ses poèmes reflètent souvent sa connexion profonde
avec la nature et sa compréhension de la fugacité de la vie. Sa poésie
se distingue par sa simplicité, sa sensibilité et sa capacité à transmettre
des images et des émotions profondes en quelques mots. Quelques exemples
de ses haïkus célèbres :
Une grenouille
saute -
Le son de l'eau.
Fleur d'iris -
Jusqu'où le soleil
s'est levé?
La voie lactée -
Une fois de plus
la femme pleure
Dans l'obscurité.
En plus de sa poésie,
elle a également écrit des versets de renga (une forme de poésie
collaborative) et des haibun (prose poétique accompagnée de haïkus). |
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