Appert

Poursuivi à cette époque et condamné sous l'inculpation d'avoir favorisé l'évasion de deux détenus, il résolut de travailler à l'amélioration de ceux dont il partageait momentanément le sort et s'y consacra dès lors tout entier. 

On peut suivre la trace de ces louables efforts dans son Traité d'éducation élémentaire pour les prisonniers (1822), dans son Journal des prisons (1825-1833), dans les Bagnes, prisons et criminels (1836, 4 vol. in-8), dans une série de rapports et de notices sur les voyages spéciaux entrepris par l'auteur à travers l'Europe. Appert avait reçu, en 1835, la décoration de la Légion d'honneur. (M. Tx.).

Il avait été longtemps confiseur et distillateur à Paris. Il commença ses recherches dès 1796, en fit constater le résultat en 1804 par l'administration de la marine à Brest, et fonda la même année un établissement de conserves qui fut bientôt connu dans le monde entier, et où il fit une rapide fortune. 

Son procédé, au moyen duquel on réussit à conserver pendant plusieurs années les substances alimentaires, consista à faire bouillir ces substances au point juste de leur cuisson puis à les caser bien privées d'air dans un vaisseau de fer-blanc qu'on scelle hermétiquement. On a d'Appert l'Art de conserver les substances animales et végétales, 1810.

	Sur la toile. - Vous trouverez une biographie plus complète et d'autres informations sur le site de l'Association internationale Nicolas Appert (AINA).
	En bibliothèque. - Jean-Paul Barbier, Nicolas Appert inventeur et humaniste, Edition Royer, 1994.