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Le
mot vertu est rarement employé dans la Bible
et, en conséquence, rarement dans la théologie protestante.
Il y est remplacé par des noms exprimant des conceptions plus religieuses
: image de Dieu, crainte de Dieu, amour de Dieu,
justice, foi, fidélité, obéissance, don, grâce ou charisme, sagesse,
vérité, esprit.
Les théologiens
catholiques
distinguent trois sortes de vertus : les intellectuelles, les morales ou
cardinales et les théologales.
• Les
vertus Intellectuelles sont celles qui perfectionnent le jugement, pour
la connaissance du vrai, soit spéculatif, soit pratique. On en compte
cinq : l'intelligence, la sagesse, la science, la prudence et l'art.
• Les vertus morales
ou cardinales perfectionnent la volonté, pour l'exercer à faire le bien-honnête
en tout genre. On en compte quatre principales
la prudence, la
force, la tempérance et la justice. Elles sont appelées cardinales, parce
qu'elles sont comme la base et le pivot de la vie honnĂŞte.
• Les vertus théologales
ont Dieu pour objet immédiat, en tant qu'il peut être connu par la révélation.
Ce sont la foi, l'espérance et la charité.
II y a aussi des vertus
acquises et des vertus infuses.
• Les
vertus acquises sont celles qu'on acquiert par les seules forces de la
nature, et qui disposent aux actions conformes Ă la droite raison.
• Les vertus infuses
sont celles que Dieu produit en nous, sans nous, et qui disposent aux actions
surnaturelles et divines. (GE)..
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