| Gravure en médailles. - Les graveurs en médailles commencent par exécuter en relief, comme un camée, mais à l'extrémité d'un cylindre d'acier, le sujet dont ils doivent obtenir des empreintes; ce cylindre, durci par la trempe, s'appelle poinçon. On prépare en forme de cône à base très large le morceau d'acier qui doit devenir le creux de la médaille; on fait correspondre la pointe ou sommet de ce cône avec le milieu du sujet gravé sur le poinçon; et en frappant sur le poinçon, on écrase la pointe du cône rougie à blanc, et on fait pénétrer dans le métal amolli le relief dont on veut obtenir un creux. Ce procédé permet de reproduire avec le même poinçon les creux ou coins lorsqu'ils viennent à se briser. Parmi les graveurs en médailles, nous citerons en France, au XVIIe siècle, Dupré, Varin, Molard , Manger, Bernard, Roussel, Clerion, Breton, Dollin, Dufour, Chéron; au XVIIIe, Duvivier, Roettiers, Leblanc, Léonard, Dassier, Fontaine, Droz, Aug. Dupré, Gatteaux; au XIXe, Andrieu, Dumarest, Galle, Brenet, Gayrard, Tiolier, Depaulis, Michaut, Caqué, Caunois, Bovy, Domard, Barre, Oudiné, Merley, etc. (D.). | |