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On appelle crayons
des substances terreuses ou métalliques dont on se sert pour tracer
des lignes et pour dessiner. Les crayons employés
le plus communément sont faits en plombagine, dite improprement
mine de plomb, et ont été perfectionnés en 1795 par
Conté, puis par Humblot.
On compose les crayons lithographiques
à l'aide d'un mélange de savon, de cire, et de suif coloré
avec de la fumée.
Les crayons vendus sous le nom de pastels
ont pour base l'argile colorée avec du bleu de Prusse, du blanc
de plomb, du vermillon, de l'orpiment,
etc.
Les crayons blancs sont en craie purifiée
par des lavages, broyée en pâte fine, et débitée
en baguettes.
Le crayon rouge ou sanguine est fait avec
de la sanguine pulvérisée, de la colle de poisson et de la
gomme arabique.
Le crayon d'ardoise ou crayon, gris, avec
lequel on écrit ou dessine sur l'ardoise, n'est souvent qu'un fragment
d'ardoise plus tendre.
A la fin du XVIIIe
siècle, on ne se servait que de crayons rouges dans les écoles
de dessin. Quelques artistes employaient la pierre noire, surtout pour
les études de paysages. On appelle dessins aux trois crayons des
dessins sur papier gris ou bleuâtre, où l'on emploie le crayon
rouge et le noir pour les parties ombrées, le blanc pour les clairs.
(B.). |
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