| Ohm (Georg-Simon), physicien allemand, né à Erlangen le 16 mars 1787, mort à Munich le 7 juillet 1854. Fils d'un ouvrier serrurier, il montra, très jeune, des aptitudes toutes particulières pour l'étude des sciences, s'y appliqua avec ardeur, et fut nommé en 1817 professeur de mathématiques et de physique au gymnase de Cologne. Passé en 1826 à l'école de guerre de Berlin, directeur de l'École polytechnique de Nuremberg en 1833, professeur de physique à l'Université de Munich en 1849, il occupa cette dernière chaire jusqu'à sa mort. Il est surtout connu par ses admirables travaux sur l'électricité, qui l'ont conduit à la découverte de quelques-unes des lois qui régissent les courants. On lui doit, aussi une théorie des sons secondaires (1843). Son nom a été donné en 1881 par le congrès de Paris à l'unité électrique pratique de résistance.
| En bibliothèque - Ses découvertes sur l'électricité se trouvent exposées dans un ouvrage intitulé : Die galvanische Kette mathematisch bearbeitet (Berlin, 1827 ; nouv. éd., Vienne, 1887: trad. franç., par Gaugain, Paris, 1860). Il a également publié: Beiträge zur Molekularphysik (Nuremberg, 1849) ; Grundzüge der Physik (Nuremberg, 1854), etc. | | |
| Ohm (Martin), mathématicien allemand, frère du précédent, né à Erlangen le 6 mai 1792, mort à Berlin le 1er avril 1872. Reçu en 1811 agrégé de l'Université de sa ville natale, puis professeur de mathématiques et de physique au gymnase de Thorn, il fut nommé en 1824 professeur adjoint, et en 1839 professeur titulaire à l'Université de Berlin. Il faisait aussi un cours à l'École d'application ale l'artillerie et du génie. De 1849 à 1852, il fut député de Berlin à la seconde Chambre, où il siégea avec les libéraux conservateurs. Il a fait faire de grands progrès à l'enseignement par ses leçons et par ses nombreux ouvrages.
| En bibliothèque - On a de Martin Ohm : Reine Elementar-mathematik (Berlin, 1826, 3 part., 3e éd., 1844); Versuch eines Rouxquenten Systems der Mathematik (Nuremberg, 1822-52, 9 vol.; 2e éd. [t. l et II], 1853-54); Lehrbuch für den gesamten mathematischen Elementarunnterricht (Leipzig, 1836; 5e éd., 1856); Lehrbuch der gesamten höhern Mathematik (Leipzig, 1839, 2 vol.); Geist der mathematischen Analysis (Berlin, 1842); etc. | | |