| Maurice (baron Jean Frédéric Théodore), mathématicien et administrateur né à Genève le 13 octobre 1775, mort à Genève le 17 avril 1851. D'abord professeur de mécanique analytique à l'Académie de Genève (1798), il devint en 1801 examinateur à l'École polytechnique de Paris, en 1806 auditeur au conseil d'État français, fut nommé en 1807 préfet de la Creuse et en 1810 préfet de la Dordogne, resta après les événements de 1814 au service de la France comme maître des requêtes au conseil d'État (1814-20) et fut choisi en 1816 comme membre libre de l'Académie des sciences de Paris. Après la révolution de juillet 1830, il retourna dans sa ville natale. De même que son père, Napoléon l'avait fait baron (1809). On a de lui divers mémoires intéressants sur l'intégrale d'une formule irrationnelle, sur l'invariabilité des grands axes et des moyens mouvements des planètes, sur la variation des constantes arbitraires, sur les interpolations, etc.; ils sont insérés dans la Bibliothèque britannique (1801) et dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences de Paris (1842-45). (L. S.). | |