| Leçon, mot formé du latin lectio (lecture), et désignant une instruction donnée, surtout du haut d'une chaire, par le moyen d'une lecture, ou d'un discours improvisé. Chez les jurisconsultes latins, ce mot désignait le texte d'un article de loi, c.-à-d. la manière dont il était écrit et par conséquent dont on le lisait. De là le sens moderne introduit par les critiques paléographes : manière particulière de lire un mot ou une phrase dans les anciens manuscrits. Certaines éditions étalent tout au long, au bas des pages ou à la fin du volume, les diverses leçons (lectiones variae) données par les manuscrits ou adoptées par des éditeurs antérieurs. La discussion des leçons exige de la part du critique une grande sagacité unie à une érudition aussi sûre qu'étendue. (P.). | |
| Leçon, en termes de Liturgie, lecture qui se fait, à chaque Nocturne des Matines, de quelques extraits de la Bible des Pères, ou de la légende du Saint du jour. Il y a trois leçons à chaque Nocturne. On ne les chante pas, on fait seulement une inflexion sur la dernière syllabe de chaque phrase. | |