| Girbert de Metz est une chanson de geste qui fait suite à Garin le Lohérain. Girbert, fils de Garin, entreprend de venger la mort de son père. Il y est aidé par l'empereur Pépin. Les Bordelais sont vaincus et demandent la paix : Fromondin, fils de Fromont, est rétabli dans Bordeaux; sa soeur Ludie est mariée à Hernaut, cousin de Girbert. Cette paix ayant été rompue par une trahison de Fromondin, Girbert enlève du cercueil le crâne de Fromont, le fait monter en forme de coupe, et y fait boire Fromondin. La guerre recommence plus terrible entre les deux familles : Fromondin vaincu se retire en Espagne dans un ermitage. Le hasard fait que Girbert, allant en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, s'adresse à Fromondin pour se confesser; le Bordelais reconnaît son ennemi et cherche à l'assassiner; mais il tombe lui-même sous le fer de Girbert. C'est ici que finit la Chanson des Lohérains dans la plupart des manuscrits. Cette branche, qui n'a pas été publiée, est conservée à la Bibliothèque nationale de Paris dans cinq manuscrits du XIIe siècle, du XIIIe et du XIVe. (H. D.).
| En bibliothèque - Une traduction en prose en a été faite au XVIe siècle par Philippe de Vigneulles, citoyen de Metz, dont le manuscrit original fait partie de la collection de la comtesse Esmery. Voir aussi : l'Histoire littéraire de la France, tome XXII. | | |