| Les Étourdis ou le Mort supposé, comédie en trois actes et en vers, par Andrieux, représentée sur le Théâtre-Italien, le 14 décembre 1 787. - Le jeune Daiglemont ne sait comment échapper à ses créanciers : son ami Folleville et son valet Deschamps inventent de le faire passer pour mort, dans l'espoir que son oncle paiera ses dettes et ne le préviennent lui-même de ce stratagème que lorsqu'ils l'ont déjà mis en pratique. L'auteur détourne par là de son héros le reproche d'immoralité, puisque ce n'est pas lui qui a eu ridée de cette ruse qui chagrine son oncle et aussi sa cousine Julie, qui l'aime tendrement. La jeune fille est la première avertie que son fiancé n'est pas mort. L'oncle Daiglemont, qui vient de payer les usuriers, ne tarde pas non plus à apprendre que le défunt est bien virant. Après une réprimande spirituelle, élevée et tendre à la fois, il pardonne à tout le monde et donne sa fille à son neveu. Sans être de premier ordre, cette pièce est d'un comique plaisant et ingénieux; le dialogue en est simple et spirituel, le style élégant et facile. (NLI). | |