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L'Art poétique, d'Horace, de Boileau

L'Art poétique est un ouvrage d'Horace. Ce titre, que ne lui a pas donné l'auteur, et qui n'était pas même dans sa pensée, a trompé beaucoup de critiques, qui sont partis de là pour adresser à Horace des reproches immérités, sous prétexte que sa poétique était pleine de lacunes. Horace a intitulé cette composition Epître aux Pisons (le père consul, puis souverain pontife et ses deux fils, qui aimaient et cultivaient la poésie). C'est donc une simple lettre (Les Epîtres d'Horace), une conversation qui n'affecte nullement le ton ni les prétentions d'un traité didactique; c'est un discours noblement familier, dans lequel un homme d'un goût supérieur, d'un bon sens exquis, fait entendre des conseils dictés par la raison, expose les principes généraux de la composition littéraire des divers genres, et le style propre à chacun d'eux. Cette distinction a une extrême importance quand on vient à juger la valeur philosophique et esthétique de cette oeuvre, devenue le type de toutes celles du même genre. Déjà, avant Horace, Aristote, Platon, Démétrius de Phalère, Démocrite, avaient écrit sur cette matière; maître lui-même dans l'art d'exprimer sa pensée, Horace résuma leurs opinions en y joignant ce que sa propre expérience lui fournissait, et fixa, avec l'autorité de son génie, les règles de la poésie latine, traçant en même temps les devoirs du poète, c'est-à-dire les obligations de la morale littéraire. 

A la rigueur, on pourrait donc lui refuser le mérite de l'invention originale. Il se distingue encore moins par la méthode; elle répugnait trop à la nature de son esprit aussi capricieux que philosophique, car c'est ce contraste qui constitue sa véritable originalité. Il ne s'astreint ni à mettre beaucoup d'ordre dans ses préceptes , ni à ménager ses transitions; aux théories abstraites il substitue des exemples et des règles particulières à des doctrines générales; il évite avec soin toute définition, déduction ou division philosophique. Mais jamais la raison n'a parlé un langage plus net, plus incisif, d'une plus gracieuse simplicité, inspiré par un goût plus infaillible et plus exquis. Horace n'enseigne pas la poésie ou l'art de devenir poète; il expose les lois intellectuelles qui président à la composition et à l'expression de la pensée soumise à la forme poétique, à la langue rythmée; son but final est de faire aimer la poésie en la montrant dans son plus beau jour. Il recommande de préférence aux jeunes poètes l'étude des modèles de la Grèce, en dehors desquels il semble qu'il n'en existe plus pour lui; il ne voit que la poésie grecque et n'admet que des sujets empruntés à la littérature et à la mythologie grecques. Aussi s'attache-t-il surtout à la tragédie et à l'épopée.

« Il  vaut mieux, dit Crousley (Dictionnaire des lettres, etc.), mettre en actes quelque partie de l'Iliade que de hasarder sur la scène un sujet nouveau et inconnu; empruntez à la tragédie quelqu'une de ses fables; donnez aux personnages le caractère que la tradition poétique a consacré. Les préceptes sur l'épopée ne sont guère autre chose que l'analyse des mérites d'Homère et des défauts des poètes cycliques : Horace enseigne à faire des poèmes sur le modèle de l'Iliade et de l'Odyssée. Ainsi, non seulement le sujet, mais le plan même doit être emprunté des Grecs. Il faut leur prendre encore leurs différentes espèces de vers et leur sévérité de versification. Si la langue romaine est trop pauvre, pour l'enrichir, on ira puiser à la source de la langue grecque. Ce qui donne seulement un caractère romain à la poétique d'Horace, ce sont les reproches qu'il adresse à ses concitoyens; il réprimande la négligence des poètes et l'indulgence ignorante du public; la grossièreté de certains écrits, notamment des comédies de Plaute, qu'il traite avec une rigueur souverainement injuste; les prétentions des riches, que les flatteurs érigeaient en poètes; l'amour du lucre, qui avait toujours été la passion dominante et antipoétique du caractère romain, etc. En un mot, l'oeuvre d'Horace est en maint passage une satire.  »
Les maximes d'Horace, parfois exagérées ou forcées par Boileau, n'ont rien d'absolu. Il fait appel à l'esprit et au coeur autant qu'à l'intelligence réfléchie; il suppose chez les autres l'amour du vrai et du beau dont il a un si profond sentiment. Tout ce que nous venons de dire montre assez que l'idéal d'Horace ne répond plus exactement à l'idéal lyrique et au type dramatique que notre siècle a conçus, d'après les chefs-d'oeuvre, d'une inspiration si originale, de Goethe, de Byron, de V. Hugo et d'A. de Musset. A l'étroite raison épicurienne, au monde borné de la société antique, ont succédé une imagination et un sentiment qui ouvrent à l'homme des espaces infinis. Cependant, il serait injuste de croire que l'oeuvre d'Horace a perdu toute son autorité : les droits de la raison ne se prescrivent pas, surtout quand ils sont formulés avec l'admirable langage du poète latin; il faudrait encore moins partager l'opinion de l'abbé Galiani et de Wieland, qui prétendent qu'Horace, bien éloigné de vouloir donner des leçons de poésie aux fils de Pison, cherche, à la prière de celui-ci, à les détourner de la manie de faire des vers; et la raison que Wieland donne pour arriver à cette conclusion , c'est qu'Horace n'apporte aucun ordre dans ses idées et forme un traité très incomplet. (PL).
L'Art poétique est un poème didactique de Boileau-Despréaux. Boileau avait pris pour modèle Horace, l'un des poètes les plus célèbres du siècle d'Auguste. Il commença par imiter ses satires, et il les imita si bien, qu'encore aujourd'hui nommer le satirique français, c'est dire Boileau. Il fit ensuite des épîtres, parce qu'Horace en avait fait, et ses épîtres furent encore des satires, parce que celles d'Horace avaient aussi ce caractère. Mais, parmi les épîtres d'Horace, la plus longue, adressée aux Pisons, avait une importance telle, que les admirateurs du poète latin l'ont considérée comme un poème où se trouvent développées les règles de la poésie elle-même, et lui ont donné, peut-être contre l'intention de son auteur, un titre que la postérité devait consacrer, celui d'Art poétique : Boileau devait donc aussi nous donner un Art poétique

Ce parti pris d'imiter Horace et de le suivre pas à pas est un fait que nous constatons, rien de plus; à nos yeux, cela ne diminue en rien le mérite de Boileau; car, pour imiter comme l'a fait notre poète, il faut autant de génie que pour créer. Il faut songer, d'ailleurs, qu'à l'époque ou Boileau écrivait, nous n'avions pas encore de littérature, à proprement parler; le but que devaient se proposer tous les écrivains, c'était d'en créer une, et, pour cela, il fallait entrer dans les goûts du public; or le public se composait alors uniquement des lettrés, c'est-à-dire de ceux qui avaient étudié les langues savantes, et qui s'étaient habitués à ne chercher guère les plaisirs de l'esprit que dans la lecture des chefs-d'oeuvre du siècle d'Auguste. Prouver à ce public d'élite que la langue française pouvait exprimer avec élégance tout ce qu'ils n'avaient jusqu'alors admiré qu'en latin, c'était le vrai moyen, le seul peut-être de se faire lire par eux et d'élever ce langage, qu'ils ne croyaient bon que pour les circonstances vulgaires de la vie, à la hauteur d'une langue littéraire et poétique.
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Conseils aux poètes

« Craignez-vous pour vos vers la censure publique,
Soyez-vous à vous-même un sévère critique :
L'ignorance toujours est prête à s'admirer.
Faites-vous des amis prompts à vous censurer; 
Qu'ils soient de vos écrits les confidents sincères, 
Et de tous vos défauts les zélés adversaires : 
Dépouillez devant eux l'arrogance d'auteur. 
Mais sachez de l'ami discerner le flatteur;
Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue. 
Aimez qu'on vous conseille, et non pas qu'on vous loue. 
Un flatteur aussitôt cherche à se récrier : 
Chaque vers qu'il entend le fait extasiera. 
Tout est charmant, divin; aucun mot ne le blesse;
Il trépigne de joie, il pleure de tendresse;
II vous comble partout d'éloges fastueux. 
La vérité n'a point cet air impétueux. 
Un sage ami, toujours rigoureux, inflexible, 
Sur vos fautes jamais ne vous laisse paisible.
Il ne pardonne point les endroits négligés, 
Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés.
Il réprime des mots l'ambitieuse emphase
Ici le sens le choque, et plus loin c'est la phrase.
Votre construction semble un peu s'obscurcir; 
Ce terme est équivoque : il le faut éclaircir. 
C'est ainsi que vous parle un ami véritable. 
Mais souvent sur ses vers un auteur intraitable 
A les protéger tous se croit intéressé. 
Et d'abord prend en main le droit de l'offensé. 
De ce vers, direz-vous, l'expression est basse.
- Ah! monsieur, pour ce vers je vous demande grâce, 
Répondra-t-il d'abord. - Ce mot me semble froid :
Je le retrancherais. - C'est le plus bel endroit! - 
Ce tour ne me plaît pas. - Tout le monde l'admire. 
Ainsi, toujours constant à ne se point dédire,
Qu'un mot dans son ouvrage ait paru vous blesser, 
C'est un titre chez lui pour ne point l'effacer.. »
 

(Boileau, extrait de l'Art poétique, chant Ier).

Si Boileau est resté quelquefois inférieur à Horace dans ses autres ouvrages, on peut dire qu'il l'a surpassé dans son Art poétique, et il l'a surpassé parce qu'il l'a moins imité qu'ailleurs. Horace ne s'était proposé que d'écrire aux Pisons une épître élégante et spirituelle, comme il savait si bien les faire; il laisse couler sa plume, il tend moins l'instruire qu'à plaire; Boileau, au contraire, a réellement prétendu faire un Art poétique; on sent qu'il a médité son plan, qu'il a soigné son style, qu'il a voulu donner à la fois le précepte et l'exemple; et il a réussi, car l'Art poétique n'est pas seulement son chef-d'œuvre, c'est aussi un des chefs-d'oeuvre de la langue française. Dans son premier chant, il se place au point de vue le plus général, et il expose les règles communes à tous les genres de littérature; parmi ces règles, celles qu'il recommande avant tout, c'est de ne jamais s'écarter du bon sens et de respecter toujours les lois de la grammaire :

Aimez donc la raison; que toujours vos écrits 
Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prit.
....
Surtout qu'en vos écrits la langue révérée,
Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Dans le deuxième et le troisième chant, appliquant les préceptes généraux aux diverses compositions poétiques, il décrit tour à tour l'idylle ou églogue, l'élégie, l'ode, le sonnet, l'épigramme, le rondeau, la ballade, le madrigal, la satire, le vaudeville, la tragédie, la comédie et l'épopée. Dans le quatrième chant, il dit quelles doivent être les moeurs de l'écrivain, et son langage est tout à la fois celui d'un poète et d'un homme de bien.
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Devoirs des écrivains

« Que votre âme et vos moeurs, peintes dans vos ouvrages. 
N'offrent jamais de vous que de nobles images. 
Je ne puis estimer ces dangereux auteurs, 
Qui de l'honneur, en vers, infâmes déserteurs, 
Trahissant la vertu sur un papier coupable,
Aux yeux de leurs lecteurs rendent le vice aimable. 
En vain l'esprit est plein d'une noble vigueur : 
Le vers se sent toujours des bassesses du coeur.

Fuyez surtout, fuyez ces basses jalousies,
Des vulgaires esprits malignes frénésies. 
Un sublime écrivain n'en peut être infecté 
C'est un vice qui suit la médiocrité. 
Du mérite éclatant cette sombre rivale
Contre lui chez les grands incessamment cabale, 
Et, sur les pieds en vain tâchant de se hausser, 
Pour s'égaler à lui, cherche à le rabaisser. 
Ne descendons jamais dans ces lâches intrigues. 
N'allons point à l'honneur par de honteuses brigues.. »
 

(Boileau, extrait de l'Art poétique, chant IV).

On reproche à Boileau d'avoir complètement oublié un genre de poésie auquel nous attachons beaucoup d'importance, parce que notre langue a la gloire de posséder le poète qui a porté ce genre a sa plus haute perfection. Mais si les fables de La Fontaine sont souvent des chefs-d'oeuvre, Boileau pensait peut-être que la forme poétique n'est pas essentielle à l'apologue et que son plan lui commandait de se renfermer exclusivement dans les limites de la poésie. Nous ne prétendons pas, d'ailleurs, que cela suffise pour justifier complètement l'auteur de l'Art poétique, et nous inclinons à croire que le génie de La Fontaine avait un caractère trop moderne, trop gaulois, pourrait-on dire, pour être parfaitement compris de celui qui mettait les anciens au-dessus de tout, et qui ne croyait pouvoir s'illustrer qu'en les imitant.

Nous terminerons cet article en rapportant le jugement porté sur l'Art poétique par un des plus savants critiques modernes, Sainte-Beuve, et ensuite par un homme dont personne ne contestera la compétence, par Voltaire lui-même.

Dans une courte, mais excellente notice sur l'auteur de l'Art poétique et des satires, Sainte-Beuve arrive à cette conclusion :

« Sans Boileau et sans Louis XIV, qui reconnaissait Boileau comme son contrôleur général du Parnasse, que serait-il arrivé? Les plus grands talents auraient-ils rendu également tout ce qui forme désormais leur plus solide héritage de gloire? Racine, je le crains, aurait fait plus souvent des Bérénice; La Fontaine moins de Fables et plus de Contes; Molière lui-même aurait donné davantage dans les Scapins, et n'aurait peut-être pas atteint aux hauteurs sévères du Misanthrope. En un mot, chacun de ces beaux génies aurait abondé dans ses défauts. Boileau, c'est-à-dire le bon sens du poète critique, autorisé et doublé de celui d'un grand roi, les contint tous et les contraignit, par sa présence respectée, à leurs meilleures et à leurs plus, graves oeuvres. Savez-vous ce qui, de nos jours, a manqué à nos poètes, si pleins à leur début de facultés naturelles, de promesses et d'inspirations heureuses? Il a manqué un Boileau et un monarque éclairé, l'un des deux appuyant et consacrant l'autre. Aussi ces hommes de talent, se sentant dans un siècle d'anarchie et d'indiscipline, se sont vite conduits à l'avenant; ils se sont conduits, au pied de la lettre, non comme de nobles génies ni comme des hommes, mais comme des écoliers en vacances. Nous avons vu le résultat. »
Voici maintenant les paroles de Voltaire :
« L'Art poétique de Boileau est admirable, parce qu'il dit toujours agréablement des choses vraies et utiles, parce qu'il donne toujours le précepte et l'exemple, parce qu'il est varié, parce que l'auteur, en ne manquant jamais à la pureté de la langue,
Sait d'une voix légère 
Passer du grave au doux, du plaisant au sévère.
Ce qui trouve son mérite chez tous les gens de goût, c'est qu'on sait ses vers par coeur; et, ce qui doit plaire aux philosophes, c'est qu'il a presque toujours raison.

Puisque nous avons parlé de la préférence qu'on peut donner quelquefois aux modernes sur les anciens, on oserait présumer ici que l'Art poétique de Boileau est supérieur à celui d'Horace. La méthode est certainement une beauté dans un poème didactique : Horace n'en a point. Nous ne lui en ferons pas un reproche, puisque son poème est une épître familière aux Pisons, et non un ouvrage régulier comme les Géorgiques; mais c'est un mérite de plus dans Boileau, mérite dont les philosophes doivent lui tenir compte.

L'Art poétique latin ne paraît pas, à beaucoup près, si travaillé que le francais. Horace y parle presque toujours sur le ton libre et familier de ses autres épîtres. C'est une extrême justesse dans l'esprit, c'est un goût fin, ce sont des vers heureux et pleins de sel; mais souvent sans liaison, quelquefois destitués d'harmonie; ce n'est pas l'élégance et la correction de Virgile. L'ouvrage est très bon, celui de Boileau parait encore meilleur; et, si vous en exceptez les tragédies de Racine, qui ont le mérite supérieur de traiter les passions et de surmonter toutes les difficultés du théâtre, l'Art poétique de Despréaux est sans contredit le poème qui fait le plus d'honneur à la langue française. »

On a quelquefois reproché à Boileau d'avoir fait consister toute la poésie dans la forme et dans l'arrangement matériel des mots; il serait plus juste de dire qu'à ses yeux la forme seule pouvait être réduite à des règles, et il serait difficile de prouver qu'il se trompait. Qu'on relise les six premiers vers de l'Art poétique, et l'on sera convaincu que Boileau sentait parfaitement la nécessité du génie et de l'inspiration mais qu'en même temps il reconnaissait l'impossibilité de communiquer ce feu sacré à celui qui ne l'a pas reçu de la nature.

Ce reproche de sécheresse adressé à Boileau est classique et en quelque sorte traditionnel; il a pris évidemment sa source dans les écoles. C'est un jugement que messieurs les professeurs se transmettent de génération en génération, comme les jeunes Athéniens se passaient le flambeau dans les luttes à la course. On est accoutumé à faire ânonner l'Art poétique à ses élèves; on le sait par coeur, on y rêve la nuit, on en a les oreilles rompues; et.., c'est la faute à Boileau. Aussi, quand on le commente, quand on l'annote par ordre d'un éditeur, on trouve à reprendre à chaque tournure, à chaque rime, à chaque image, et l'Art poétique n'est plus bon qu'à faire des cocottes. Cette opinion est un peu celle de Geruzez. Le pauvre Boileau est sermonné dès le début :

C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur 
Pense de l'art des vers atteindre la hauteur.
« L'habitude de réciter ces vers, dit l'annotateur, fait illusion sur leur imperfection; on ne remarque pas que dans ces deux vers la figure est vicieuse. Le Parnasse étant une montagne, on pense à sa cime, qu'il est diffificile de gravir, et non à la hauteur de l'art des vers, qui est une figure intellectuelle, déplacée en regard d'une image physique, comme celle du Parnasse, montagne de la Phocide. »
Ainsi, voilà Boileau accusé par le grave professeur d'avoir commis un calembour. Continuons :
S'il ne sent point du ciel l'enfluence secrète, 
Si son astre en naissant ne l'a formé poète, 
Dans son génie étroit il est toujours captif;
Pour lui Phébus est sourd et Pégase est rétif.
Nous soulignons les deux coupables : 
« Dans ce dernier distique, ajoute Geruzez, on ne voit pas comment le poète captif, c'est-à-dire enfermé dans son génie étroit pourrait en sortir pour éprouver si Pégase lui est rétif.  »
C'est dire que l'on n'a jamais vu un maladroit, un lourdaud, un imprudent montés sur un cheval fougueux. Suivant nous, cette pauvreté d'un écrivain de la valeur de Géruzez réhabilite complétement le législateur du Parnasse français. Pour combien doit-on compter les attaques des médiocres, quand celles d'un commentateur éminent ont cette valeur? (PL).
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