Tristan et Yseult est un drame lyrique en trois actes, poème et musique de Richard Wagner, représenté ait théâtre Royal de Munich le 10 juin 1865.
Le sujet est emprunté à la vieille légende celtique de Tristan : Celui-ci conduit sur un vaisseau la princesse Yseult (ou Isolde) d'Irlande en Cornouailles, où elle doit épouser le roi Marke. Yseult aime Tristan dont elle a jadis sauvé la vie; mais Tristan semble l'éviter. Alors elle ordonne à sa suivante Brangaine (Brangäne) d'emplir une coupe d'un poison mortel. Elle présente cette coupe à Tristan, qui boit, puis elle la lui prend des mains et en vide le contenu. Mais Brangaine, par erreur, a versé dans la coupe, au lieu de poison, un philtre d'amour, et les deux jeunes gens tombent aux bras l'un de l'autre.
Au second acte, pendant que le roi Marke est à la chasse, Yseult, sa femme, appelle Tristan auprès d'elle. Mais le traître Melot, écuyer du roi, prévient celui-ci; les amants sont surpris. Mélot, provoqué par Tristan, le blesse mortellement.
Au troisième acte, Tristan agonise dans son château du Careol, veillé par son fidèle écuyer Kurvenal, qui a mandé Yseult en Bretagne. Tristan expire au moment où sa maîtresse pénètre auprès de lui, et Yseult tombe inanimée sur son corps.
La musique, tout à fait conforme aux idées qui ont inspiré la tétralogie, offre, avec des longueurs, et de trop nombreux passages d'une difficile compréhension, des pages dans lesquelles la passion, la tendresse et la douleur sont exprimées avec les accents d'un pathétique déchirant citons en particulier le prélude, le duo du second acte, la mort d'Yseult.
Cette oeuvre a été représentée à Paris, au Nouveau-Théâtre, le 29 octobre 1900. (NLI).
Vidéo Youtube. Tristan et Isolde, par l'orchestre philharmonique de Londres. Chef d'Orchestre : Jiri Belohlavek; avec Robert Gambill (Tristan), Nina Stemme (Isolde), Katarina Karneus (Brangaine), Bo Skovhus (Kurwenal); René pape (le roi Marke), etc. Durée : 3 h 59 mn. -