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Rue des Poissonniers |
Rue des Poissonniers (1837), à Paris (XVIIIe'arrondissement). - Cette rue relie le boulevard Barbès au boulevard Ney (porte des Poissonniers). C'est l'ancien chemin des Poissonniers. Elle a subi plusieurs modifications au XIXe siècle et sa partie Sud a été englobée dans le boulevard Barbès en 1863. N° 6. Mosquée el-Fath (Masgid el Feth), à l'angle de la rue Polonceau. N° 10. Rue Richomme. La partie qui s'étend entre la rue des Gardes et la rue Erckmann-Chatrian date de 1843. La partie qui rejoint la rue des Poissonniers est plus récente. Nom en mémoire du graveur (1775 18,19). N° 21. Rue Dejean. S'appela rue Neuve-Dejean. Nom en 1873, à cause du propriétaire. N° 24. Rue de Suez (1844). Nom en 1884. N° 32. Rue de Panama (1884). N° 33 bis. Rue Poulet (1847). (Nom de propriétaire.) Elle s'appela rue du Château-Rouge. N° 43. Emplacement d'une chapelle protestante disparue vers 1876. N° 48. Rue d'Oran (1843). N° 54. Rue Pierre-Budin. Ancienne impasse d'Oran, qui s'appelait impasse du Cimetière avant 1877. Les écoles qui s'y trouvent et qui s'étendent entre la rue d'Oran et la rue Marcadet sont sur l'emplacement de l'ancien cimetière Marcadet qui existait encore au commencement du second Empire. N° 61. Rue Labat. N° 99. Rue du Nord. S'appelait passage des Poissonniers avant 1907. N° 101. Rue Emile-Chaine, ancienne Cité Traëger, dont le nom a été conservé pour le tronçon au-delà de la rue Boinod. N° 107. Rue du Simplon. Jadis chemin puis rue de la Chardonnière en 1857. Nom actuel en 1873. Au 23 s'élève l'église orthodoxe Saint-Sava, qui de 1907 à 1963 était un temple protestant (église réformée évangélique). N° 121. Rue des Amiraux. S'appela impasse des Vosges. Nom en 1873 en mémoire des amiraux qui ont commandé à la bataille du Bourget en 1870. N° 133. Rue Boinod (1858). Nom en 1867 en mémoire d'un intendant militaire en chef (1756-1842). N° 149. Ici commence la rue Belliard, qui est doublée sur une partie de son parcours par la rue Leibniz, qui est sensiblement parallèle au boulevard Ney, et qui a été prolongée jusqu'à l'avenue de Saint-Ouen (1907). Avant 1868 c'était le chemin latéral au Chemin de fer de Ceinture. Elle doit son nom actuel au général comte Belliard (1769-1832). A son extrémité Ouest elle a absorbé le passage Champ-Marie en partie et le passage Jobert. Façade curieuse au 155, à côté de l'église évangélique du Tabernacle. Au 185 se trouve l'immeuble Deneux (du nom de son architecte), construit entre 1910 et 1913, et dont la façade est couverte de carreaux de céramique (grès) colorés. Au 189 se trouve la villa Belliard (1908) qui fait communiquer la rue avec le passage Daunay. (F.de Rochegude). |
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