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Rue Norvins |
Rue Norvins, à Paris (XVIIIe'arrondissement). - Cette rue relie la place du Tertre et la place Jean-Marais à la rue Girardon et à la place Marcel-Aymé, au-delà desquelles elle est prolongée par l'avenue Junot. La partie entre la rue Girardon et la rue des Saules s'appelait rue des Moulins; la partie entre la rue des Saules et la place du Tertre était la rue Traînée. Ces deux rues qui existaient au XVIIe siècle furent réunies en 1868 sous le nom de Norvins en mémoire du baron de Norvins, historien (1769-1854). N° 26. Place Marcel Aymé (1986), du nom de l'écrivain (1902-1967). Une statue due à Jean Marais, le Passe-Muraille, rappelle ici le personnage et le titre de l'une de ses nouvelles. Marcel Aymé à vécu au 2 de cette place (ancien 26 de la rue Norvins), ainsi que le compositeur et chef d'orchestre D. E. Inghelbrecht (1860-1965), qui a été le fondateur de l'orchestre national de l'ORTF. Presque en face, à l'angle de la rue Girardon se trouve le Ciné 13 Théâtre.
construire une luxueuse maison de campagne, ou "folie". Revendue à un marchand de vin en 1795, elle est transformée en clinique en 1806 par le docteur Prost, spécialiste des maladies. mentales. Ce disciple de Pinel en rupture avec la tradition qui maintenait les aliénés enchaînés dans les asiles, expérimente des traitements novateurs : "Le traitement moral est quelquefois plus efficace que, les secours de l'art. Il faut être par caractère disposé à cette douce bienveillance, qui, ne se démentant jamais inspire et fixe la confiance du malade et l'amène à faire sans effort ce qui convient à son état".Le succès ne tarde pas, surtout auprès d'une clientèle d'écrivains et d'artistes fatigués ou dépressifs, et le docteur Esprit Blanche reprend en 1820 un établissement déjà célèbre. Avec son épouse, animée, des mêmes sentiments philanthropiques, il s'attache à faire mener une paisible vie de famille à ses pensionnaires. Le plus illustre, à partir de 1841, se nomme Gérard de Nerval : "Ici a commencé pour moi ce que j'appellerai l'épanchement du songe dans la vie réelle"...Mme de Lavalette fut également internée et guérie. La maison compta encore parmi ses pensionnaires : l'acteur Montrose, de la Comédie-Française, Lasailly, romantique de 1830, etc. La maison de santé subsista là jusqu'en 1847, époque où elle fut transférée à Passy. Un pensionnat s'y est installé ensuite. - La Folie Sandrin, à Montmartre. N°15. Emplacement de l'ancien moulin de la Vieille-Tour (1623-1840) (Les moulins de Montmartre). N° 6. Panneau « Commune libre du Vieux Montmartre ». Emplacement de l'ancien restaurant de Catherine Lamothe, fondé en 1793, où se réunissaient les chanteurs sans emploi. C'est devenu ensuite un cabaret. Un écriteau placé contre le mur du jardin avertissait qu' « on peut apporter son manger » ! L'endroit est redevenu plus tard un restaurant. N° 4. Emplacement de l'ancien restaurant dit du Père Joseph. N° 2. Place du Tertre (1672). On planta là en 1848 deux arbres de la Liberté qui furent abattus en 1871. Pendant la Commune on y établit un parc d'artillerie. Aujourd'hui de nombreux peintres y attendent les touristes. La place du Tertre. © Photos : Serge Jodra, 2013. Au 3 de la place, emplacement où fut installée en 1790 la première mairie de Montmartre. Desportes fut le premier maire. Au 15 de la place on installa au commencement du XIXe siècle un télégraphe à l'usage du commerce. Au 11 de la place du Tertre se trouve la rue du Calvaire (1844). A l'extrémité de la rue Norvins nous trouvons la rue Saint- Eleuthère. (F.de Rochegude / Infos Ville de Paris). |
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