| Rue de Courcelles, à Paris . - Cette rue relie la rue de la Boétie (VIIIe arrondissement) à la place du Maréchal Juin (XVIIe arrondissement). - Autrefois c'était le chemin et la rue de Villiers. Avant le second Empire elle se terminait au boulevard de Courcelles. La rue de Chartres, qui commençait à la barrière de Montceau et qui s'appela rue de Chartres-du-Roule et rue de Mantoue de 1798 à 1814, fut réunie à la rue de Courcelles en 1814. Cette voie menait à l'ancien village de Courcelles près de Clichy. Entre la rue de Monceau et le boulevard de Courcelles elle longeait le parc Monceau qui a été fortement diminué. La rue de Courcelles a été éventrée par le boulevard Haussmann et l'avenue Hoche (primitivement boulevard Monceau), et elle a été lardée par le percement des rues de La Baume, Rembrandt, de Lisbonne, Murillo, Alfred-de-Vigny et de l'avenue Van-Dyck. - La rue de Courcelles, à l'angle du boulevard Haussmann. © Photo : Serge Jodra, 2011. La princesse Pauline Borghèse habita dans la rue un hôtel qui fut plus tard, la résidence des Cambacères, duc de Parme, puis la demeure de Dickens. Le comte de Castellane acquit cette propriété en 1838. La princesse Mathilde, avant la guerre, possédait dans la rue de Courcelles, un charmant cottage situé un peu au-dessous du point de section du boulevard Haussmann. Ce cottage avait été construit par Delorme, avocat au Parlement, auquel succédèrent son gendre, le marquis de Tamisier, puis le général Herréra, ancien Président du Pérou, et la reine Marie-Christine sous Louis-Philippe. Le Prince Président en fit l'acquisition et en dota sa cousine qui s'était installée provisoirement 12, rue de Courcelles. En face se trouvait l'ancienne légation de Danemark, qui fut longtemps occupée par la princesse Lise Troubetzkoy. En 1845 Augustin Thierry habitait le 35 (ancien). La maison de Nisard, membre de l'Académie française, a disparu lors du percement de l'avenue Hoche. N° 14 et 16. En pénétrant ici par une petite allée particulière, on est agréablement surpris de trouver dans ce coin de Paris des jardins et des villas tranquilles, non loin des tapageuses rues avoisinantes. N° 59. Emplacement de l'hôtel Blount démoli en 1907. On devait tracer ici une rue nouvelle, dans le prolongement de la rue de Lisbonne, rue qui aurait abouti rue du Faubourg-Saint-Honoré à travers les terrains de l'ancien couvent des Dominicains. A la place on a construit des immeubles modernes. | |