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Les anciennes fontaines de Montmartre |
Au
sommet de la butte Montmartre, rue Azaïs,
se trouve un édifice en forme de terrasse d'une ordonnance assez
monumentale; son large avant-corps
circulaire, flanqué de tourelles à poivrières carrées,
lui prête bien à première vue, quelque faux air de
bastion, mais
avec des arcatures et une balustrade
d'un effet si peu rébarbatif, qu'il est permis, après réflexion,
de prendre cette originale construction pour une annexe de la basilique
d'à coté (Le
Sacré Coeur), tandis que c'est tout simplement un réservoir
: page d'architecture dessinée par Diet, membre de l'Institut, et
construit entre 1887 et 1889.
Jusqu'alors, Montmartre
s'était d'abord contenté du château
d'eau polygonal qui subsista au haut de la rue
de Ravignan, qui fut en service jusqu'en 1930. Il datait de 1835,
ce qu'indique suffisamment, du reste, le genre pseudo-renaissance de la
décoration de l'une de ses faces, disposée en niche avec
urne et fronton; il ne mesurait à
l'origine, que 125 mètres cubes et ne recevait que de l'eau de Seine
par l'intermédiaire d'une machine hydraulique établie à
Saint-Ouen et d'une pompe à feu
située à mi-côte, près de l'ancien abreuvoir
(Itinéraire de la Vallée de Montmorency, par L.-V.
Flamand-Grétry, 18351); puis, ayant été surélevé
d'un étage, sa capacité fut augmentée de 25 mètres
cubes. A partir de 1860, ce réservoir fut alimenté par les
eaux de l'Ourcq
et de la Dhuys, au moyen de deux bâches d'arrivée et d'une
machine de relais installées passage Cottin, à Clignancourt.
Celles-ci approvisionnèrent également le bassin construit
rue Saint-Eleuthère
en 1877, jusqu'à ce que ce dernier, devenu bientôt insuffisant,
fut enfin démoli pour faire place au monument qu'on voit maintenant
à côté du Sacré-Coeur. Le château d'eau
actuel, rue du Mont-Cenis (face
à la rue Cortot), est venu
compléter le dispositif en 1927.
Le château d'eau et le réservoir de Montmartre, tous deux au sommet de la Butte. Ce nouveau réservoir reçoit isolément, au moyen de puissantes machines de relais établies place Saint-Pierre, de l'eau de Seine venant de Bercy pour les besoins de voirie, et de l'eau de source prise sur la conduite de distribution de la Dhuys, pour les usages privés : au total, onze mille mètres cubes, presque le centuple de la quantité dont Montmartre était pourvu cinquante ans plus tôt. Que nous sommes loin de cette butte, autrefois si agreste, où ne perchait qu'un humble village entoure de moulins à vent! ... En ce temps là jaillissaient de ses flancs des fontaines naturelles d'eau fraîche et pure, dont l'abondance suffisait à la consommation de ses habitants. Ruisselante mamelle, Montmartre alimentait alors de ses eaux le grand étang des Poissonniers ainsi que les marais de la Grange-Batelière et des Porcherons. L'histoire a conservé le souvenir charmant et les légendes des anciennes fontaines de Montmartre : c'étaient, entre autres, la fontaine de Saint-Denis, la fontaine du Buc, la fontaine de la Bonne, et la Fontenelle. Chacune de ces sources, aujourd'hui disparues, a laissé son nom à un chemin de l'endroit; mais grâce à la sollicitude de l'édilité, beaucoup plus taquine qu'éclairée en matière d'onomastique, ces vieux chemins devenus à présent des rues, n'ont pas tous conservé leurs dénominations commémoratives. La fontaine de Saint-DenisLa fontaine de Saint-Denis, située sur le versant ouest de la montagne, était celle où, suivant la tradition, Denis, le premier évêque de Paris, après avoir été décapité, s'était arrêté, et avait lavé sa tête. L'eau de cette source en conserva, prétendait-on, la vertu de guérir les fièvres (Léon, La France convertie ou l'octave de la fête de saint-Denis, 1661). Pendant cette merveilleuse ablution, raconte encore la légende, un groupe d'anges environnaient le saint et chantaient ses louanges. Le lieu où cela se passait fut appelé les Bourdonnements; on prétendait qu'à de certaines heures des voix célestes s'y faisaient entendre. Le peuple donna le nom de Saint-Denis à cette fontaine. Dans son Histoire Chronologique de Saint Denis (1646), Doublet rapporte à qu'à peu de distance de là se trouvait une statue de pierre très ancienne, élevée par les fidèles en l'honneur de l'évêque martyr, qui le représentait revêtu d'une chasuble et tenant son chef dans ses mains. Le même auteur ajoute que cette fontaine, abritée d'un petit «-chapiteau » (fronton) et située non loin des trois moulins qui existaient déjà en cet endroit, avait son regard et déversait ses eaux du côté de Monceaux.La lointaine renommée de la fontaine de Saint-Denis a d'ailleurs été célébré maintes fois par les trouvères; il suffit, pour exemple, de citer ce passage d'une chanson de geste du XIVe siècle, intitulée. « Florent et Octavien» : Seigneurs, décollé fut le corps de Sainct Denis,Evidemment, cette fontaine-aux-Martis n'est autre que celle dite de Saint-Denis, et sa situation est clairement indiquée dans ce poème, comme dans un autre, du même temps, de Ciperis de Vignevaux. Le charme du site, ombragé d'un bois touffu, joint à la sainteté du souvenir, en avait donc fait de bonne heure un but de pèlerinage très en vogue. C'est sur les bords de la fontaine de Saint-Denis qu'Ignace de Loyola et ses compagnons vinrent se réjouir dans de fraternelles et frugales agapes, et deviser pieusement jusqu'au soir, pour terminer la mémorable journée du 15 août 1534 où, par un voeu solennel prononcé non loin de là, dans l'antique chapelle du Martyre, ils venaient de jeter les bases de leur fameux institut (Les Jésuites). C'était aussi le lieu de prédilection d'un zélé philanthrope, dont la mémoire est presque oubliée de nos jours, le baron Gaston de Renty. Issu d'une ancienne maison d'Artois, et né au diocèse de Bayeux en 1611, il avait déjà servi avec distinction dans les guerres de Lorraine, lorsque, jeune encore, vers 1638, cinq ans avoir épousé une demoiselle de la famille d'Entragues, il se retirait de la cour pour se vouer entièrement à la bigoterie. Il fut plus particulièrement connu comme coopérateur de l'économiste français Henri-Michel Buch, dit le bon Henri, dans la fondation de diverses sociétés d'artisans, véritable réminescence du socialisme' chrétien des premiers siècles, où la vie et le gain de chacun étaient en commun et le surplus du nécessaire employé au soulagement des malheureux. Plusieurs sociétés de ce genre subsistèrent jusqu'à la Révolution. Or, quand le baron de Renty allait faire ses dévotions à Montmartre, il ne manquait pas de faire une station à la fontaine de Saint-Denis; il y prenait quelquefois un repas, composé seulement d'un morceau de pain trempé dans l'eau de la source; puis il se mettait à genoux pour lire son testament qu'il portait toujours avec lui, et il ne le lisait que tête nue et avec des marques de respect extraordinaires; ou bien il adressait aux passants les propos ses plus édifiants et les exhortait au salut de leurs âmes. Son biographe (J.-B Saint-Yvre) rapporte qu'il fit ainsi la conversion d'une pauvre servante de l'endroit : une exacte répétition de la scène du Christ au puits de la Samaritaine. De Renty mourut âgé de trente-huit ans. Au dire de Sauval, les paysans de Montmartre faisaient, bien des folies à cette fontaine; en effet, rien que par cet adage, aujourd'hui très ignoré, Jeune fille qui a bu de l'eau de Saint-Denis reste fidèle à son mari, on peut juger qu'elle était l'objet des fables les plus naïves aussi bien que des pratiques les plus superstitieuses. Bien que ce fut un des lieux les plus vénérés de la contrée, comme tant d'autres souvenirs précieux, que le temps avait épargnés, la fontaine de Saint-Denis devait avoir son tour d'être emportée dans le cours des choses. En 1810, l'administration ayant autorisé quelques extractions de gypse dans les terrains voisins de cette source, la direction de ses eaux fut d'abord changée; puis, un beau jour, un trou de carrière l'engloutit, elle aussi, jusqu'à sa dernière goutte. La fontaine de Saint-Denis, autrefois si célèbre, n'est plus à présent qu'un fait légendaire; le sentier qui y conduisait, après avoir porté son nom, est devenu (1869), on n'a jamais su pourquoi, l'impasse Girardon. La fontaine du BucDe la fontaine de Saint-Denis, on pouvait, sans aller bien loin, se rendre à uneautre source non moins intéressante, la fontaine du Buc, située au bas de la rapide déclivité d'un chemin, primitivement appelé des Fontaines, puis de la Croix du Buc, puis des Brouillards, à cause du nom d'un moulin à vent du voisinage; actuellernent, par l'effet d'un caprice administratif, ce chemin se nomme rue Girardon. Aujourd'hui, on ne peut guère montrer que l'emplacement de cette fontaine qui a aussi disparu. Vers le milieu du XIXe siècle, elle donnait encore assez d'eau pour alimenter l'abreuvoir qui lui était contigu. Elle était remarquable par sa situation et ses ombrages, par les beaux horizons qu'on y découvrait et les riantes perspectives qui l'environnaient; nous n'en connaissons pas de souvenir plus exquis que ces quelques lignes extraites de la Bohème galante, de Gérard de Nerval, au chapitre intitulé : la Butte Montmartre : « Ce qui me séduisait, dit-il, dans ce pittoresque espace abrité par les grands arbres du château des Brouillards, c'était [...] le voisinage de l'abreuvoir, qui, le soir s'anime du spectacle de chevaux et de chiens que l'on y baigne, et d'une fontaine construite dans le goût antique, où les laveuses causent et chantent comme dans un des premiers chapitres de Werther. Avec un bas-relief Consacré à Diane et peut-être deux figures de naïades sculptées en demi-bosse, on obtiendrait, à l'ombre des vieux tilleuls qui se penchent sur le monument, un admirable lieu de retraite, silencieux à ses heures, et qui rappellerait certains points de la campagne romaine... »Sur la margelle à cette fontaine, il a subsisté longtemps une pierre tumulaire du temps de Saint-Louis, qui était venue là on ne sait comment, et où l'on distinguait l'image d'une abbesse tenant sa crosse à la main. Ramenée vers son point de départ probable, cette pierre sert aujourd'hui de table d'autel au petit calvaire qui est situé derrière l'église Saint-Pierre. Suivant Michel de Trétaigne (Montmartre et Clignacourt, 1862), la fontaine du Buc pourrait bien être celle qu'on nommait, au XVIIIe siècle, fontaine de Mercure, en mémoire d'un temple gallo-romain existant jadis dans ces parages. L'abbé Leboeuf en a souvent fait mention (Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris, 1738), et dit que de son temps, on la désignait sous le nom de fontaine du Bue, donnant au mot bue la signification de fontaine, contrairement à l'opinion d'un savant anonyme qui croit y trouver le sens de lessive ou buée, d'où l'on a fait sortir les mots buerie, buanderie pour indiquer le lieu où l'on fait la lessive. Sellier, dont nous suivons ici le texte, considère que ni l'un ni l'autre ne semblent avoir résolu la question, d'autant plus que, d'après les plus anciens plans de Montmartre, la vieille orthographe du mot n'est pas bue mais buc. Il semblerait ainsi plus vraisemblable de voir, dans le mot buc, une origine germanique, sinon celtique, indiquée par le vieux mot français buc, devenu bouc (en allemand bock). Or, le bouc est justement l'animal que les Gallo-romains consacraient de préférence à Mercure. On sait encore, que les nymphes qui formaient le cortège de ce dieu, notamment les matrae, avaient dans leurs attributions la protection des sources et fontaines. Apparemment pour n'en plus discuter, le édiles parisiens ont tranché cette énigme étymologique en transformant d'autorité buc en but. En cela, ces excellents municipaux seraient, sans le vouloir assurément, tombés d'accord avec le R. P. Jonquet,qui prétend qu'on doit dire Fontaine du But, pour rappeler la butte ou tertre servant de cible, ou plutôt de but, aux archers, qui jadis allaient hors Paris s'exercer au tir de l'arc et de l'arbalète. Il est vrai que Montmartre, avant la Révolution, a eu l'honneur de posséder une compagnie d'archers; mais, jusqu'à présent, aucun document n'a indiqué que le lieu où ils allaient tirer était situé auprès de la fontaine en question; de plus, Jonquet reconnaît qu'il n'a vu cela nulle part, et que ce n'est qu'une pure hypothèse sur laquelle il se garde bien de se prononcer (Jonquet, Montmartre autrefois et aujourd'hui, 1891). Nous pouvons donc maintenir l'opinion, suivant laquelle nous adoptons le mot buc plutôt que but. Quoi qu'il en soit, la fontaine du Buc présentait autrefois une sorte de bassin naturel servant d'abreuvoir, et de lavoir; elle devait même avoir un débit assez considérable, au point que l'abbé Lebeuf va jusqu'à se la représenter comme « un petit torrent » coulant vers Clignancourt et alimentant, au moyen de petits conduits de plomb, les bains d'une villa gallo-romaine du IIIe siècle, dont quelques ruines subsistaient encore au milieu du XIXesiècle, à peu de distance de là, au milieu d'un champ de vignes appartenant à la famille Lécuyer. Faut-il en conclure que Montmartre aurait eu aussi, bien que dans de moindres proportions, son palais des Thermes? En tout cas, notre docte abbé ne peut s'empêcher de constater, à plusieurs reprises, qu'il est dommage que cette source, qui pouvait avoir eu jadis une vertu particulière, fût de son temps si mal entretenue. Caylus affirme aussi qu'elle fournissait encore assez d'eau pour faire un petit cours d'eau, dans, la direction, sans doute, du chemin qui s'appelle encore rue du Ruisseau. S'il faut en croire un petit poème, trop peu connu (Georges Nicolas, La Fontaine du Bû, (Souvenirs de 1849), Conte vrai, 1884) il paraît qu'on aurait aussi attribué, à la fontaine du Buc. certaines propriétés curatives vraiment merveilleuses. Georges Nicolas, l'auteur du poème en question, y relate, en effet, la guérison d'un cas de choléra; opérée en 1549, grâce à l'usage de l'eau de cette fontaine dont On voit la trace, au versantEt c'est sur le quintil suivant que le poète commence et termine son récit : Ceux-là me croieront sans peine,On voyait encore, dans les années 1880, à l'ombre d'un noyer touffu, le parapet ruiné, demi-circulaire de l'ancien abreuvoir, avec les quatre bornes munies de chaînes qui enfermaient l'ouverture; mais il n'y avait plus la moindre goutte d'eau, et les folles herbes, drues et vigoureuses, qui avaient envahi complètement son fond desséché, prouvaient assez que son abandon datait de loin. Il n'en reste plus rien aujourd'hui, et l'on trouve à la place un quinconce triangulaire, bien nivelé et planté d'arbres rachitiques, d'un aspect mesquin et bien municipal, Il eût été si facile de sauver l'effet pittoresque de l'ancien état de choses, si préférable d'en tirer parti! Mais pour en garder le souvenir, trois rues voisines n'ont pas encore été débaptisées ce sont les rues de la Fontaine du But, de l'Abreuvoir et du Ruisseau. Les fontaine de la Bonne, la Fontenelle et les autres...En parlant, comme des neiges d'antan, de certain cabaret de la Vache Noire, dont les bosquets poussaient sur une pente presqu'à pic, d'où jaillissait une source limpide et saine (E. La Bédollière, Le Nouveau Paris), Montmartre garde aussi le souvenir de l'antique fontaine, appelée tantôt de la Bonne Eau, ou tout simplement de la Bonne, en raison de ses excellentes qualités; tantôt de la Belle Etoile, sans doute à cause de son orientation; ou bien encore de la Bonne Fée, suivant une tradition perdue dans la nuit des temps celtiques. Située au nord-est de la montagne, c'était celle dont on faisait le plus usage au XVIIIe siècle; elle était accompagnée d'un regard dont la bâtisse n'accusait pas de caractère très ancien.Cette fontaine alimentait
le village et l'abbaye de Montmartre;
mais il paraît qu'elle n'y aurait pas toujours suffi, puisque, le
31 mars 1612, l'évêque de Paris, Henri de Gondi, entérinait
une requête des religieuses de Montmartre, où elles demandaient
a prendre la robe noire, en remplacement de la robe blanche qu'elles portaient
de temps immémorial, prétextant, entre autres motifs, qu'elles
n'étaient pas à portée de l'entretenir, faute d'eau
(Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique). De la fontaine
de la Bonne, il ne reste plus que son qualificatif, servant aussi de nom
de rue.
Les habitants de
Montmartre avaient cependant quelque souci de l'entretien de leurs fontaines,
puisque leur réparation, comme celle des chemins, fait, en 1789,
l'objet d'une réclamation formulée à l'article 10,
de leur Cahier des plaintes et doléances.
La fontaine des Dieux Marins, dans le square Louise-Michel. Elle date de 1937. © Photos : Serge Jodra, 2013. Jusqu'alors, les fontaines, ainsi que les lavoirs et les abreuvoirs de Montmartre, étaient restés sous la surveillance du bailli et du prévôt de l'abbaye, qui faisaient des ordonnances et prenaient des arrêtés concernant leur entretien, comme le prouve un extrait des Registres du greffe de la prévoté de Montmnartre, à la date du 20 juin 1764. La Butte a certainement possédé d'autres fontaines naturelles que celles dont nous venons d'évoquer le souvenir, mais on n'en a conserve ni le nom ni la trace. Ajoutons néanmoins, pour mémoire, que quelques auteurs ont encore parlé d'une fontaine située au pied septentrional de la colline, sous les arbres du chemin de la Procession, à l'extrémité de la rue Saint-Denis (actuellement rue du Mont-Cenis); mais c'est tout ce qu'ils ont pu en dire. Les antiques et vigoureux peupliers qu'on apercevait encore il y a quelques décennies aux abords du chemin de l'Abreuvoir et du petit cimetière Saint-Vincent, de même que la rue des Saules (autrefois des Saussaies) peuvent être vus comme autant d'indices de l'existence des sources de Montmartre et de la luxuriante végétation qu'elles entretenaient jadis. Depuis lors, où sont allées les eaux de ces fontaines épuisées? Ont-elles été rejoindre les torrents souterrains de la butte, ou bien se perdre dans quelqu'une de ses nappes intérieures? Les nappes d'eau rencontrées dans les fondations de l'Opéra, de la Trinité et de Notre-Dame de Lorette, et qui trace le cours de cette rivière souterraine de Paris nommée la Grange-Batelière, ont-elles été produites par les infiltrations de l'ancien ruisseau de Ménilmontant? Ou bien résultaient-elles des sources absorbées et détournées par l'exploitation des carrières à gypse de la Butte? (Charles Sellier). |
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