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La Ferté (Firmitas) est une commune de France, dans le département du Jura, sur la rive gauche de la Cuisance; 191 habitants. C'est dans cette commune qu'était située l'abbaye de Rosières, de l'ordre de Cîteaux, fondée vers 1130 par Humbert III, sire de Salins, et dont les possessions devinrent rapidement considérables. La décadence, il est vrai, succéda assez vite aux richesses, et cette maison, vers le milieu du XVIIIe siècle, ne comptait plus que trois religieux. Son église renfermait plusieurs monuments funéraires; elle a été entièrement démolie. (A. Vayssière). | |||||
La Ferté-Alais est une commune de France, dans le département de l'Essonne, arrondissement d'Etampes, sur la rive droite de l'Essonne; 3600 habitants. Cette petite ville était déjà importante au commencement du XIIe siècle, car en 1108 elle soutint un siège contre Louis VI; elle appartenait alors à la famille des Montmorency; peu après elle entra dans le domaine royal. L'église date de la fin du même siècle et possède même des parties plus anciennes qui donnent à croire qu'elle n'aurait été que reconstruite à cette époque sur le plan d'un édifice beaucoup plus ancien. Il ne reste plus que quelques vestiges du château fort qui servit pendant un temps de prison d'Etat. | |||||
La Ferté-Beauharnais est une commune de France, dans le département du Loir-et-Cher, arrondissement de Romorantin, sur la rive droite du Beuvron; 463 habitants. On y admire le beau château habité pendant quelque temps par Eugène de Beauharnais. | |||||
La Ferté-Bernard est une commune de France, dans le département de la Sarthe, arrondissement de Mamers, au milieu de prairies arrosées par l'Huisne; 9300 habitants. La Ferté-Bernard doit son origine et son nom à un château construit au XIe siècle par un évêque du Mans et qui fut possédé jusqu'au XIVe siècle par la famille seigneuriale des Bernard. Philippe-Auguste s'en empara en 1189 lorsqu'il conquit le Maine sur Henri II d'Angleterre. Le dernier des Bernard de La Ferté vendit en 1319 sa seigneurie à Philippe, comte du Maine, qui fut plus tard le roi Philippe VI. Elle fut cédée ensuite par Jean, fils de Philippe VI, à Ingelger d'Amboise et passa plus tard à la famille de Craon. Après la mort de Pierre de Craon, la seigneurie de La Ferté passa successivement au fils de Charles V, Louis ler, duc d'Orléans, puis à Louis II d'Anjou et à son fils Louis III. En 1424, le comte de Salisbury assiégea La Ferté qui résista pendant quatre mois; bientôt reprise par Ambroise de Loré, elle ne tarda pas à retomber aux mains des Anglais qui ne la perdirent définitivement qu'en 1449. Le roi René, puis son neveu Charles de Calabre, furent quelque temps seigneurs de La Ferté; ce dernier légua cet apanage au roi Louis XI. Partagée bientôt entre le duc de Nemours et René de Lorraine, la seigneurie de La Ferté échut à l'un des fils de celui-ci, Claude de Bernard, tige des Guise. Aussi la ville prit-elle chaudement le parti de la Ligue. Assiégée en 1590 par le prince de Conti à la tête des troupes royales et défendue par Dragues Comnène, La Ferté fut obligée de capituler. Au XVIIIe siècle, la seigneurie fut possédée par Georges de Brancas, duc de Villars, qui la vendit en 1642 au duc de Richelieu ; elle demeura jusqu'à la Révolution dans la famille des Richelieu. La ville se divise en ville basse et en ville haute, reliées par la rue du Bourgneuf. Des anciens remparts ne subsiste qu'une belle porte du XVe siècle (mon. hist.) flanquée de Les chapelles absidales sont de très élégantes constructions de la Renaissance, dont les voûtes à médaillons et pendentifs sont particulièrement remarquables. Il faut encore citer comme un chef-d'oeuvre le beau cul-de-lampe qui supporte les orgues, sculpture datée de 1501 et exécutée par Evrard Baudot. Les halles sont une construction monumentale du XVIe siècle. La ville est en partie alimentée d'eau par la source de la Cohière, amenée dans la ville par un aqueduc du XVe siècle. Parmi les anciennes maisons des XVe et XVIe siècles qui se sont conservées, on en doit une dans la rue Notre-Dame, construction en bois du XVe siècle, dont les poutres sont décorées de personnages formant cariatides. La Ferté est la patrie de l'architecte Jean Texier, plus connu sous le nom de Jean de Beauce, constructeur du clocher neuf de la cathédrale de Chartres. | |||||
La Ferté-Frênel (ou -Fresnel) est une commune de France, dans le département de l'Orne, arrondissement d'Argentan; 720 habitants. Ruines d'un château féodal dont la tradition attribue la construction à Guillaume le Conquérant. Dolmen de la Pierre-Coupée. Château moderne. | |||||
La Ferté-Hauterive (Firmitas monialium) est une commune de France, dans le département de l'Allier, arrondissement de Moulins, sur la rive droite de l'Allier; 285 habitants. Formée par la réunion des paroisses de La Ferté et d'Hauterive et du village des Echerolles, qui dépendait alternativement des paroisses de Saint-Gérand-de-Vaux et de Saint-Loup, cette commune est assise dans l'immense et fertile plaine qui continue, dans le Bourbonnais, la Limagne d'Auvergne. Elle est reliée par un pont à Châtel-de-Neuvre, village bâti au sommet d'une éminence, sur l'autre rive de l'Allier. Les bénédictins de Souvigny possédaient là un prieuré de fondation très ancienne et un fort château, reconstruit vers le milieu du XVe siècle et devenu la résidence des prieurs commendataires de ce célèbre établissement clunisien. Il subsiste du château une énorme tour carrée. (A. Vayssière). | |||||
La Ferté-Imbault est une commune de France, dans le département de Romorantin, sur la rive gauche de la Sauldre; 1100 habitants. On y remarque un très remarquable château, datant dans ses fondations de l'époque du haut Moyen âge et remanié en partie au XVIIe siècle. Il appartient à la famille Fresson. Sur le territoire de la commune est située la chapelle Saint-Thaurin, monument historique qui renferme le mausolée du maréchal de Praslin. | |||||
La Ferté-Macé est une commune de France, dans le département de l'Orne, arr de Domfront; 6700 habitants. Eglise moderne de style byzantin, dont la tour, du XIe siècle, est le seul reste d'un édifice plus ancien. Hôtel de ville dont certaines parties datent du XIVe et du XVe siècle. La Ferté-Macé était, au Moyen âge, une importante seigneurie. La ville, prise par les protestants en 1574, leur fut enlevée peu après par le maréchal de Matignon. | |||||
La Ferté-Milon est une commune de France, dans le département de l'Aisne, arrondissement de Château-Thierry, sur l'Ourcq; 2100 habitants. Imposantes ruines d'un château féodal (mon. hist.) du XIIe siècle. - Le château de La Ferté-Milon. La seigneurie de La Ferté-Milon avait été donnée en 1477 par Louis XI à Jean de Daillon, seigneur du Lude. La place, prise par Henri IV en 1594, fut assiégée inutilement pendant la Fronde par le duc de Lorraine. L'église Saint-Nicolas (XVe et XVIe s.) a conservé de belles verrières du XVe siècle (mon. hist.). L'église Notre-Dame est du XIIe siècle et de la Renaissance..
La Ferté-Milon est le lieu de naissance de Racine, qui y passa son enfance, et dont la statue, oeuvre de David d'Angers, s'élève sur la place principale de la ville (derrière l'église Notre-Dame). | |||||
La Ferté-Saint-Aubin est une commune de France, dans le département du Loiret, arrondissement d'Orléans, sur le Cosson; 6800 habitants. Cette localité, dont le plus ancien nom est La Ferté-Nabert, a porté successivement ceux de La Ferté-Senneterre ou Saint-Nectaire, La Férté-Lowendal et La Ferté-Saint-Michel, sous lesquels on la désigne quelquefois encore. Des vestiges d'une voie romaine et d'un camp romain ont été retrouvés sur le territoire de cette commune. La seigneurie était, au XVe siècle, possédée par la famille d'Etampes d'où elle passa, au siècle suivant, à la maison de Saint-Nectaire qui lui donna son nom. Par lettres patentes de novembre 1665, elle fut érigée en duché-pairie en faveur de Henri de Saint-Nectaire, maréchal de France. L'ancien château de Saint-Aubin a des parties du XIIIe siècle, mais l'ensemble fut reconstruit de 1635 à 1650 sur les dessins de Mansart. Sous Louis XV, le maréchal de Lowendal, qui acheta la seigneurie en 1748 et lui donna son nom, fit construire les pavillons des communs des deux côtés de l'entrée. L'église de Saint-Aubin (XIIe-XVIe siècles) est dominée par un haut clocher du XVe siècle. | |||||
La Ferté-Saint-Samson est une commune de France, dans le département du département de la Seine-Maritime, arr. de Neufchâtel; 350 habitants. Au sommet d'une énorme motte féodale, nommée la Côte des châteaux, se voient encore quelques vestiges de l'ancienne forteresse. La Ferté était, au Moyen âge, le chef-lieu d'une juridiction des pays de Bray dont relevaient plus de cinquante paroisses. L'église, fondée au Xe siècle par Gautier de Gournay, n'a d'ancien que son abside (XIIIe siècle); elle est dominée par une flèche élancée. Au hameau de Saint-Samson, l'église a conservé un baptistère du XIIIe siècle. Près de là, le Mont-des-Fourches est une éminence de 137 m d'altitude où se dressaient autrefois les fourches patibulaires de la justice de La Ferté. | |||||
La Ferté-sous-Jouarre est une commune de France, dans le département de Seine-et-Marne, arrondissement de Meaux, sur la rive droite de la Marne; 8600 habitants. Devant la ville, la Marne forme une île où est situé un château de la période intérmédiaire entre l'époque romane et l'époque gothique, et qui fut occupé par les calvinistes pendant les Guerres de religion. La Ferté subit encore plusieurs sièges en 1589 et 1590. C'est devenu, au cours des siècles passés, une ville manufacturière, dont la richesse était due, surtout à la fin du XIXe siècle, à un très important commerce de meules à moulin. (F. Bournon). | |||||
La Ferté-sur-Amance ou Laferté-sur-Amance (Firmitas ad Amantiam) est une commune de France, dans le département de la Haute-Marne, arrondissement de Langres; 150 habitants. Cette localité, située au sommet d'une montagne haute de 329 m, présente l'un des plus beaux sites du département. La Ferté doit son origine à une importante forteresse construite, vers le IXe siècle, sur l'emplacement d'un castrum romain dont les substructions ont été retrouvées. Ses premiers seigneurs semblent avoir appartenu à la maison de Bourbonne. La terre passa ensuite, par des alliances successives, aux mains des familles de Vignory (XIIIe s.), de Joinville, de Neufchâtel (1375), de Ray (1395), de Choiseul (1528) et de La Tour-du-Pin (1721). (A. T.-R.). | |||||
La Ferté-sur-Aube ou Laferté-sur-Aube (Firmitas ad Albulam) est une commune de France, dans le département de la Haute-Marne, arrondissement de Chaumont; 375 habitants. Cette localité doit son nom à une forteresse construite vers le Xe siècle, sur les rives de l'Aube, et qui fut, au Moyen âge, le siège d'une importante châtellenie relevant du comté de Champagne. Réunie en même temps au domaine royal, elle en fut distraite en 1365, lors du mariage d'Isabelle de France avec Galéas Visconti, et fit partie du comté-pairie de Vertus, constitué en dot à cette princesse. Valentine de Milan, fille d'Isabelle, transmit ce comté aux d'Orléans, en 1387, par son mariage avec le duc Louis; en 1445, il échut à Marguerite d'Orléans, femme de Richard de Bretagne. François, leur fils, en fit don à François d'Avaugour, son fils naturel légitimé, dont les descendants le conservèrent jusqu'en 1704. En cette année enfin, la mort de Claude de Bretagne, baron d'Avaugour, ayant entraîné le démembrement du comté de Vertus, le domaine de La Ferté fut acquis par le comte de Toulouse, duc de Châteauvillain. La Ferté possédait un prieuré relevant de l'abbaye de Clairvaux. Dès 1232, les habitants du bourg avaient reçu du comte Thibault IV une charte de commune. (A. T.-R.). | |||||
La Ferté-Vidame est une commune de France, dans le département d'Eure-et-Loir, arrondissement de Dreux; 820 habitants. Forêt domaniale plantée de chênes et de hêtres. Après avoir longtemps appartenu aux vidames de l'évêque de Chartres, la seigneurie de La Ferté passa à la famille de Saint-Simon. Le duc de Saint-Simon s'y retira en 1723 et y écrivit ses Mémoires. Après sa mort, la terre de La Ferté fut acquise par le marquis de Laborde qui fit démolir l'ancien château du Moyen âge aménagé à la Renaissance, et dépensa environ dix-huit millions à rebâtir sur son emplacement une immense construction. Acquis en 1784 par le duc de Penthièvre, il appartenait, au moment de la Révolution, à la duchesse d'Orléans. Saccagé et, ruiné en 1793, il fut restitué en 1814 à la famille d'Orléans. Louis-Philippe fit reconstruire, en 1845, le « petit château »; mais en 1855, le domaine, confisqué en 1852, fut vendu à une société et morcelé. De l'ancien château du XVIIIe siècle, il ne subsiste que des ruines. Le parc, dans lequel se trouvent six étangs, est resté une dépendance du petit château. L'église est une construction du XVIIe; sous la chapelle de la Résurrection est le caveau funéraire de la famille de Saint-Simon, mais les tombeaux ont été violés et détruits pendant la Révolution. |
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