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Budapest

Budapest est la capitale de la Hongrie, sur le Danube, au sortir du dĂ©filĂ© de Gran. Sa situation, en un point d'oĂą rayonnent de grandes voies d'Ă©change vers Rijeka, Belgrade ou Vienne, en une rĂ©gion fertile, au centre de la Transleithanie, lui a donnĂ© une importance considĂ©rable. C'est seulement de 1873 que date ce nom composĂ©, expression de l'unitĂ© nouvelle de trois villes prĂ©cĂ©demment distinctes: 1° Buda en magyar, Bude en français, Ofen en allemand, sur la colline de la rive droite du Danube; 2° Obuda en magyar, Alt-Ofen en allemand, en amont de Bude et Ă©galement sur la rive droite; 3° Pest, grande ville de la rive gauche, au commencement de la plaine parfaitement unie qui va s'Ă©tendant jusqu'aux contreforts des Carpates. La population totale est de 1.700.000 habitants. 
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Le Danube ŕ Budapest.
Le Danube Ă  Budapest. Buda est au premier plan; Pest, sur l'autre rive, oĂą l'on voit le Parlement. 

L'histoire.
La partie la plus anciennement habitée de Budapest, comme le nom l'indique, est le Vieux-Bude, la colonie romaine d'Aquincum, ancienne capitale de la Pannonie inférieure, dont les ruines (thermes, aqueduc, amphithéâtre) ont été découvertes au XIXe siècle, et pour certaines parties souterraines des thermes, il y a quelques années seulement. Le nom même de Bude remonterait, d'après la légende, à la famille d'Attila, lequel avait sans doute son palais de bois non loin de cet emplacement. La ville de Bude proprement dite remonte à saint Etienne. Pest, qui devait être avec le temps une capitale essentiellement magyare, fut d'abord une ville de commerçants allemands. Elle avait ce caractère lors de la terrible invasion mongole qui la détruisit en 1241, mais après laquelle elle se releva plus grande et plus riche. Bientôt les diètes de la noblesse hongroise se tinrent dans la plaine voisine de Rakos, où se trouve aujourd'hui l'aéroport, et les révolutions qui décidèrent de la couronne pendant les XIVe et XVe siècles s'accomplirent, en général, soit à Bude, soit à Pest. L'Université de Bude fut fondée par l'empereur-roi Sigismond, et Mathias Corvin, qui y établit une bibliothèque, alors une des plus belles de l'Europe, fit de cette ville un des foyers de la Renaissance.
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Le XVIe et le XVIIe siècles furent dĂ©sastreux; Soliman le Magnifique prit Bude et Pest en 1529. La domination ottomane s'Ă©tablit solidement, mais sur des ruines; les Turcs ne soignèrent que deux sortes d'Ă©tablissements : les bains qui utilisèrent les eaux thermales de Bude, et les mosquĂ©es fondĂ©es par eux ou improvisĂ©es dans les Ă©glises Ă©pargnĂ©es. C'est seulement en 1686 que le duc Charles de Lorraine reconquit le château de Bude après un siège mĂ©morable et horriblement sanglant pour les deux adversaires. Alors commence l'histoire moderne des deux villes, bientĂ´t renaissantes de leurs cendres. La conquĂŞte et la pacification des nouvelles provinces danubiennes par le prince Eugène fit de Pest la première ville commerçante du pays; elle s'agrandit, s'entoura de faubourgs, et sous Marie-ThĂ©rèse, en 1769, fut unie Ă  Bude par un pont de bateaux. Le gouvernement lui accordait d'ailleurs des privilèges, y transfĂ©rait sous Joseph Il, en 1784, l'UniversitĂ© de Tyrnau, et y concentrait depuis Charles VI les autoritĂ©s judiciaires et administratives du royaume, partagĂ©es avec Bude, dont le château avait pris sa physionomie actuelle. 

Dès la fin du XVIIIe siècle, Pest éclairait ses rues la nuit, chose nouvelle en ces contrées, et recevait du cardinal Joseph Batthyanyi sa belle promenade du Bois de la ville (Varosliget). Après les guerres napoléoniennes, qui n'empêchèrent pas la fondation du Musée National, deux hommes, l'archiduc palatin Joseph et le comte Etienne Széchenyi, donnèrent la plus vigoureuse impulsion aux progrès de la capitale, établissant l'Académie, le théâtre national, la navigation à vapeur qui, dès 1836, reliait Pest à Constantinople. Les désastres causés par l'effroyable inondation de 1838 étaient vite réparés, et l'on entreprenait le pont suspendu de près de 400 m de long, alors un des chefs-d'oeuvre de l'art en Europe, qui unit commercialement les deux villes. Les malheurs de 1849 n'arrêtèrent guère ce courant de prospérité; les belles constructions continuèrent à se multiplier, le commerce fluvial à se développer grâce au Lloyd. C'est à Pest que furent convoquées les diètes qui réconcilièrent la nation avec la maison d'Autriche, et que François-Joseph fut couronné roi de Hongrie en 1867.

Pont Széchenyi, ŕ Budapest.
Budapest. - Le Pont à chaînes, vu depuis Bude.
C'est l'un des huits ponts de la ville.

En 1873, les reprĂ©sentants des trois villes votèrent leur union dĂ©finitive; en 1885, une grande exposition a attirĂ© les curieux de toute l'Europe; en 1886 ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es les fĂŞtes du bi-centenaire de la libĂ©ration. Dans les annĂ©es suivantes, Budapest, centre du rĂ©seau considĂ©rable des chemins de fer hongrois, est arrivĂ© Ă  un point de prospĂ©ritĂ© et d'Ă©clat qu'il n'avait jamais connu. Elle fut mĂŞme, dès 1896, l'une des premières villes Ă  se doter d'un mĂ©tro. A cette Ă©poque, bien que les leviers de commande restent entre les mains des Magyars, Budapest accorde une bonne place Ă  ses nombreuses minoritĂ©s (Allemands, Slaves, Juifs, Roumains, et mĂŞme Français, Anglais, Italiens, etc.), entre lesquelles règne une bonne entente, comme d'ailleurs entre catholiques, luthĂ©riens, rĂ©formĂ©s, grecs, juifs, qui ont tous la plus complète libertĂ© de conscience et de culte. 

Budapest n'eut que peu à souffrir de la Première Guerre mondiale, et bénéficia même du démantèlement de l'Empire austro-hongrois qui s'ensuivit, en devant la capitale d'une Hongrie redevenue souveraine. Les effets de la Seconde Guerre mondiale ont été beaucoup plus tragiques, d'abord humainement, avec l'assassinat par les Nazis de 250 000 habitants juifs de Budapest, ensuite matériellement avec la destruction des trois quarts de la ville sous les bombardements. La ville, libérée des forces nazies en février 1945 après un siège dévastateur, était en ruines. Les ponts sur le Danube étaient détruits, de nombreux bâtiments endommagés ou réduits à néant, et la population traumatisée. La priorité immédiate fut la reconstruction, un effort colossal entrepris dans un contexte politique en mutation rapide. Les vieux quartiers furent reconstruits depuis à l'identique.

L'influence soviétique grandissante se fit sentir dès les premiers jours de l'après-guerre, culminant avec la prise de pouvoir par le Parti communiste hongrois. Budapest devint alors la capitale d'une République populaire de Hongrie alignée sur le bloc de l'Est. La reconstruction ne fut pas seulement physique, mais aussi idéologique. L'architecture stalinienne commença à marquer le paysage urbain, avec des bâtiments monumentaux et des avenues larges conçues pour magnifier le pouvoir de l'État. L'industrie fut nationalisée et l'économie planifiée, transformant Budapest en un centre industriel majeur, mais sous le contrôle centralisé de l'État. Les années 1950 furent une période de répression politique, de purges et de culte de la personnalité autour de Mátyás Rákosi, le leader communiste hongrois. La vie quotidienne à Budapest fut caractérisée par la pénurie, la surveillance et la peur.

Le mécontentement populaire grandit, alimenté par la misère économique et la perte de libertés. En 1956, la Révolution hongroise éclata à Budapest, partie d'une manifestation étudiante qui se transforma rapidement en un soulèvement national contre le régime communiste et la présence soviétique. Budapest fut le coeur de cette révolution, avec des combats de rue intenses et la formation de conseils ouvriers. L'espoir d'une Hongrie indépendante et démocratique fut brutalement réprimé par l'intervention militaire soviétique. La révolution fut écrasée dans le sang, et des milliers de Hongrois furent tués ou emprisonnés, tandis que des centaines de milliers d'autres fuirent à l'étranger. Après la répression de la révolution, János Kádár prit le pouvoir, instaurant un régime communiste plus modéré, souvent qualifié de "communisme goulash". Les années Kádár furent marquées par une relative stabilisation économique et une amélioration du niveau de vie, en comparaison avec les années 1950. Budapest connut une période de développement urbain, avec la construction de grands ensembles de logements et l'extension du métro. Cependant, la liberté d'expression et la liberté politique restaient limitées. La culture et les arts, bien que soumis à la censure, connurent une certaine effervescence, notamment dans les domaines de la musique et du cinéma.

Les années 1980 furent marquées par la stagnation économique et l'érosion du soutien populaire au régime communiste. La perestroïka et la glasnost en Union soviétique ouvrirent de nouvelles perspectives. En Hongrie, un mouvement d'opposition démocratique se développa, réclamant des réformes politiques et économiques. Budapest devint le centre de ces mouvements de protestation. En 1989, le régime communiste s'effondra pacifiquement en Hongrie, ouvrant la voie à la transition démocratique. Budapest joua un rôle central dans ces événements, avec des manifestations massives et des négociations entre l'opposition et le régime en place. La chute du mur de Berlin et l'ouverture des frontières hongroises aux réfugiés d'Allemagne de l'Est symbolisèrent la fin du bloc de l'Est et le début d'une nouvelle ère pour Budapest et la Hongrie.

Après 1989, Budapest entra dans une phase de transformation radicale. La dĂ©mocratie fut rĂ©tablie, une Ă©conomie de marchĂ© fut mise en place, et la Hongrie se tourna vers l'Occident. Budapest devint une ville ouverte sur le monde, attirant les investissements Ă©trangers et les touristes. La ville connut une renaissance culturelle et Ă©conomique. Les bâtiments historiques furent restaurĂ©s - certains figurent aujourd'hui au classement du patrimoine mondial de l'Unesco - , de nouveaux quartiers modernes furent construits, et Budapest retrouva son rĂ´le de capitale culturelle et Ă©conomique de l'Europe centrale. L'adhĂ©sion de la Hongrie Ă  l'Union europĂ©enne en 2004 renforça cette intĂ©gration europĂ©enne et ouvrit de nouvelles opportunitĂ©s pour la ville. 
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Le protocole de Budapest

Le protocole de Budapest est un accord international signĂ© le 5 dĂ©cembre 1994 entre l'Ukraine, la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni. Il garantit la souverainetĂ© et l'intĂ©gritĂ© territoriale de l'Ukraine en Ă©change de son engagement Ă  renoncer aux armes nuclĂ©aires qu’elle avait hĂ©ritĂ©es de l’Union soviĂ©tique. Ă€ la suite de la dissolution de l'URSS en 1991, l'Ukraine possĂ©dait le troisième plus grand arsenal nuclĂ©aire mondial, comprenant des missiles balistiques intercontinentaux et des bombardiers stratĂ©giques. 

En vertu de cet accord, l’Ukraine a acceptĂ© de transfĂ©rer ses armes nuclĂ©aires Ă  la Russie et d’adhĂ©rer au TraitĂ© sur la non-prolifĂ©ration des armes nuclĂ©aires en tant qu'État non nuclĂ©aire. En Ă©change, les signataires se sont engagĂ©s Ă  respecter l'indĂ©pendance, la souverainetĂ© et les frontières existantes de l'Ukraine, Ă  s’abstenir de toute menace ou usage de la force contre elle et Ă  ne pas exercer de pression Ă©conomique dans le but d'influencer sa politique. 

Le protocole a été violé en 2014 lorsque la Russie a annexé la Crimée, ce qui a conduit à des critiques sur l'efficacité des garanties de sécurité fournies par cet accord. L'invasion russe de l'Ukraine en 2022 a renforcé ces préoccupations, certains estimant que l'Ukraine aurait peut-être évité une telle agression si elle avait conservé son arsenal nucléaire.

Les monuments et les arts.
On remarque du côté de Bude : le pittoresque et au besoin redoutable château royal (Kiràlyi Palota), qui conserve la sainte couronne, emblème de la royauté et qui est aujourd'hui entouré de jardins publics; le tunnel qui perce la colline, gravie d'autre part par un chemin de fer funiculaire; le ministère des Hondveds; le Parlement, achevé en 1902; l'église de Notre-Dame ou de Mathias (car elle a été embellie par Mathias Corvin); l'église de la garnison qui remonte également au Moyen âge; le théâtre national, plusieurs palais de l'ancienne aristocratie ou de l'administration, surtout une vue immense, qui s'agrandit encore quand on monte au Zugliget, charmante montagne boisée.
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Eglise de Mathias Corvin, ŕ Budapest.
Budapest. - Eglise Notre-Dame (ou de Mathias Corvin).

Dans les faubourgs ou sur les bords du Danube, qui sont couverts de constructions sur une grande étendue, on trouve, outre les ruines romaines, le tombeau du saint musulman Gul-Baba, le père des roses, vénéré par Ies Turcs depuis plus de quatre siècles; les grands établissements d'eaux thermales; l'île de Sainte-Marguerite (Margit Sziget). Cette île, qui doit son nom à une princesse du XIIIe siècle, présente maintenant l'une des plus belles promenades publiques de l'Europe, avec des ruines et un établissement de bains. Un pont magnifique, le pont Marguerite (Margit hid), réunit les deux rives du Danube à peu de distance de cette île.

En face de Bude, Pest, la ville basse, commerçante, artistique, s'étend en éventail dans la plaine. De belles places, des boulevards, les superbes édifices qui se mirent dans le Danube. Elle possède : la place François-Joseph avec le palais de l'Académie, qui contient une belle bibliothèque et la galerie Eszterhazy; les statues de Széchényi, de Déak, d'Oetvoes, du poète Petoefi; plusieurs ministères; le Ludoviceum; des hôpitaux; des églises et synagogues modernes, dont quelques-unes sont remarquables, entre autres la basilique Léopold; l'Opéra; enfin le Musée National.

Le développement des arts à Budapest à partir de la fin du XIXe siècle doit être signalé à part. Ce qui a, du reste, beaucoup contribué à le rendre possible, c'est le développement parallèle de la richesse commerciale et de l'industrie. Ainsi l'Exposition de 1885 a laissé après elle un palais qui permet d'apprécier, d'une façon permanente, les progrès de la fabrication des meubles, de la céramique et de la verrerie, de la pelleterie, aussi bien que de la métallurgie et des exploitations minières des Carpates. Ainsi la rue Andrassy montre ses nombreux (130?) palais dans le goût de la Renaissance. Les belles arcades construites au-dessous du château de Bude renferment un musée composé uniquement de portraits de Magyars illustres.
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Ancien Opéra de Budapest.
Budapest. - l'Opéra.

Le Musée National contient, avec une bibliothèque très riche, des inscriptions de la Dacie romaine et une très curieuse collection d'objets hongrois du XIIIe au XVIIIe siècle, une galerie de tableaux ou dominent les sujets de l'histoire nationale. Parmi les peintres hongrois, il en est, comme Munkaczy, qui appartiennent à l'Europe autant qu'à leur pays; d'autres sont spécialement nationaux; à leur tête est Benczur. Les fresques de Lotz embellissent Budapest; les plus remarquables sont celles de l'Opéra ou celles de la grande salle de l'Académie. Elles représentent l'histoire des trois grands rois du Moyen âge : saint Etienne entre saint Ladislas et le capétien Louis d'Anjou. (Edouard Sayous).

La Citadelle de Budapest.
Budapest. - Le Château royal, sur une ancienne gravure.


Victor Sebestyen (trad. Johan-FrĂ©dĂ©rik Hel Guedj), Budapest 56, les douze jours qui Ă©branlèrent l'empire soviĂ©tique, Calman-LĂ©vy, 2006. - L'automne 1956 restera dans l'histoire le moment oĂą la Guerre froide a basculĂ© : "le dĂ©but de la fin de l'empire soviĂ©tique", selon l'expression restĂ©e cĂ©lèbre de Richard Nixon. Les Ă©vĂ©nements de Hongrie, baptisĂ©s "rĂ©volution" par les Hongrois et "menĂ©es contre-rĂ©volutionnaires" par les occupants soviĂ©tiques, commencèrent le 23 octobre par des manifestations d'Ă©tudiants rĂ©clamant plus de libertĂ©. 

En quelques heures ils furent rejoints par des centaines de milliers de Hongrois de toutes origines, qui dĂ©boulonnèrent la statue de Staline aux cris de "Russes dehors!". L'armĂ©e hongroise refusa de rĂ©tablir l'ordre, laissant les troupes de Moscou, peu nombreuses et mal Ă©quipĂ©es, tenter de rĂ©primer le mouvement, ce qui ne fit que l'amplifier. Moscou, pris au dĂ©pourvu, dut accepter de confier au modĂ©rĂ© Imre Nagy le soin de former un nouveau gouvernement. 

DĂ©stabilisĂ©, en proie Ă  des dissensions internes, le Kremlin sembla opter pour la non-intervention et retira ses troupes alors que les prisonniers politiques Ă©taient libĂ©rĂ©s dans la liesse. Pendant quelques jours, une atmosphère de fĂŞte rĂ©gna Ă  Budapest. A l'aube du 4 novembre, les troupes russes firent demi-tour Ă  la frontière et, renforcĂ©es par des bataillons de choc surarmĂ©s, envahirent la Hongrie. Elles Ă©crasèrent l'insurrection dans le sang, sous le regard impuissant ou indiffĂ©rent du monde libre, et singulièrement de Washington, qui avait pourtant incitĂ© en sous-main les Hongrois Ă  la rĂ©volte. 

Budapest 56 est l'histoire de ce rĂŞve brisĂ©, tel qu'il fut vĂ©cu dans les rues de Budapest, dans les Ă©tats-majors, dans le huis clos des cabinets ministĂ©riels et des instances politiques en Hongrie mais aussi Ă  Moscou, oĂą se joua de fait le sort du peuple hongrois, et Ă  Washington. 

Victor Sebestyen a reconstitué les moments forts de ces douze jours et les raconte avec une vivacité, une précision et un sens du détail dignes du journaliste qu'il est, sans jamais les isoler de la vue d'ensemble et de l'analyse politique propres à l'historien qu'il est devenu. Cinquante ans après ces événements tragiques, voici le livre qu'attendaient tous les passionnés d'histoire contemporaine sur ce moment charnière du XXe siècle. (couv.).
 

-Le Danube ŕ Budapest.
Budapest. - Le Danube.
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Dictionnaire Villes et monuments
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