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Le Bourg.
- Commune département du Lot, arrondissement
de Figeac; Population : 303 habitants. Eglise
(monument historique) anciennement fortifiée et que rendent remarquable
le grand nombre de ses colonnes. Ruines d'un
monastère fortifé. |
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Bourg. -
Commune du département de la Haute-Marne,
arrondissement de Langres; 155 habitants.
Ce ne fut à l'origine qu'une forteresse (burgus), construite
vraisemblablement dès l'époque romaine,
à l'extrémité du plateau, pour la défens de
Langres. Un diplôme de Charles le Gros,
daté de 887, mentionne déjà l'existence de la localité.
La seigneurie de Bourg appartint de tout temps aux évêques
de Langres qui, jusqu'au XIVe siècle,
y firent volontiers résidence. En 1358, Guillaume de Poitiers y
confirma les privilèges des Langrois; mais l'un de ses successeurs,
Charles de Poitiers, ayant livré la place aux Anglais,
les royalistes la reprirent et démolirent le château,
dont il ne reste rien que la trace du fossé qui le séparait
de la montagne et, dans le vallon, une ancienne chaussée d'étang.
On remarque, sur le territoire de Bourg, les restes du prieuré
de Chérey et la contrée dite la Croix d'Arles, où
des vestiges de constructions antiques ont été découverts.
(A. T.). |
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Bourg-Achard
(Bosc-Achard). - Commune du département de l'Eure,
arrondissement de Bernay, dans une riche plaine
semée d'arbres et coupée de haies vives; 2870 habitants.
Les pépinières de Bourg-Achard ont une grande réputation.
Eglise dépendant autrefois d'un prieuré de chanoines réguliers
fondé au XIIe siècle par
Nivelon du Bosc, dont le choeur et le transept
du XVe siècle ont conservé
de superbes vitraux et de belles stalles
sculptées de cette époque; la nef
a été reconstruite en 1829. Curieux fonts
baptismaux en plomb du XIe siècle. |
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Bourg-Archambault.
- Commune du département de la Vienne,
arrondissement de Montmorillon; 203
habitants. Église romane de
l'époque de transition. Ancien château féodal restauré
à la fin du XVe siècle. |
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Bourg-Argental.
- Commune du département de la Loire,
arrondissement de Saint-Etienne; 3020
habitants. Situé en terrain granitique, à 500 m d'altitude,
au confluent du Riolet avec la Deôme. Mûriers. Eglise moderne,
avec un beau portail roman (mon. historique).
Les chartes latines nomment cette localité
Burgus argentalis. Elle faisait primitivement partie du territoire
de Vélave (Velay), et ne fut rattachée
au Forez qu'en 1465, en faveur du duc Jean
de Bourbon. Elle ressortit pendant tout l'Ancien
régime au Parlement de Paris
mais en 1742, elle fut restituée (administrativement et financièrement)
au Velay et par suite au Languedoc. Toutefois
la Constituante la regarda
comme étant du Forez, et l'attribua, non sans discussion et enquête
locale, au département de Rhône-et-Loire. La position, importante
comme point de passage entre la Loire
supérieure et le Rhône,
fut disputée pendant les Guerres
de religion (prise par le duc de Ventadour en 1590, reprise pour la
ligne par le duc de Nemours en 1591).
Aujourd'hui, c'est le lien naturel de Saint-Etienne
(28 km), et d'Annonay (10 km) : elle s'est ressentie de la prospérité
industrielle de ces deux villes. (H. Monin). |
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Bourg-Charente.
- Commune du département de la Charente,
arrondissement de Cognac, sur la Charente,
dont la rive droite est dominée par de hautes falaises; 729 habitants,
L'église (mon. hist.) est un très
intéressant spécimen de l'architecture religieuse du XIIe
siècle; elle a le mérite de n'avoir subi aucun remaniement.
Du château construit au XIIe
siècle et détruit au XVe
siècle, il ne subsiste que de larges fossés creusés
dans le roc et des soubassements. Des ruines d'un autre château du
XVIe siècle s'élèvent
sur la rive droite de la rivière. Sur le territoire de cette commune
on a mis à jour à diverses reprises des vestiges de l'antiquité
romaine et notamment les ruines de plusieurs villas.-
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Bourg-de-Péage.
- Commune du département de la Drôme,
arrondissement de Valence, sur la rive gauche
de l'Isère, en face de Romans; 10 283
habitants. Cette localité est pour ainsi dire un faubourg de la
ville de Romans, à laquelle elle est reliée par un beau pont
de pierre; elle a partagé ses viscissitudes et partage aujourd'hui
sa prospérité. Bourg-de-Péage, nommé
d'abord le péage de Pisançon, a dû son origine et son
nom au pont construit au Xe siècle
par le chapitre de Saint-Bernard de Romans, qui y établit un péage. |
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Bourd-des-Comptes.
Commune du département d'Ille-et-Vilaine,
arrondissement de Redon, sur la rive gauche
de la Vilaine; 2316 habitants. Carrières de grès et d'ardoises.
Eglise moderne en style gothique
du XIVe siècle. Ruines de l'ancienne
maison forte de la Réauté, sur des escarpements de rochers
dominant la rivière. Châteaux de Gaylieu (XIIIe
siècle) et du Boschet (XVIIe siècle). |
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Bourg-de-Sirod. - Commune
du département du Jura, arrondissement
de Lons-le-Saunier, sur la rive droite
de l'Ain; 99 habitants. Ce village, jadis fortifié ainsi que l'atteste
une porte qui subsiste seule, se divise en Bourg-Dessus et Bourg-Dessous.
Cascade de l'Ain au sortir d'une gorge étroite que la rivière
vient de parcourir, sous une voûte de rochers. Sur la montagne à
pic qui domine le village, ruines du château Vilain, forteresse de
la fin du XIIe siècle, démolie
par Louis XI, restaurée en 1626, et démolie
de nouveau vers 1810 pour servir à la construction des usines du
bourg. |
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Bourg-des-Maisons.
- Commune du département de la Dordogne,
arrondissement de Périgueux; 69
habitants. Eglise du XIIe siècle,
voûtée en coupoles. |
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Bourg-de-Visa. - Commune
du département du Tarn-et-Garonne,
arrondissement de Castelsarrasin,
sur une colline au confluent de la grande et de la petite Séoune;
418 habitants. Ruines d'un ancien chateau féodal. |
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Le Bourg-d'Iré.
- Commune du département du Maine-et-Loire,
arrondissement de Segré, sur la rive
gauche de la Verzée; 809 habitants. Eglise dont le clocher
peut dater du XIe siècle. Sur le
territoire de cette commune est le château de la Maboullière,
construit en style Louis XIII et dont
Falloux avait fait le centre d'une grande exploitation
agricole. L'autel
de la chapelle est un rare morceau de sculpture
du XVe siècle, orné de sept
bas-reliefs représentant la Passion.
En face de la Maboullière est le château de la Douve. |
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Le Bourg-d'Oisans.
- Commune du département de l'Isère,
arrondissement de Grenoble; population :
3457 habitants. Cette localité, placée à 729 m d'altitude,
sur la grande route qui conduit de Grenoble en Italie
par le col du Lautaret, est très ancienne; elle occupait autrefois
au-dessus de son emplacement actuel le haut de la colline nommée
encore le Bourg-Vieux, au milieu du pays de l'Oisans. La plaine de l'Oisans
ayant été en 1181 transformée en un lac, par suite
d'un immense éboulement qui obstrua la gorge par où s'écoule
la Romanche, le bourg d'Oisans, qui fut seul épargné par
suite de sa situation sur une colline, prit le nom de Saint-Laurent-du-Lac
qu'il conserva jusqu'à l'époque où il quitta la colline
et fut reconstruit sur son emplacement actuel (fin du XIVe
siècle). Les guerres de religion firent du Bourg-d'Oisans une forteresse;
les protestants tentèrent vainement
de s'en emparer en 1562; le capitaine de la Coche y entretint pendant quelque
temps une garnison; Lesdiguières s'en rendit maître en 1586
et l'entoura de murailles fortifiées. Les catholiques
conduits par Maugiron assiégèrent la place en 1588, la forcèrent
à capituler et en détruisirent les fortifications qui n'ont
jamais été rétablies. Le Bourg-d'Oisans a été
fréquemment ravagé par les inondations de la Romanche - celles
de 1852 et de 1856 sont restées célèbres. De grands
travaux d'endiguement ont été faits pour en prévenir
la retour. |
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Bourg-d'Oueil. - Commune
du département de la Haute-Garonne,
arrondissement de Saint-Gaudens; 11
habitants. Cette petite localité était autrefois le chef-lieu
de la Vallée d'Oueil, ainsi nommée à cause de ses
nombreux troupeaux de brebis (ouailles). Quelques maisons à
plusieurs étages témoignent seules de son ancienne prospérité.
L'auberge est l'ancien château ; il y reste de curieux bas-reliefs.
Forêt de Samaoury sur le territoire de la commune. |
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Bourg-Dun. - Commune
du département de la Seine-Maritime,
arrondissement de Dieppe, dans la vallée
du Dun; 469 habitants. Église (mon. hist.), qui date de diverses
époques. Le bas-côté
et le bras du transept nord sont du plus lourd style
roman, la nef et le choeur de l'époque de transition, une chapelle
du choeur date du XIVe siècle, le
bas-côté et le bras du transept sud sont de la Renaissance
(1542); c'est pour l'ornementation la partie la plus remarquable de l'édifice.
Enfin le clocher dont la base est du XIIIe
siècle se termine par une flèche qui date du temps de Louis
XIII. |
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Bourg-en-Bresse.
- Commune du département de l'Ain, sur
la Reyssouse, à 418 kilomètres au Sud-Est de Paris;
42 653 habitants. Pyramide de Joubert, belle église
de Brou, hors des murs. Y sont nés, notamment : A. Favre, Lalande,
Bichat, qui y a une statue,
etc. Joubert naquit aux environs. Ancienne capitale de la Bresse.
Jadis aux rois de Bourgogne, puis aux empereurs,
aux ducs de Savoie; prise en 1601 par Henri
IV, et depuis restée à la France. |
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Bourg-la-Reine. - Commune
du département des Hauts-de-Seine,
arrondissement d'Antony; 19900 habitants.
On ignore l'origine du surnom de cette localité et à quelle
reine il faut la rattacher. Peut-être faut-il adopter l'opinion de
l'abbé Lebeuf qui a remarqué que l'abbaye
de Sainte-Geneviève avait jadis possédé en ce
lieu un fief dit de Sainte-Clotilde; l'antiquité
de Bourg-la-Reine daterait alors d'une époque fort ancienne; il
est du moins certain qu'on trouve ce village appelé Burgus Reginae
antérieurement à la première des reines de France
qui y habita, à savoir Blanche de
Castille. L'église, qui avait été construite au
XIIe siècle, a été
démolie en 1836, et remplacée par un édifice sans
style et sans intérêt. C'est à Bourg-la-Reine, et,
dit-on, dans une maison habitée jadis par la belle Gabrielle que
Louis XV vint recevoir, au mois de mars 1722,
l'infante d'Espagne qui devait être
sa femme et dont le mariage avec le roi
de France fut rompu en janvier 1725. (F. B.). |
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Bourg-Lastic. - Commune
du département du Puy-de-Dôme,
arrondissement de Clermont-Ferrand;
968 habitants. La seigneurie de Bourg-Lastic appartenait aux seigneurs
de Préchonnet. Eglise romane (XIe-XIIe
siècles) avec deux chapelles latérales ajoutées après
coup. (L. F.). |
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Bourg-le-Roi. - Commune
du département de la Sarthe, arrondissement
de Mamers, sur un affluent de la Sarthe; 328
habitants. Cette localité, autrefois importante, a conservé
son enceinte de hautes murailles percée de deux portes gothiques.
De l'ancien château construit vers
1100 par Guillaume le Roux, ne subsistent que des ruines sur une butte
factice haute de 40 m, et les vestiges d'une triple enceinte de fossés.
L'église renferme les tombes de plusieurs des anciens seigneurs. |
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Bourg-lès-Valence.
- Commune du département de la Drôme,
arrondissement de
de Valence,
dont elle est comme un faubourg; 18935 hbitants. Il s'y est établi
plusieurs industries impôrtantes. L'ancienne église Saint-Pierre-du-Bourg,
basilique qui datait du VIIe
siècle, et qui avait été reconstruite à l'époque
carolingienne, fut complètement
ruinée lors des guerres religieuses en 1567. L'église actuelle,
que les dictionnaires et les guides ont longtemps signalée comme
une basilique romano-byzantine, a été reconstruite à
côté de l'amoncellement des ruines de l'ancienne; elle est
sans intérêt architectural. |
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Bourg-Madame. - Commune
des Pyrénées-Orientales,
arrondissement de Prades; 1357 habitants.
Bourg-Madame, précédemment appelé les Guinguettes,
reçut son nom en souvenir de la duchesse d'Angoulême, en vertu
d'une ordonnance rendue par le duc d'Angoulême à Puigcerda,
le 10 juillet 1815. Le siège de la commune, qui était à
Hix, fut transféré à Bourg-Madame. Ce village, sur
l'extrême frontière, entretient de longue date un commerce
assez actif avec l'Espagne.
Le hameau d'Hix possède une église du XIIe
siècle, qui est un type remarquable des églises rurales de
cette région. |
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Bourg-Saint-Andéol.
- Commune de l'Ardèche, arrondissement
de Privas. Port sur le Rhône.
7578 habitants. Ruines d'un temple de Mithra.
Eaux minérales dans les environs. Eglise romane;
hôtel Nicolay de style gothique. |
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Bourg-Sainte-Marie.
- Commune du département de la Haute-Marne,
arrondissement de Chaumont; 94 habitants.
Cette localité, située sur la rive gauche de la Meuse,
existait dès le XIe siècle
et appartenait alors aux seigneurs de Meuse. Au commencement du XIIe
siècle, Jobert de Meuse fit don de cette terre à l'abbaye
de Molesmes, à charge pour celle-ci
d'y établir un prieuré dont la dédicace fut faite
en 1116 par l'évêque de Toul. Des
sépultures gallo-romaines ont été découvertes
sur le territoire de Bourg, en 1875. (A. T.). |
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Bourg-Saint-Maurice.
- Commune du département de la Savoie,
arrondissement d'Albertville, à
815 m d'altitude, au centre d'un bassin dominé à l'Est par
le Petit Saint-Bernard; 8061 habitants. Le territoire de cette commune
est très riche en produits minéraux; dans la montagne d'Arbonne;
on a exploité longtemps des mines de sel gemme maintenant abandonnées;
les eaux salines d'Arbonne contiennent 280 g de sel par litre. On trouve
également des gisements d'amiante, de cuivre argentifère,
de plomb, de fer, d'anthracite, de chaux, de plâtre, etc. |
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Bourg (anciennement
Bourg-sur-Gironde et Bourg-sur-Mer). Commune du département
de la Gironde, arrondissement de Blaye,
sur une colline escarpée dominant la rive droite de la Dordogne,
auprès de son confluent avec la Garonne,
2252 habitants. Port important sur la Dordogne. Les vignobles du territoire
de Bourg sont les meilleurs du canton et sont très estimés.
Bourg est une ville très ancienne, ainsi qu'en témoignent
les restes de sa muraille romaine remplacée au Moyen
âge par une enceinte fortifiée dont subsistent une tour
carrée et une porte à herse.
C'était au Moyen âge, à
l'époque de la domination anglaise, une place importante et qui
jouissait dès le milieu du XIIIe
siècle de privilèges importants, analogues à ceux
qui avaient été concédés à Bordeaux.
Son organisation municipale et ses statuts étaient également
semblables à ceux de cette ville : un corps de magistrats, nommés
jurats, composait la jurade à la tête de laquelle était
un maire. Ces privilèges et cette organisation furent confirmés
par les rois d'Angleterre,
Edouard III, Richard II et, après le retour de la province
à la France, par Charles VII. Ce fut
Dunois qui reconquit Bourg-sur-Mer.
Les protestants et Louis
XIII s'en emparèrent plus tard et pendant les guerres de la
Fronde, lorsque
Mazarin dut mettre le siège devant Bordeaux,
la ville de Bourg servit de refuge à Louis
XIV. Anne d'Autriche fit alors présent
à l'église paroissiale d'un
riche parement d'autel brodé que l'on
y montre encore.
Les archevêques de Bordeaux avaient
à Bourg une maison de campagne qui s'est conservée. Sur le
territoire de la commune, au hameau de la Libarde, est une curieuse crypte
romane, formant trois nefs terminées par
une abside. (GE). |
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